Je danserai si je veux
Je danserai si je veux (Bar Bahr) est un film dramatique israélo-français, réalisé par Maysaloun Hamoud, sorti en 2016.
Titre original | Bar Bahr |
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Réalisation | Maysaloun Hamoud |
Scénario | Maysaloun Hamoud |
Pays d’origine |
Israël France |
Genre | Drame |
Durée | 96 minutes |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
L'histoire du film suit le quotidien de trois jeunes femmes arabes-israéliennes en quête de liberté, qui se battent pour leur droits contre l'avis de leurs familles respectives et d'une société ultraconservatrice[1],[2].
À sa sortie, ce film a connu un immense succès en Israël, jusqu'à soulever un débat national sur la condition des femmes et l'oppression auquel elles sont confrontées[3]. Il raconte la situation féminine dans son ensemble, abordant notamment des sujets sensibles dont la perpétuité du patriarcat, le fanatisme religieux, le mariage forcé ou le viol.
Synopsis
Trois jeunes femmes sont colocataires dans un appartement à Tel-Aviv-Jaffa. L'une est fiancé à une brute. Une autre aime les filles et travaille dans un restaurant et la dernière est avocate.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre : Je danserai si je veux
- Titre original : Bar Bahr
- Titre international : In Between
- Réalisation : Maysaloun Hamoud
- Scénario : Maysaloun Hamoud
- Maquillage : Ziv Katanov
- Décors : Hagar Brotman
- Costumes : Li Alembik
- Photographie : Itay Gross
- Montage : Nili Feller, Lev Goltser
- Musique : M.G. Saad
- Production : Shlomi Elkabetz
- Sociétés de production : Channel 10, DBG, En Compagnie Des Lamas, Israel Film Council, Israel Lottery Council for Culture and Art, Yes
- Sociétés de distribution : Alma Cinema, Paname Distribution
- Pays d'origine : Israël, France
- Langues : Hébreu, arabe
- Format : Couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital - 35 mm
- Genre : Drame
- Durée : 96 minutes (1 h 36)
- Dates de sortie en salles :
Distribution
- Mouna Hawa : Leila Bakhr
- Sana Jammelieh : Salma
- Shaden Kanboura : Noor
- Mahmud Shalaby : Ziad Hamdi
- Henry Andrawes : Wissam
- Ashlam Canaan : Dounia
- Aiman Daw : Saleh
- Khawlah Hag-Debsy : la mère de Salma
- Amir Khoury : George, le frère de Salma
- Firas Nassar: Rabia
- Samar Qupty : Rafif
- Eyad Sheety : Mahmoud, le père de Noor
Autour du film[4]
Anecdotes
- Le titre du film en version internationale est In Between. Il signifie en français "entre-deux", pour dénoncer la manière dont les trois héroïnes sont prises entre deux cultures en tant que palestiniennes vivant à Tel-Aviv-Jaffa en Israël.
- L'attitude des personnages de Je danserai si je veux sur leur tenue vestimentaire ou leur façon de se comporter évoquent la résistance palestinienne. La réalisatrice Maysaloun Hamoud avoue s'être inspirée des gens de son entourage et de son expérience avec ces derniers pour créer les personnages de son film.
- Pour l'acteur Mahmud Shalaby, Je danserai si je veux révèle plus précisément la jeunesse palestinienne, urbaine et trentenaire, vivant surtout à Tel-Aviv-Jaffa, Haïfa et Jérusalem.
Critiques
En regard du box-office, Je danserai si je veux a été bien accueilli par la critique. Il est évalué à 3,4/5 pour 22 critiques de presse sur Allociné.
« À mi-chemin entre l’efficacité narrative des séries télé et le documentaire, restituant les codes et la langue d’une jeunesse noctambule et frondeuse, le film saisit avec un certain panache l’état de colère d’une communauté de femmes arabes victimes de discriminations raciales et sexistes. »
— Romain Blondeau, Les Inrockuptibles, 7 avril 2017[5]
« Leur courage face à la violence de leurs proches émeut quand elles finissent par faire cause commune contre ceux qui les oppressent. »
— Caroline Vié, 20 minutes, 11 avril 2017[6].
