Jacques Abramoff

Jacques Abramoff (1927-1997) homme d'affaires et philanthrope, né à Tachkent (Ouzbékistan), a émigré en France après la révolution russe. Il a vécu en Principauté de Monaco de 1950 à 1997.

Pour les articles homonymes, voir Abramov.

Il s'est investi avec succès dans divers secteurs d'activités : les produits d'entretien, le textile, le plastique, l'agroalimentaire, la publicité.

Inventeur, il a déposé de nombreux brevets, tels que le premier bouchon de plastique en remplacement du bouchon de liège, les premiers liens et attaches crantés LASS'O en plastique devenus irremplaçables dans beaucoup de secteurs et la première brosse à dents électrique (la liste n'est pas exhaustive).

Ses nombreuses sociétés, PAP, Saint-Léon de Latour, Pilote publicité, Tuxan, Difan, 5 Continents, Naturalis Textilium, Socopal, Abramoff Brothers, ont marqué leur temps par leurs produits, leurs idées, leurs technologies.

Biographie

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2021). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Ayant de grandes difficultés à convaincre les deux producteurs de yaourts Chambourcy et Danone d'acheter ses nouvelles attaches crantées LASS'O, Jacques Abramoff leur propose un nouveau concept de vente de leur yaourt par 4 et 6, qui jusqu'à ce jour se vendait à l'unité.

Se refusant de changer leurs « habitudes commerciales », malgré l'idée révolutionnaire pour l'époque, Jacques Abramoff leur « forcera la main » en leur envoyant « gracieusement » et pendant plusieurs mois des camions entiers de ses fameuses attaches LASS'O. Cette manœuvre eu l'effet escompte, Chambourcy et Danone utiliseront les attaches et multiplieront leur chiffre d'affaires par 4 voire par 6, sans aucun investissement sans aucune publicité. [réf. nécessaire]

Depuis ce jour, des centaines de millions de pièces furent commandées à la société PAP (Petits Articles Plastiques).

Spécialiste du droit des marques, il entama de nombreuses procédures, dont voici les deux plus connues :

  • 1967 - Willy Bonnie, président de Henkel Belgique (société fabricante et conceptrice des premières lessives pour machine à laver) est contacté par Jacques Abramoff pour un problème de l'utilisation d'une marque prêtant à confusion.

Un an plus tard, Henkel accepte de retirer sa marque DIXAN. Quelques mois plus tard, M. Willy Bonnie rencontre Jacques Abramoff dans les salons de l'Hôtel de Paris à Monaco, et lui remet un chèque de plusieurs millions de dollars, pour le remercier de ne pas avoir exigé d'indemnités. Ce chèque sera tout simplement refusé par Jacques Abramoff. Ne comprenant pas sa réaction, M. Willy Bonnie lui demandera « s'il s'agit d'une déclaration de guerre ? » Ce à quoi Jacques Abramoff répondra, « non, c'est une déclaration d'amour »…

Il s'ensuivra une longue et fructueuse amitié entre les deux hommes.

  • 1979 - Contre la firme Promodès, dont la filiale Hypermarché Continent avait utilisé sa marque 5 Continents. Après une bataille juridique de près de 14 ans, le géant Promodès s'incline en 1993, en perdant devant la Cour d'appel de Paris, devant Jacques Abramoff.

Eu égard au risque financier et à la catastrophe économique pour le Groupe Promodès si l'application de l'arrêt de la cour d'appel avait dû être applique a la lettre, Promodès se rapproche de Jacques Abramoff et lui demande de ne pas faire appliquer cet arrêt. Il naîtra de cette rencontre un protocole d'accord qui permettra au groupe Promodès d'utiliser, sous certaines conditions, la marque Continent. Protocole d´accord entre 5 Continents et Promodes

  • 1950 - Durant toute l'année de deuil de son père Albert Abramoff, il fut l'élève particulier d'un des grands génies juifs de ce siècle, le mystérieux monsieur Chouchani, qui a fortement influencé son mode de pensée et sa vie.

Liens internes

Liens externes

  • Portail des entreprises
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.