Homosexualités et socialisme

Homosexualités et socialisme (HES) est une association de réflexion et de proposition sur les questions lesbiennes, gaies, bi et trans, créée en 1983.

Pour les articles homonymes, voir HES.

Organisme associé du Parti socialiste, depuis 2015[1] (à l’image des Jeunes socialistes ou de l’OURS), HES est devenue en , un organisme associé du Parti radical de gauche (PRG)[2].

HES rassemble des militants et sympathisants de toute la gauche parlementaire.

Fonctionnement

Marche des fiertés de Paris 2019.

Elle participe à la Marche des fiertés et à la marche contre le SIDA. Elle participe également aux manifestations organisées par le Parti socialiste au niveau national (congrès, universités d’été) et fédéral (Fêtes de la Rose, commissions fédérales). Elle compte plusieurs groupes locaux, à Paris, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Clermont-Ferrand

Chaque groupe local a un·e délégué ou des co-délégué·es, ils sont membres de la coordination nationale HES qui comprend également le bureau de l’association.[3]

L'association aborde tous les sujets qui concernent directement ou non les personnes LGBTI : éducation, familles, droit d’asile et au séjour, santé, spécificités lesbiennes, lutte contre les discriminations, PACS, questions trans, droits européens et harmonisation positive. Ces thématiques sont abordées dans le cadre de commissions et font l’objet de dossiers complets reprenant la vision philosophique du sujet traité, les cas concrets, les propositions législatives et réglementaires.

Elle a été présidée par Jean-Paul Pouliquen (1983-1986), Philippe Ducloux (1986-1993), Stéphane Martinet (1993-1997), François Vauglin (1997-2002), Franck Daloz (2002), Alexandre Carelle (2002-2007), Gilles Bon-Maury (2007-2012), Denis Quinqueton (de à ) et Lennie Nicollet (depuis )[4], « premier homme marié à un autre homme » à devenir président de l'association[5].

Le , Gilles Bon-Maury rejoint l'équipe de campagne de François Hollande, candidat PS à la présidentielle de 2012, pour traiter les questions LGBT au sein du pôle thématique Questions sociétales animé par George Pau-Langevin[6].

En , Denis Quinqueton devient responsable des questions LGBT dans l’équipe de campagne du candidat à l’élection présidentielle désigné par la primaire organisée par la BAP, Benoît Hamon[7].

Le 24 septembre 2019, HES devient un organisme associé[8],[9] du Parti radical de gauche. L’association est désormais affiliée au PS et au PRG.

Propositions

HES, à partir des travaux de ses commissions thématiques, et après les débats et les votes successifs de ses adhérents en assemblée générale, contribue à l’élaboration du projet socialiste. La contribution qu’elle a déposée au Congrès de Reims complète les dispositifs de lutte contre les discriminations, améliore le PACS, ouvre le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, prend en compte les nouvelles formes de parentalité, reconnaît les personnes trans comme des citoyens à part entière, lutte contre le sida, etc.

Cette contribution thématique présentée par HES au congrès du PS a été signée par 665 adhérents du PS, dont Martine Aubry, Bertrand Delanoë, Benoît Hamon, François Hollande, Marylise Lebranchu, Marie-Noëlle Lienemann, Pierre Moscovici, Ségolène Royal.

En 2016, l’association définit un cahier de revendications appelé Manifest’HES dans lequel sont précisés les différents thèmes à propos desquels elles prend position et la définition de ces dernières[10],[11].

À l'occasion des élections municipales de , l'association diffuse ses 20 propositions pour 2020[12].

En mai 2020, le classement de l’ILGA-Europe modifie à la baisse le score et la position de la France. L’association livre une analyse de cette baisse.[13] Les journaux en ligne, Têtu et Komitid évoquent cette baisse et l’analyse de l’association.[14],[15]

En mars 2021, l’association édite un livret de propositions pour les élections régionales et départementales[16] : 100 actions pour les droits des LGBTI+ dans les territoires[17]. Le document regroupe 117 propositions dans différentes thématiques pour des compétences relevant soit des conseils régionaux, soit des conseils départementaux ou les deux.

Liens interassociatifs

L'association entretient des relations avec ses homologues européens, avec lesquels elle a fondé le réseau Rainbow Rose, en 2013 [18]qui bénéficie depuis 206 du statut d'organisation observatrice du Parti socialiste européen. En 2019, HES indique avoir du démissionner [19]de Rainbow Rose.

HES est membre actif de l’Inter-LGBT[20] et de la section « Europe » de l’International Lesbian & Gay Association (ILGA-Europe).

En 2020, HES a également rejoint l'association LGBT internationale francophone Égides[21] comme membre actif.

Associations partenaires en Europe

La plupart sont affiliés au réseau Rainbow Rose.

Notes et références

  1. HES, « HES, c'est quoi ? », sur hes.lgbt (consulté le )
  2. « HES devient officiellement un organisme associé du PRG », sur Facebook, (consulté le )
  3. « L’équipe nationale », sur hes.lgbt, (consulté le )
  4. « Après son assemblée générale, HES déjà au travail ! », sur hes-france.org, (consulté le ).
  5. Denis Quinqueton, Jean-Pierre Michel et Patrick Bloche, L’incroyable histoire du Pacs, Paris, Kero, , 256 p. (ISBN 978-2-36658-414-1 et 2-36658-414-8, lire en ligne), page 51
  6. « Gilles Bon-Maury d’HES rejoint l’équipe de campagne de François Hollande », sur Yagg,
  7. « Organigramme de l’équipe de campagne de Benoît Hamon », sur benoithamon2017.fr.
  8. « HES devenant organisme associé du #PRG », sur Facebook.com, (consulté le )
  9. « Le réseau d’HES », sur hes.lgbt (consulté le )
  10. « Coup de canon sur la PMA », sur hes-france.org, (consulté le ).
  11. « Le Manifest'HES », sur hes-france.org (consulté le ).
  12. HES, « Contre les discriminations et pour l’émancipation : les mairies actrices de premier plan », sur hes.lgbt (consulté le )
  13. « Chute inédite et dramatique de la France au classement ILGA Europe : les LGBTI n’existent pas vraiment pour ce gouvernement et Macron », sur hes.lgbt, (consulté le )
  14. « La France recule dans le classement des pays LGBT-friendly en Europe », sur komitid.fr, Komitid, (consulté le )
  15. « La France dégringole dans le classement du Rainbow Index de l’ILGA-Europe », sur tetu.com, Têtu, (consulté le )
  16. « La République incarnée dans les territoires pour toutes et tous : élections départementales et régionales 2021 », sur hes.lgbt, (consulté le )
  17. HES LGBTI+, 100 actions pour les droits des LGBTI+ dans les territoires, , 85 p. (ISBN 978-2-9577027-0-1, lire en ligne)
  18. « HES participe aujourd'hui à l'Assemblée Générale constitutive du Rainbow Rose (réseau des socialistes LGBT européens) à Bruxelles », sur facebook.com, (consulté le )
  19. « HES a pris la décision de quitter une association qu'elle a poussé à refonder en 2013 », sur Facebook.com, (consulté le )
  20. « Associations membres », sur egides.org, (consulté le )
  21. « Égides : l’alliance », sur egides.org, (consulté le )

Liens externes

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