Jacques Léonard Muller
Jacques-Léonard Muller, né le à Thionville (Luxembourg français), mort le à Saintes (Charente-Maritime), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
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Jacques Léonard Muller | |
Naissance | Thionville (Moselle) |
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Décès | Saintes (Charente-Maritime) |
Origine | France |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1760 – 1814 |
Commandement | Armée des Pyrénées occidentales Armée des Alpes |
Conflits | Guerres de la Révolution Guerres de l'Empire |
Distinctions | Baron d'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 33e colonne. |
Autres fonctions | Inspecteur de l’infanterie |
Carrière sous l’Ancien Régime
Il est admis à la solde comme enfant de troupe dans le régiment suisse de Courten le , il devient soldat le , sous-lieutenant quartier-maître le , puis lieutenant le . Il sait réprimer une émeute populaire à Dijon, devient chevalier de Saint-Louis le .
Révolution française
Il passe capitaine le , lieutenant-colonel commandant le 1er bataillon de chasseurs francs du Nord formé par lui le , combat à Jemmapes le . Il passe colonel du 77e régiment d'infanterie le . Il est nommé adjudant-général chef de brigade le puis général de brigade le .
Il devient chef d’état-major de l’armée des Pyrénées occidentales le , est confirmé dans cet emploi le . Il est nommé provisoirement général de division par les représentants du peuple le , puis provisoirement par les mêmes représentant commandant en chef de l’armée des Pyrénées occidentales le et en prend le commandement le suivant.
Il commande provisoirement la division de Saint-Jean-de-Luz à la place de Delalain le et il y est maintenu par les représentants du peuple malgré l’arrêté du comité de Salut Public qui y nomme Alexandre Dumas père. Il repousse les Espagnols du « camp des Sans Culottes » le puis est confirmé dans le grade de général de division par le comité de salut public le . Il s’empare de la vallée de Bastan le , franchit la Bidassoa et s’empare de Saint-Martial et d’Irun le , puis fait capituler Fontarabie.
Il est nommé commandant en chef de l’armée des Alpes le et quitte son commandement de l’armée des Pyrénées occidentales le . Il est autorisé à prendre sa retraite pour cause de maladie et cesse ses fonctions le . Il est admis au traitement de réforme le et remis en activité le . Il commande la 12e division militaire à la place de Victor le , prend son commandement le puis il est appelé auprès du Directoire le . Il devient inspecteur d’Infanterie à l’Intérieur le , il est nommé provisoirement commandant en chef d’une armée rassemblée sur le Rhin le , Il en prend le commandement le puis occupe Heidelberg et bombarde Philippsbourg le mais est forcé d’en lever le siège le d’où son remplacement dans son commandement le .
Il commande la 7e division de l’armée du Rhin sous Lecourbe du au .
Consulat et Premier Empire
Sous le Consulat, il continue sa carrière à l’inspection des armées : d’abord à la 12e division à Nantes le , puis à la 15e division militaire le , à la 23e division militaire en Corse le puis à la réserve de l’armée d’observation du Midi le . Il est nommé provisoirement lieutenant d’armée par Murat le puis il est en disponibilité le . Il est nommé inspecteur général de l’infanterie le , il sert en cette qualité en Hollande, en Italie, sur les côtes de la Belgique et dans la 1re division militaire. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le [1].
Il est inspecteur général des 16e et 24e divisions militaires le puis de la Légion polonaise le . Il est rappelé à Paris le , devient baron de l’Empire le puis est admis à la retraite et se retire à Saintes le où il meurt le .
Distinctions
Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 33e colonne (l’Arc indique MULLER).
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
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