Imperia GP

L'Imperia GP est un roadster à moteur hybride conçu par la société Green Propulsion (en) et dont la commercialisation était prévue pour 2015. En , la société Imperia est mise en réorganisation judiciaire[2]

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Imperia GP

Imperia GP au Showroom du Sart-Timan, en 2012

Marque Imperia Automobiles
Années de production 2011-2013[1]
Production 3 exemplaire(s)
Classe Sportive de prestige
Usine(s) d’assemblage Liège, Belgique
Moteur et transmission
Énergie Hybride parallèle
Moteur(s) - Essence: 4 cylindres 1,6 l turbo à injection directe, 200 ch (147 kW), 260 N m

- Electrique: synchrone à aimants permanents, flux axial, 150 ch (110 kW), 350 N m
Puissance maximale 350 ch (257 kW)
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Robotisée 4x2 vitesses
Poids et performances
Poids à vide 1 190 kg
Vitesse maximale > 220 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 4,0 s
Consommation mixte 1,9 L/100 km
Émission de CO2 45 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Roadster
Châssis Tubulaire
Suspensions Double triangle superposés
Dimensions
Longueur 3 800 mm
Largeur 1 819 mm
Hauteur 1 261 mm
Empattement 2 523 mm

Genèse du projet

Green Propulsion

Green Propulsion est une Spin-off de l'Université de Liège[3]. Fondée en 2001, elle se spécialise dans le développement de motorisations dites "propres" et principalement dans le domaine spécifique des moteurs hybrides rechargeables, jusqu'à sa faillite en .

Imperia Automobiles est une société créée en 2009 par scission partielle de l'entreprise Green Propulsion s.a. La structure indépendante "Imperia Automobiles s.a" a été fondée pour opérer ses activités munie des droits de propriété de la marque Imperia Automobiles et de la motorisation Powehybrid.

À sa tête, Yves Toussaint, un passionné d'automobiles, liégeois d'adoption, qui rêve de faire revivre la marque Impéria.

Après trois ans dans l'aérospatiale à l'ULg, Yves Toussaint se réoriente vers l'électromécanique au Val Benoît. Diplômé, il passe plusieurs années au Brésil et en Éthiopie en coopération au développement où il réalisera d'ailleurs ses premières ébauches de voitures hybrides. À son retour, il devient assistant à l'ULg en motorisation thermique automobile. C'est au début des années 2000 qu'il décide, avec ses comparses Nicolas Naniot et Bernard Loly de concrétiser son projet : Green Propulsion était née.

Initialement, l'activité première de la société est consacrée à la construction de prototypes. C'est ainsi, par exemple, que Green Propulsion travaille à l'élaboration d'un Kangoo pour Renault.

Une quinzaine de prototypes (karts, motos électriques, voitures, camionnettes, microbus et bus urbains hybrides) sont conçus durant cette période. Mais l'entreprise souhaite, dès 2004, commercialiser un véhicule de fabrication propre. Le choix se porte alors sur la marque Imperia, libre de droits.

Le rachat de la marque Imperia est effectif en 2008 et le site opérationnel s'installe au Sart-Tilman, dans sa région originelle. Le Service public de Wallonie apporte un soutien[précision nécessaire] à cette initiative privée.

La société Green Propulsion est mise en réorganisation judiciaire en [4] et déclarée en faillite en [2]. Les activités de la société, qui emploie alors une dizaine de personnes, pourraient être maintenues par des repreneurs.

Prototypes et tentative de relance de la marque

Imperia Automobiles a confié à Green Propulsion, les travaux de développement d'un prototype fonctionnel.

Le cahier des charges étant de réaliser une Imperia résolument sportive, un roadster néo-rétro directement inspiré des réalisations passées de la marque liégeoise.

L'objectif du projet est non seulement d’industrialiser et de commercialiser un véhicule hybride roadster mais également sa motorisation hybride sportive labellisée PowerHybrid.

Une maquette à l’échelle 1 a été présentée au Salon de l'automobile de Bruxelles en 2011. 21 000 heures de travail plus tard[réf. souhaitée], le prototype fonctionnel accomplit ses premiers tours du circuit de Spa-Francorchamps lors du Spa Classic en (25-26 et ). Le véhicule sert également de vitrine technologique pour la commercialisation de services d’engineering de motorisation auprès d’autres constructeurs.

