Issas
Les Issas (somali : Reer Sheikh Ciise, arabe : عيسى) sont un clan somali du nord, une subdivision des Dir[2], l'une des cinq grandes « confédérations claniques » des Somalis. Ils habitent principalement dans le sud de Djibouti, au nord-est de la Somaliland et dans l'est de l'Éthiopie.
Pour les articles homonymes, voir Issa (homonymie).
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470 000[1] (juin 2018) |
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2 700 000[réf. nécessaire] |
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300 000[réf. nécessaire] |
Population totale | 3 470 000 |
Langues | Somali, Arabe |
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Religions | Islam (100%) sunnite |
Ethnies liées | Somalis |
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Les Issas parlent somali[3], une langue couchitique.
Organisation sociale et politique
Les relations entre les groupes et à l'intérieur de ceux-ci sont réglementées par un droit appelé xeer. Il organise en particulier le paiement des indemnités dues pour les blessures et décès, le prix du sang (diyya). Pour Ali Moussa Iye, ce droit pénal est la base du contrat politique de la « démocratie pastorale » issa[4].
Subdivisions
Les Issas seraient divisés selon les différentes branches suivantes[5] :
- Ēlēye' (Musse et Mamassan)
- Hawlagadee (Walāldōn)
- Hōlle (Fūrlabe)
- Hōrrōne
- Wakhron(Ūrweyne)
- Wardīq
Personnalités Issas
- Ali Calegueh ,ancêtre éponyme du sous-clan des Waladones, il fait partie du mythe fondateur des Issas.l'histograhie Issa le place dans un rôle central de héros libérateur.
- Mahmoud Harbi Farah est un homme politique de la Côte française des Somalis, né vers 1921 aux environs d'Ali Sabieh, et mort le dans un accident d'avion au-dessus de l'Italie.
- Hassan Gouled Aptidon (né officiellement à Djibouti le 15 octobre 1916, mais sans doute vers 1908-1910 à guerisa[6]; mort le 21 novembre 2006), est un homme politique de la Côte française des Somalis, du Territoire français des Afars et des Issas puis de la République de Djibouti.
- Ismaïl Omar Guelleh (en somali, Ismaaciil Cumar Geelle ; en arabe, اسماعيل عُمر جليه), également désigné par ses initiales « IOG », né le 27 novembre 1947 à Aïchacaa, en Éthiopie, est un homme politique djiboutien, neveu de Hassan Gouled, et président de la République depuis 1999
- Djama Elmi God, célèbre artiste peintre Djiboutien.
- Nima Djama Miguil est une chanteuse et personnalité politique djiboutienne.
- Mohamed Djama Elabeh est un homme politique de la Côte française des Somalis, du Territoire français des Afars et des Issas puis de la République de Djibouti.
- Idriss Farah Abaneh est un homme politique de la Côte française des Somalis, du Territoire français des Afars et des Issas puis de la République de Djibouti.
- Hussein Ahmed Salah est marathonien Djiboutien.
- Abdourahman Ali Waberi, né en 1965 à Djibouti, est un écrivain franco-djiboutien d'expression française.
- Aden Robleh Awaleh, né en 1941 à Ali Sabieh et décédé le à Djibouti, était un homme politique djiboutien
- Moussa Ahmed Idriss, né en 1933 à Doudah, est un homme politique, ancien député de la Ve République, élu dans la circonscription de la Côte française des Somalis (CFS), devenue la République de Djibouti
- Mohamed Houssein Kahin dit « Fantas » est né en 1934 à Djibouti fut le secrétaire du Comité Directeur du P.M.P Il est défini comme un membre actif voire virulent du Parti du Mouvement Populaire.
- Djama Mahamoud Boreh est un indépendantiste Djiboutien né à Djibouti.
<<Il était le bras droit et l'ami de mahamoud harbi dans la lutte pour l'indépendance de djibouti>>
Il etait le co-fondateur membres de front de libération des côtes de Somalis(flcs).
Il est mort dans un attentat d'avion avec son ami de lutte où la cellule africaine de l'elyssé était lié
Notes et références
- « Membres africains du FCSA : Djibouti », sur focac.org, .
- (en) Preston King, An African Winter, Puffin, (ISBN 0-14-052365-0), p. 169.
- Mohamed Diriye Abdullahi [2001], Le somali, dialectes et histoire, Université de Montréal, PhD de linguistique sous la direction de Kathleen Connors.
- Ali Moussa Iye [1988].
- (en) I. M. Lewis, « Notes on the Social Organisation of the ʿĪse Somali », Rassegna di Studi Etiopici, vol. 17, , p. 69–82.
- Absieh Omar Warsama, Botbol (Maurice), Djibouti : les institutions politiques et militaires, La Lettre de l’océan Indien, Paris, 1986. Il n'existe pas d'état civil à Djibouti pour les «indigènes» avant 1935, ce qui explique l’imprécision de dates de naissance souvent établies a posteriori.
Voir aussi
Bibliographie
- Ali Moussa Iye, Le Pouvoir du verbe et la force de la loi : étude du Xeer, contrat socio-politique des pasteurs issas, thèse de sciences politiques sous la direction de François D'Arcy, université de Grenoble 2, 1988
- Ali Moussa Iye, Le verdict de l’arbre. Le xeer issa : essai sur une démocratie endogène africaine, Achères, Dagan (1re éd. Dubaï, International printing Press, 1990), 2014, 334 p.
Articles connexes
Liens externes
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