Ineuil

Ineuil est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Ineuil

Église Saint-Martin d'Ineuil.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Berry Grand Sud
Maire
Mandat
Patrick Bisson
2020-2026
Code postal 18160
Code commune 18114
Démographie
Population
municipale
232 hab. (2018 )
Densité 8,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 39″ nord, 2° 17′ 24″ est
Altitude Min. 158 m
Max. 188 m
Superficie 27,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaumeillant
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Ineuil
Géolocalisation sur la carte : Cher
Ineuil
Géolocalisation sur la carte : France
Ineuil
Géolocalisation sur la carte : France
Ineuil

    Géographie

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Ineuil est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,9 %), forêts (30,9 %), prairies (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes De Alneolo en 1201[8] ; Aynolium en 1246[9] ; De Ainiolio en 1335[10] ; Ynueil en 1440[11] ; La paroisse d’Ynolium, Ynuilh, 1443[11] ; La parroisse d’Yneulh en 1450[12] ; Ayneulh en 1482[12] ; Yneul en 1500[11] ; Dineul en 1567[13] ; La paroisse d’Yneul en 1610[14] ; Ineuil en 1788[15] ; Yneuil au XVIIIe siècle (Carte de Cassini).

    Histoire

    La communauté d’Ineuil est épargnée par la crise démographique qui frappe la généralité d’Issoudun au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 41 feux en 1709 à 55 en 1726[16]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[17].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Emile Merlin    
    mars 2008 En cours Patrick Bisson[18],[19]   Ancien agriculteur exploitant

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

    En 2018, la commune comptait 232 habitants[Note 3], en diminution de 3,33 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    500507558600524526488540543
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    590640660642722750768745715
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    673682682543493486458370340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    321346273269240248259234242
    2018 - - - - - - - -
    232--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin est classée monument historique[24] depuis 1862. Elle a été bâtie vers 1160-1170 et rebâtie au milieu XIIIe siècle. Le chœur et le transept surmonté d’une tour centrale datent du milieu du XIIe siècle, la nef a été reconstruite au XIIIe siècle. Elle a été restaurée vers 1880.

    Le transept donne naissance à deux absidioles en hémicycle. L’abside, de forme circulaire à l’intérieur, est polygonale à l’extérieur. Elle est reliée aux absidioles par deux segments de cercle qui enferment des secretaria, petites salles dont celle du sud sert de sacristie. Deux étroits passages berrichons, au lieu de faire communiquer le transept avec la nef, sont devenus des couloirs et conduisent l’un à la chaire, et l’autre à l’escalier du clocher. La chaire à prêcher est de pierre et a été taillée au XVe siècle.

    À noter une exceptionnelle coupole sur pendentifs et un très beau chapiteau représentant saint Éloi, plutôt rares en milieu rural, tenant d'une main une pince, de l’autre un marteau ; à côté, une figure, sans doute un ange, paraît sortir d'une gloire[25].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. A.D. 18-8 G, chapitre de la Sainte-Chapelle de Bourges.
    9. A.D. 18-1 G, archevêché de Bourges.
    10. A.D. 18-4 H, abbaye Saint-Sulpice de Bourges.
    11. A.D. 18-8 G, chapitre du Château-lès-Bourges.
    12. A.D. 18-20 G, chapitre de Dun-le-Roi.
    13. Nicolay, Description générale de Berry, p. 85.
    14. La Thaumassière, coutumes locales, p. 172.
    15. A.D. 18-C 1109, Élection d’Issoudun.
    16. Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 168
    17. Zeller, op. cit., p. 145 et 153
    18. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « L’église Saint-Martin d’Ineuil », notice no PA00096815, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. François Deshoulières, « Ineuil : Église Saint-Martin », dans Les Églises de France : Cher, Paris, Librairie Letouzey et Ané, , p. 135-138.

    Liens externes

    • Portail du Centre-Val de Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.