Isidore Bonheur
Isidore Jules Bonheur, né le à Bordeaux, mort le à Paris 11ème[2], est un peintre et sculpteur français.
Biographie
Isidore Jules Bonheur est le second fils[3] et le troisième enfant du peintre Raymond Bonheur (1796-1849) et de son épouse née Sophie Marquis (1797-1828)[4]. Sa mère meurt un an après sa naissance. Son père se remarie et aura en 1830 une fille de sa nouvelle épouse, Juliette Bonheur, qui deviendra également peintre et épousera en 1852, le fondeur d'art François Hippolyte Peyrol (1832-1921). Sa famille est composée d'artistes dont la représentante la plus connue est l'artiste peintre Rosa Bonheur, l'aînée de la fratrie. Isidore reçoit d'abord un apprentissage artistique de son père Raymond et de sa sœur aînée Rosa, puis, en 1849, il entre à l'École des beaux-arts de Paris. Après avoir pratiqué la peinture et envoyé au Salon de 1848 un Cavalier africain attaqué par une lionne, il s'oriente vers la sculpture animalière.
Son groupe Combat de taureaux est remarqué au Salon de 1850. Il obtient plusieurs médailles dans les Salons et une médaille d’or lors de l’Exposition universelle de 1889 à Paris.
Collections publiques

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Peintures
- Deux Paysages, musée des beaux-arts de Bordeaux[5]
France
- Paris, musée d'Orsay[6]
- Ours, bronze, Paris, musée d'Orsay[7],[8]
- Cavalier arabe enlevant deux lionceaux, vers 1875, bronze
- Tigre, bronze
- Renard couché, ou Renard à l'affût
- Lévrier galopant emportant un lièvre, bronze
- Lion marchant, bronze, Paris, musée du quai Branly[9]
- Les Taureaux, 1865[10] puis exposés à l'exposition universelle de 1878, fonte de fer de la fonderie du Val d'Osne, aujourd'hui à l'entrée du parc Georges-Brassens dans le 15e arrondissement de Paris[11]
- Gladiateur à cheval, 1866, fonte posthume de 1902, Paris, centre hospitalier Sainte-Anne
- Lion, 1867, façade du palais de justice de Paris, place de Harley
- Cerf, biche et faon marchant, bronze, Paris, Mobilier national[12]
- Musée des beaux-arts de Nantes
- Le cerf, bronze, Musée d'art et d'archéologie du Périgord, Périgueux[20]
- Zèbre attaqué par une panthère, 1855, bronze, château de Fontainebleau
- Chienne, fonte, musée municipal de Saint-Dizier[21]
- Bétail au pâturage , haut-relief en bronze, musée d'art et d'histoire de Toul
États-Unis
- New York, musée d'art Dahesh
- Le Salon du cheval, 1901, bas-relief en bronze d'après Rosa Bonheur[22]
- Labour dans le Nivernais, 1901, bas-relief en bronze d'après Rosa Bonheur
- Oie se désaltérant dans un seau, bronze, Baltimore, Walters Art Museum
Pologne
- Un Taureau, vers 1865, bronze, musée national de Varsovie
- Œuvres d'Isidore Jules Bonheur
- Oie se désaltérant dans un seau, bronze, Baltimore, Walters Art Museum.
- Chienne, musée municipal de Saint-Dizier.
Salons
- 1848 : Cavalier africain attaqué par une lionne, huile sur toile.
- 1850 : Combat de taureaux, sculpture.
- 1865 : Les Taureaux, sculpture.
Réception critique
- « Ses dessins et ses toiles montrent cette recherche du volume et du trait synthétique propre aux études des sculpteurs. Le peintre, en effet, pratique aussi la ronde-bosse, et, pour bien montrer sa double préoccupation, envoie au Salon de 1848 une toile et un plâtre du même sujet : Cavalier africain attaqué par une lionne. Au reste, il sacrifie peu à peu la peinture à la sculpture. » - Gérald Schurr[23]
Notes et références
- Chevalier de la Légion d'honneur, Archives nationales, site de Paris, base de données Léonore
- Archives de Paris, décès au 11e arrondissement, acte n°4360 du 20/11
- Après Auguste Bonheur.
- Alain Garric, Isidore Bonheur, généalogie, Généanet
- « Deux Paysages », notice no 000PE020198, base Joconde, ministère français de la Culture
- Œuvres d'Isidore Jules Bonheur conservées au musée d'Orsay.
- « Ours », notice no 000SC013044, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice du musée d'Orsay
- « Lion marchant », notice no 000SC013043, base Joconde, ministère français de la Culture
- Vue d'une partie des œuvres exposées au Salon de 1865 sur le site Culture.gouv.fr - On remarque les deux taureaux d'Isidore Bonheur et une réduction du Vercingétorix d'Aimé Millet.
- Recherche sur la paternité contoversée des taureaux sur le site Worldfairs.info] - Une confusion est souvent faîte entre les taureaux de Bonheur et ceux d'Auguste Caïn, eux aussi exposés en 1878.
- Notice du musée d'Orsay
- « Vache défendant son veau contre un loup », notice no 000SC021254, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Renard à l'affût », notice no 000SC021255, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Un chien », notice no 000SC021193, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Un taureau », notice no 000SC021192, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Un lion », notice no 07430004877, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Une lionne », notice no 07430004876, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice du musée d'Orsay
- « Découvrir une œuvre du MAAP », À Périgueux, no 14, juin-juillet 2016, p. 24.
- « Chienne », notice no M0323007343, base Joconde, ministère français de la Culture
- Musée d'art Dahesh, « Le Salon du cheval » dans les collections
- Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, 1976, vol.3, page 72.
Annexes
Bibliographie
- Maurice Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Arts et métiers graphiques, Paris, 1972.
- Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, vol.3, 1976.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.2, Gründ, 1999.
- Marie Borin, Rosa Bonheur, biographie, Pygmalion, 2011.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Bridgeman Art Library
- Galerie nationale de Finlande
- Musée d'Orsay
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (da + en) Kunstindeks Danmark
- (en) National Gallery of Art
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
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