Jacques Chagnon

Jacques Chagnon, né le à Montréal, est un homme politique québécois. Il est député de Westmount—Saint-Louis à l'Assemblée nationale du Québec, dont il est également le président de 2011 jusqu'en 2018[1].

Jacques Chagnon
Fonctions
45e président de l'Assemblée nationale du Québec

(7 ans, 7 mois et 22 jours)
Législature 39e, 40e et 41e
Prédécesseur Yvon Vallières
Successeur François Paradis
Ministre de la Sécurité publique

(1 an, 9 mois et 20 jours)
Premier ministre Jean Charest
Gouvernement Charest
Prédécesseur Serge Ménard
Successeur Jacques P. Dupuis
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(23 ans, 11 mois et 17 jours)
Élection 12 septembre 1994
Réélection 30 novembre 1998
14 avril 2003
26 mars 2007
8 décembre 2008
4 septembre 2012
7 avril 2014
Circonscription Westmount–Saint-Louis
Législature 35e, 36e, 37e, 38e, 39e, 40e et 41e
Prédécesseur Nouvelle circonscription
Successeur Jennifer Maccarone

(8 ans, 9 mois et 10 jours)
Élection 2 décembre 1985
Réélection 25 septembre 1989
Circonscription Saint-Louis
Législature 33e et 34e
Prédécesseur Harry Blank
Successeur Circonscription abolie
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Diplômé de Université Concordia

Président de l'Assemblée nationale du Québec

En 2020, la RTBF fait état d'allégations d'attouchements sexuels contre l'ex-président de l'Assemblée Nationale du Québec[2].

Biographie

En 2018

Il est élu à l'Assemblée nationale pour la première fois lors de l'élection générale québécoise de 1985. Il est alors député de Saint-Louis, circonscription qui prend le nom de Westmount–Saint-Louis en 1994.

Dans le gouvernement Daniel Johnson, il est ministre de l'Éducation du au .

Dans le gouvernement Jean Charest, il est le ministre de la Sécurité publique du au . Il a notamment fait face à la crise de Kanesatake à la suite de l'expulsion violente du chef mohawk James Gabriel. Il est finalement destitué de son rôle de ministre mais continue toujours de siéger comme libéral. De 2007 à 2011, il est deuxième vice-président de l'Assemblée nationale. Pendant cette période, il participe à de nombreuses délégations comme celle de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie. Depuis le , il exerce la fonction de président de l'Assemblée nationale.

Le , il s'offusque publiquement dans un discours au Parlement que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ait arrêté le député Guy Ouellette sans que des accusations n'aient été portées six jours plus tard. « Qu'on accuse ou qu'on s'excuse. Sinon, cette Assemblée devra prendre les moyens pour défendre les fondements mêmes de son existence[3]. »

Le , il admet qu’il «paie la traite» chaque fois qu'il part en mission. «Mais on n’est pas dans l’orgie du 12e siècle dans la Toscane avec la famille Médicis», a rétorqué le député libéral de Westmount-Saint-Louis [4].

Le , il annonce son retrait de la vie politique après 33 années de service à titre de député[5].

En mai 2020, l'ex-élue belge Emily Hoyos allègue dans les médias belges que Jacques Chagnon lui aurait fait des attouchements sexuels non-désirés.[6]

Honneurs

Notes et références

  1. « Jacques Chagnon accède à la présidence de l'Assemblée nationale », Radio-Canada, (lire en ligne)
  2. « Sexisme en politique belge: les travers des travées parlementaires », sur RTBF Info, (consulté le )
  3. Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Le député Guy Ouellette dénonce un « coup monté » de l'UPAC », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  4. Zone Politique - journaldequebec.com, « Jacques Chagnon reconnaît qu’il «paie la traite» aux députés », sur journaldequebec.com (consulté le )
  5. « Jacques Chagnon tire sa révérence », Le Quotidien, (lire en ligne, consulté le )
  6. Alexandre Robillard, « Chagnon nie des allégations d’attouchements sexuels », sur Le Journal de Québec (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • « Jacques Chagnon », sur www.assnat.qc.ca, Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
  • Portail de la politique québécoise
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