Imperia GP au Royal Automobile Club de Spa, en mai 2012

L'objectif d'Imperia fut un temps de commercialiser pour la fin 2014 une première série de 50 véhicules au prix de 124 900 euros[3]. Un modèle un peu moins bien équipé était prévu pour 94 490 euros[3]. Compte tenu de la réglementation et des modifications techniques apportées, les tarifs prévus oscillent de 130 000 à 150 000 euros.

Quelques dates clé du projet

  • 10/2007 : dépôt de la marque Imperia Automobiles par Green Propulsion
  • 02/2008 : présentation du design Imperia GP sur le site www.imperia-auto.be
  • 06/2008 : PowerHybrid démontre ses prestations à bord d’une Ford Escort Mk1
  • 09/2009 : constitution par scission partielle de la société Imperia Automobiles SA
  • 02/2010 : 2 ans après le lancement du site, plus de 300 intentions de commandes sont récoltées
  • 06/2010 : commande d’une étude PowerHybrid par un constructeur de prestige[Lequel ?]
  • 06/2010 : capitalisation d’Imperia Automobiles pour le développement d’un prototype
  • 10/2010 : pose de la première pierre du hall d’assemblage et du showroom
  • 01/2011 : présentation officielle du châssis n°1 carrossé au Salon de l'automobile de Bruxelles
  • 12/2011 : premiers tours de roues du prototype châssis n°2 (non carrossé)
  • 05/2012 : premiers tours de circuit du prototype châssis n°2 fonctionnel à Francorchamps
  • 03/2013 : présentation du troisième châssis

D'abord prévue début 2013[5], la commercialisation devait commencer fin 2015[6].

Caractéristiques techniques

Motorisation

La motorisation essence 1.6 turbo (développée par BMW et PSA Peugeot Citroën[3]) de 200 ch est associée à un moteur électrique de 150 ch, ce qui permet d'atteindre une puissance totale de 350 ch.

La particularité du moteur réside dans son autonomie puisque le moteur thermique s'enclenche de manière automatique si la batterie électrique est épuisée. La motorisation hybride gère automatiquement les besoins en énergie du moteur ainsi que la recharge de la batterie électrique. Celle-ci, d'une autonomie de 60 km, peut également être gérée par le conducteur depuis l'habitacle en fonction de la spécificité de son trajet (routier ou urbain). Une fois à destination, il est nécessaire de se connecter au réseau (220V) afin d'en retrouver la pleine capacité en près de 4 heures.

Cette motorisation permet à l'Impéria GP d'effectuer une accélération de 0 à 100 km/h en 4,0 secondes et lui permet des émissions de CO2 inférieures à 50g/km[3].

La version de série est fournie sans les systèmes d'aide à la conduite dont sont équipées la plupart des modèles sportifs contemporains (disponibles toutefois en option).

Design

Il s'inspire des réalisations de la marque liégeoise.

Le design du véhicule a été réalisé entièrement en Belgique. C'est un jeune belge, Denis Stevens[7], qui a été chargé, à la suite d'un concours étudiant organisé par Impéria Automobiles, de dessiner le graphisme extérieur du concept. Le design intérieur ayant, quant à lui, été conçu en interne[réf. souhaitée].

Notes et références

  1. Trois prototypes sont fabriqués
  2. Liège: la faillite de Green Propulsion a finalement été prononcée, rtbf.be, 13 janvier 2016
  3. Imperia: le retour des voitures belges, Lalibre, Yves de Partz, 19 mars 2013
  4. Liège: Carat Duchatelet est candidate à la reprise de la nouvelle voiture Imperia, lameuse.be, 11 décembre 2015
  5. Automobile: le mythe Imperia renaît à Liège, RTBF.be, le 25 mai 2012
  6. L’Imperia sur nos routes dès cette année, Pierre Lejeune, lavenir.net, 28 février 2015
  7. www.miysis.be

Articles connexes

Lien externe

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