« Maysaloun Hamoud aurait pu tomber dans la caricature, d’autant que chacune de ses héroïnes représente un courant religieux, mais elle s’en sort joliment bien. Son film dégage une énergie et un humour qui atténuent la gravité du propos. »
— Alexandra Schwartzbrod, Libération, 11 avril 2017[7].
« Formidable ode à la libération des femmes musulmanes, ce film enlevé, remarquablement interprété par trois comédiennes drôles et émouvantes, et rythmé aux sons de l'électro locale (...). Un formidable message pour la tolérance et la paix. »
— Renaud Baronian, Le Parisien, 12 avril 2017[8].
Distinctions
Date | Distinction | Catégorie | Nom | Résultat |
---|---|---|---|---|
2016 | Festival international du film de Toronto[9] | Prix NETPAC | Maysaloun Hamoud | Lauréat |
Zinemaldia[10] | Prix Sebastiane | Lauréat | ||
Prix L'Autre Regard | Lauréat | |||
Prix de la Jeunesse | Lauréat | |||
Festival international du film de Haïfa | Meilleur premier long métrage | Lauréat | ||
Prix d'Interprétation | Mouna Hawa, Sana Jammelieh, Shaden Kanboura | Lauréat | ||
2017 | Festival international du film de Palm Springs | Prix Nouvelles voix et nouvelles visions | Maysaloun Hamoud | Nomination |
Festival international du premier film d'Annonay | Grand prix du jury | Je danserai si je veux | Lauréat | |
Prix du public | Lauréat | |||
Festival du film de Glasgow | Prix du public | Maysaloun Hamoud | Lauréat | |
Kosmorama | Prix des nouveaux réalisateurs | Lauréat | ||
Festival international du film d'Istanbul | Prix FIPRESCI | Lauréat | ||
Tulipe d'or | Nomination | |||
Festival international du film de Berkshire | Prix du jury | Nomination | ||
Festival international du film d'Odessa | Duc d'or du meilleur film | Nomination | ||
Ophirs du cinéma | Meilleure actrice | Shaden Kanboura | Lauréat | |
Meilleure actrice dans un second rôle | Mouna Hawa | Lauréat | ||
Meilleur film | Je danserai si je veux | Nomination | ||
Meilleur réalisateur | Maysaloun Hamoud | Nomination | ||
Meilleur scénario | Nomination | |||
Meilleure photographie | Itay Gross | Nomination | ||
Meilleur montage | Lev Goltser, Nili Feller | Nomination | ||
Meilleur casting | Maysaloun Hamoud, Riyad Sliman | Nomination | ||
Meilleure direction artistique | Hagar Brotman | Nomination | ||
Meilleurs costumes | Li Alembik | Nomination | ||
Meilleur maquillage | Ziv Katanov | Nomination | ||
Meilleur son | Itzik Cohen, Tuli Chen | Nomination | ||
Festival du film de Zagreb | Prix du public | Maysaloun Hamoud | Lauréat | |
Mention spéciale | Lauréat |
Notes et références
- Myriam Levain, « “Je danserai si je veux”, le film féministe israélo-palestinien qui pulvérise tous les clichés », sur Cheek Magazine,
- Catherine Rochon, « "Je danserai si je veux" : la claque féministe qui bouscule la société palestinienne », sur Terra Femina,
- Murielle Joudet, « « Je danserai si je veux » : trois héroïnes palestiniennes, un seul étendard », sur Le Monde,
- « Secrets de tournage », sur Allociné
- Romain Blondeau, « Je danserai si je veux », sur Les Inrocks,
- Caroline Vié, « «Je danserai si je veux»: Trois femmes palestiniennes en quête de liberté », sur 20 minutes,
- Alexandra Schwartzbrod, « Colocataires promises à Tel-Aviv », sur Libération,
- Renaud Baronian, « «Je danserai si je veux» : femmes en quête de liberté **** », sur Le Parisien,
- (en)Deborah Young, « In Between’ (‘Bar Bahar’): Film Review/TIFF 2016 », sur The Hollywood Reporter,
- (en)Fran Royo, « Israel represented at San Sebastián with In Between », sur Cineuropa,
Liens externes
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