Jérôme Laffont

Après des études à Lourdes[1] puis Toulouse, Jérôme Laffont s'installe à Bruxelles en 2001 et intègre l'école supérieure des Arts INSAS, dans la section Réalisation. En 2005, il en sort diplômé avec distinction.

Son film de fin d’études, le documentaire Au cœur du chaud, des vestiges et des hommes (2005)[2], traitait de la fermeture d’un haut fourneau dans la région liégeoise. Il a été sélectionné dans une vingtaine de festivals.

Il est également coréalisateur avec Marie-France Collard et Foued Bellali, du documentaire de long-métrage Résister n’est pas un crime [3](2008) sur l’utilisation abusive des lois antiterroristes en Belgique. Le film a été diffusé en salles en Belgique[4] et en France[5].

En 2009, il réalise Algérie, Images d’un combat[6], produit par Michel Khleifi. Dans ce documentaire, il dresse le portrait du cinéaste et militant français René Vautier, et évoque l'engagement de ce dernier durant la guerre d'Algérie. Ce film a été sélectionné dans une cinquantaine de festivals et a reçu des prix au Festival Filmer à tout prix, au Festival du film méditerranéen de Lunel (aujourd'hui "Festival Traversées"[7]) et aux Journées Cinématographiques d'Alger.

En 2010, il rejoint Les Productions du Verger, société au sein de laquelle il a produit de nombreux films.

Jérôme Laffont a également collaboré en 2010 avec la compagnie de théâtre Le Groupov[8] de Jacques Delcuvellerie.

En 2012, il coréalise avec Daniel Petry un film de commande pour la télévision belge: André Renard, trois moments d'un parcours syndical[9] . Ce documentaire sur André Renard s'interroge sur la politique fédérale belge, née au lendemain des grandes grèves de l'Hiver 1960-61. Le film est coproduit par le Gsara et la RTBF[10].

En 2017, Jérôme Laffont réalise Les Mains Libres[11], sur l'artiste Frans Masereel. À travers un portrait libre[12] du graveur et peintre belge, le film interroge les liens étroits qu'entretiennent l'Art et l'engagement. Ce documentaire de long-métrage produit par Les Productions du Verger, Michigan Films et Supermouche Productions, a été diffusé au cinéma Le Flagey[13] et à la Cinematek[14] en juin 2017. Il est également diffusé à la RTBF dans l'émission "Tout le Baz'art"[15]. Le film est encore beaucoup diffusé en Belgique en 2018, le plus souvent lors de séances suivies d'un débat avec le réalisateur[16].

En 2020, il réalise avec Joachim Thôme un documentaire sur le retable de l'Agneau Mystique intitulé La Tentation du Réel: l'Agneau mystique des frères Van Eyck. Ce documentaire interroge le réalisme révolutionnaire de la peinture de Hubert et Jan Van Eyck en confrontant des historiens de l'Art à de grandes projections des détails de la peinture. Le film propose également une rencontre avec le peintre anglais David Hockney durant laquelle celui-ci évoque ses théories controversées (en) sur le chef-d’œuvre des Van Eyck. Ce documentaire de long-métrage produit par Les Productions du Verger, Visualantics et Supermouche Productions, a été diffusé sur Arte[17] et sur la RTBF[18]^,[19]. Une interview de Jérôme Laffont et Joachim Thôme a également été diffusée dans l'émission "Tout le Baz'art" en mai 2020[20]. Le documentaire est diffusé en janvier 2021[21] au Musée du Louvre, dans le cadre des Journées Internationales du Film sur l'Art (JIFA).

Depuis 2015, Jérôme Laffont fait partie du comité belge de la Société civile des auteurs multimédia (SCAM)[22].

• 2005: Au cœur du chaud, des vestiges et des hommes (film de fin d'études)
• 2008: Résister n’est pas un crime (coréalisation avec Marie-France Collard et Foued Bellali)
• 2009: Algérie, Images d’un combat
• 2012: André Renard, trois moments d'un parcours syndical
• 2017: Les Mains Libres
• 2020: La Tentation du Réel: L'Agneau Mystique des frères Van Eyck.

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