Hymne de la Communauté valencienne

L'Himne de l'Exposició Hymne de l'Exposition », en français), également connu comme l'Hymne de la Communauté valencienne, est une création musicale issue de la collaboration entre le compositeur José Serrano Simeón et l'écrivain Maximilià Thous i Orts. À l'origine commandé dans le cadre de l'Exposition régionale valencienne de 1909, il est déclaré « hymne régional » en 1925 (durant la dictature de Primo de Rivera), avant de devenir l'hymne officiel de la Communauté valencienne en 1984 par le biais de la loi valencienne sur la symbologie de la région[1].

Himne de l'Exposició (ca)
Hymne de l'Exposition
Hymne national de  Valence
Paroles Maximilià Thous i Orts
1909
Musique José Serrano Simeón
1909
Adopté en 1925 de facto
1984 de jure

Paroles

Valencien Français

« Per ofrenar noves glòries a Espanya
Tots a una veu, germans, vingau.
Ja en el taller i en el camp remoregen:
Càntics d'amor, himnes de pau!

Pas a la Regió que avança en marxa triomfal!

Per a tu la vega envia
La riquesa que atresora
I és la veu de l'aigua càntic d'alegria
Acordats al ritme de guitarra mora

Paladins de l'art t'ofrenen
Ses victòries gegantines
I als teus peus, Sultana, tos jardins estenen
Un tapís de murta i de roses fines.

Brinden fruites daurades
Els paradisos de les riberes
Pengen les arracades
Baix les arcades de les palmeres
Palmeres...

Sona la veu amada
I en potentíssim vibrant ressò
Notes de nostra albada
Canten les glòries de la Regió.

Valencians, en peu alcem-se!

Que nostra veu
La llum salude
D'un sol novell

Per ofrenar noves glòries a Espanya
Tots a una veu, germans, vingau.
Ja en el taller i en el camp remoregen:
Càntics d'amor, himnes de pau!

Flamege en l'aire nostra Senyera!
Glòria a la Pàtria!
Vixca València!
Vixca!
Vixca!
Vixca!
 »

« Pour offrir de nouvelles gloires à l'Espagne
Tous d'une seule voix, frères venez là
Déjà dans les ateliers et les champs ils murmurent :
Chants d'amour, hymnes de paix !

Place à la Région qui avance dans une marche triomphale !

Les plaines T'envoient
Toute la richesse qu'elles chérissaient
Et la voix de l'eau est un chant de joie
En accord avec le rythme d'une guitare mauresque

Les paladins de l'art t'offrent
Leurs victoires gigantesques
Et à Tes pieds, Sultane, Tes jardins s'étendent
Telle une tapisserie de myrte et de roses fines.

Les fruits d'or sont offerts par des paradis souterrains
Les boucles d'oreilles sont suspendues
Sous les arches des palmiers
Des palmiers...

La voix bien-aimée résonne
Dans un puissant et vibrant écho
Notes de notre aubade
Chantez les gloires de notre Région.

Valenciens, dressez-vous !

Laissez notre voix
Saluer la lumière d'un nouveau soleil

Pour offrir de nouvelles gloires à l'Espagne
Tous d'une seule voix, frères venez là
Déjà dans les ateliers et les chants ils murmurent :
Chants d'amour, hymnes de paix !

Notre Drapeau flotte au vent !
Gloire à la Patrie !
Vive Valence !
Vive !
Vive !
Vive ! »

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • (ca) Francesc Pérez Moragón, Himnes i paraules : Misèries de la Transició valenciana, Catarroja, Afers, , 1re éd., 161 p. (ISBN 978-84-92542-30-7), p. 23-81

Article connexe

Liens externes

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