Injoux-Génissiat

Injoux-Génissiat est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Injoux-Génissiat

Le barrage de Génissiat.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Bellegardien
Maire
Mandat
Denis Mossaz
2020-2026
Code postal 01200
Code commune 01189
Démographie
Gentilé Génissiatus, Cratous, Injolans, Chaillans
Population
municipale
1 125 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 33″ nord, 5° 46′ 08″ est
Altitude Min. 266 m
Max. 1 342 m
Superficie 29,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valserhône
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Injoux-Génissiat
Géolocalisation sur la carte : Ain
Injoux-Génissiat
Géolocalisation sur la carte : France
Injoux-Génissiat
Géolocalisation sur la carte : France
Injoux-Génissiat
Liens
Site web mairie-injouxgenissiat.fr

    Les habitants de Génissiat sont appelés les Génissiatus, ceux de Craz les Cratous ceux d’Injoux restent les Injolans ou les Indiolans et ceux de Chaix les Chaillans.

    Géographie

    Présentation

    La commune d’Injoux-Génissiat, située à 12 km au sud de Bellegarde-sur-Valserine, est entourée par celles de Billiat au nord, d’Hotonnes (chef-lieu de Haut-Valromey) à l’ouest, de Surjoux et de Lhôpital au sud. À l’est, le Rhône constitue la limite avec la Haute-Savoie.

    Altitude :

    • barrage de Génissiat : 375 m ;
    • école d’Injoux : 553 m ;
    • Col de Richemond : 1 036 m ;
    • Crêt du Nû : 1 351 m ;
    • Chaix 615 m ;
    • Le poteau 517 m ;
    • La Tullières et Bourbouillon 512 m ;
    • Sous les bois 610 m ;
    • Craz 671 m ;
    • Lingiaz 567 m ;
    • Bériaz 520 m.

    Communes limitrophes

    Billiat Saint-Germain-sur-Rhône (Haute-Savoie)
    Haut-Valromey N Franclens (Haute-Savoie)
    O    Injoux-Génissiat    E
    S
    Lhôpital Surjoux

    Urbanisme

    Typologie

    Injoux-Génissiat est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), prairies (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), zones urbanisées (3,3 %), terres arables (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La commune est le résultat de la fusion des communes de Craz et d'Injoux le .

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Injoux-Génissiat est membre de la communauté de communes du Pays Bellegardien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Valserhône. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Valserhône pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].

    Administration municipale

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1973 mars 1983 René Neyret PCF  
    mars 1983 juin 2004[11] Crescenzo Roland Méola PCF agent de maîtrise
    juillet 2004 juin 2010 Jean-Luc Demarquet    
    juin 2010 juin 2020 Albert Cochet    
    juillet 2020 en cours Denis Mossaz DVG Employé

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 1 125 habitants[Note 4], en diminution de 0,44 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    324351418470623701774772730
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    737733756701677731700721660
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5735475194253443523791 612921
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    8417888517509409709341 0521 144
    2018 - - - - - - - -
    1 125--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le village réserve quelques activités sportives : plaine de jeux, stade de foot, danse dans la salle polyvalente, athlétisme, terrain de tennis, terrains de boules et étang de pêche.

    Économie

    La première activité économique est le barrage de Génissiat, gros producteur d’électricité. Autrement, deux fermes sont encore exploitées, des commerces (boucherie, boulangerie). La commune a une carrière pour construire des maisons et elle est exploitée par la société SCREG (qui fait partie du groupe Bouygues). L’ensemble de la commune compte une dizaine d'artisans : peintre, boucher, boulanger, menuisier et plombier. Il y a aussi un médecin, architecte et une pension canine.

    Il y a aussi un certain nombre de travailleurs frontaliers qui travaillent en Suisse.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Saint-Martin de Génissiat.
    • Château des nobles de Génissiat
    Le château est cité au début du XIVe siècle. En 1344, il passe par mariage à Pierre de Coucy qui en fait aveu au comte de Savoie.
    • Le barrage de Génissiat a été le premier grand barrage hydroélectrique d’Europe lors de sa construction : début des travaux en 1936, mise en eau en 1948. Cet aménagement de type ‘’poids ‘’, c'est-à-dire constitué d’une masse de béton stable par son propre poids, créé une retenue de 23 kilomètres, et l’usine hydroélectrique est située au pied du barrage. À voir : l’évacuateur de crues de surface située rive droite : long canal se terminant en <<saut en ski spectaculaire>>. Malheureusement les visites à l’intérieur des bâtiments sont annulées à cause du plan vigipirate. La commune s’étend sur une surface d’environ 30 km2. La commune est la 3e plus grande du canton de Bellegarde, en superficie et en population. Elle est constituée de 3 villages – Injoux, Génissiat et Craz et 6 hameau Chaix, Béria, Lingiaz La Tullières Balavant et Bourbouillon. Une forêt communale occupe 200 hectares de la commune. Le point culminant est au crêt du nu à 1 351 m. Pour ce qui et de la faune les chevreuils et les sangliers vivent dans nos bois mais aussi beaucoup d’oiseaux comme le pic noir, le Gélinotte des bois, la bondrée apivore et le circaète, sans compter les innombrables, mésanges, rouges- gorges.
    • Le four à pain de Chaix (entièrement rénové) est régulièrement utilisé.
    • La grotte des Huguenots (ou de la Vézeronce), vers le hameau de Bériaz. Anciennement connue jusqu'au premier siphon la suite de la cavité a été découverte par les spéléos de Genève de 1973 à 1975 ayant franchi le siphon après pompage ou en plongée[16]. En 1984, les spéléos d'Hauteville installent un siphonage automatique qui fonctionne jusqu’en 1989, explorent quelques prolongements et réalisent un circuit avec l'entrée supérieure. Cent mètres avant son entrée, se trouve la grotte Mandrin.
    • Chapelle Saint-Martin de Génissiat.
    • Église Saint-Maurice de Craz
    • Église Saints-Laurent-et-Didier d'Injoux.

    Espaces verts et fleurissement

    Panneau d'entrée dans Génissiat et panneau attestant de l'obtention du niveau « une fleur ».

    En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[17].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « communauté de communes du Pays Bellegardien - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Injoux-Génissiat », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    11. Décédé le 21 juin 2004.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. (Article de Septfontaine (1977) sur le site http://www.palgeo.ch /spéléologie, avec des photos de la cavité dans la salle de l'Eden, après le 2e siphon de 70 m. Attention ! La grotte est très dangereuse en période de crues)
    17. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

    Voir aussi

    Article connexe

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