Auguste Bonheur

Auguste Bonheur[1], né le à Bordeaux et mort le à Meudon (quartier de Bellevue)[2], est un peintre paysagiste et animalier français.

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Biographie

Paysage d'Auvergne entre 1848 et 1852, Brooklyn Museum, New York.

Auguste Bonheur est le frère cadet de Rosa Bonheur et premier fils de Raymond Bonheur (1796-1849), artiste peintre, et de son épouse Sophie Marquis, qui meurt trois ans après la naissance de son quatrième enfant, Juliette, en 1830. Juliette sera également artiste peintre et épousera en 1852 le fondeur d'art François Hippolyte Peyrol (1832-1921). La famille Bonheur habite à Magny-les-Hameaux dans l'actuel département des Yvelines.

Auguste Bonheur est admis à l'École des beaux-arts de Paris en 1848 dans l'atelier de Paul Delaroche[3]. Comme sa sœur, Rosa, il se spécialise dans la peinture animalière.

Il débute au Salon de 1845. En 1852, il obtient une médaille de troisième classe pour ses paysages Les Côtes de Brageac (Cantal) et Les Environs de Mauriac (Cantal), et une médaille de première classe en 1861. Dans les années 1860 il voyage en Écosse. Marié, il a un fils prénommé Raymond Bonheur qui deviendra compositeur de musique, familier d'André Gide et confident de Claude Debussy.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867[4].

Partisan de la Commune de Paris, il combat dans la Garde nationale et est fait prisonnier par Versailles (Le Vengeur, 21 mai 1871).

Collections publiques

Élèves

Salons

  • 1845, première participation.
  • 1852, Les Côtes de Brageac (Cantal) (médaille au Salon de 1852), Les Environs de Mauriac (Cantal), (médaille au Salon de 1852)
  • 1857, Paysage, souvenir de Basse-Bretagne
  • 1859, Un abreuvoir en Bretagne
  • 1861, La Sortie du pâturage, Auvergne, L'Arrivée à la foire (Auvergne), Rencontre de deux troupeaux (Pyrénées)
  • 1863, Un ruisseau en Auvergne
  • 1864, Le Retour de la foire (no 195)
  • 1866, Le Dormoir

Expositions, galeries

Iconographie

  • Vers 1863, Portrait d'Auguste François Bonheur par Adolphe Dallemagne (1811-1882), musée des beaux-arts de San Francisco.

Réception critique

  • Théophile Gautier dans Le Moniteur universel en 1861.
  • Émile Zola dans sa critique du Salon de 1866 écrit « Les deux tableaux de monsieur Auguste Bonheur prennent la première place parmi les animaliers, on trouve en eux toutes les qualités d'un talent sérieux développé à travers des études consciencieuses. M. Bonheur porte un nom bien connu qui aurait pu le rendre célèbre s'il n'avait pas son aîné, star de la famille. »

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • G. Sabron, Les Peintres paysagistes bordelais du XIXe siècle au musée des beaux-arts de Bordeaux , mémoire de l'histoire de l'art, Bordeaux, 1983, p. 32, no 15.

Liens externes

Notes et références

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