Jacques Elisée Veret
Jacques Elisée Veret, né le à Nyon et mort le à Nyon, est un ingénieur, un préfet et une personnalité politique suisse[1].
| Jacques Elisée Veret | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député au Grand Conseil vaudois | |
| – | |
| Conseiller d'État vaudois | |
| – | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Nyon |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Nyon |
| Nationalité |  Suisse
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| Parti politique | Parti radical-démocratique |
| Père | Jacques Emmanuel Veret |
| Entourage | François Louis Duvillard (grand-père) |
| Diplômé de | École centrale des arts et manufactures de Paris |
| Profession | Ingénieur, préfet |
| Religion | Protestant |
Biographie
De confession protestante, originaire de Nyon, Jacques Elisée Veret est le fils de Jacques Emmanuel Veret, député au Grand Conseil vaudois et préfet de Nyon, et de Jacqueline Françoise Duvillard, fille de François Louis Duvillard. Il épouse en 1858 Olga Elise Frédérique de Stielau. Jacques Elisée Veret suit l'École centrale des arts et manufactures de Paris et devient ingénieur. Parallèlement à son parcours politique, il est en 1842 substitut du préfet, puis préfet de Nyon entre 1853 et 1862. Il est en outre l'intendant du domaine de Napoléon-Jérôme Bonaparte à Prangins ainsi que, dès 1867, receveur pour le district de Nyon. Il est colonel de brigade dans l'Armée suisse[1].
Parcours politique
Jacques Elisée Veret est député au Grand Conseil vaudois de 1836 à 1852. Membre du mouvement radical, il participe à la Révolution radicale de 1845 à l'issue de laquelle il est élu au gouvernement provisoire du canton de Vaud le , puis au Conseil d'État six mois plus tard. Démissionnaire en 1852, il s'y engage notamment pour la création de la Banque cantonale vaudoise[1],[2].
Références
- Olivier Meuwly, « Jacques Elisée Veret » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Histoire du Conseil », sur www.vd.ch (consulté le ).
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