Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Homme invisible, pour qui chantes-tu ? (titre original : Invisible Man) est un roman écrit par Ralph Ellison, le seul qu'il ait publié de son vivant (les autres sont posthumes). Il reçut pour ce roman le National Book Award en 1953. Le roman reprend beaucoup des questions intellectuelles et sociales auxquelles sont confrontés les noirs-américains au début du XXe siècle dont les mouvements nationalistes noirs, le rapport entre l'identité noire et le Marxisme, et la politique réformiste de Booker T. Washington, ainsi que les questions d'identités individuelles et personnelles.

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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?
Auteur Ralph Ellison
Pays États-Unis
Genre Roman d'apprentissage
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Invisible Man
Éditeur Random House, Inc.
Date de parution 1952
ISBN 978-0-679-60139-5
Version française
Traducteur Magali Merle
Robert Merle
Éditeur Grasset
Collection Cahiers Rouges
ISBN 224632324X

Il figure à la 19e place dans la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise du XXe siècle établie par la Modern Library en 1998[1]. Le magazine Time le classe également dans son classement des 100 meilleurs romans en langue anglaise de 1923 à 2005[2].

Résumé

"Invisible Man" ou Homme invisible, pour qui chantes-tu ? raconte à la première personne (je), l'histoire d'un jeune homme pauvre. A force de luttes, durant les nombreuses péripéties, il va échouer à connaître le succès, mais acquerra quelque chose bien pus important: la sagesse. Mais dès le début le jeu est truqué, le combat mené par le jeune homme pour réussir est faussé. Renvoyé à cause d'un blanc de l'université noire où il étudie, il mène dans un premier temps un train de vie précaire à Harlem, constamment à la recherche d'emplois médiocres. Puis, un parti politique ayant découvert ses talents d'orateur, va faire de lui un de ses permanents rétribués. Ce parti se nomme "Brotherhood" (qui veut dire confrérie); il est dirigé par des libéraux blancs. À la suite d'une émeute, où l'un de ses amis est tué, il décide de quitter cette vie politique qui ne lui apporte que doutes et suspicion..... Ralph Ellison, l'auteur du livre, ne donne, à aucun moment, le nom ou le pseudonyme de son personnage. Sans nom, sans visage, le héros est invisible, citoyen véritable de seconde zone dans son propre pays. Par ce paradoxe de personnage inexistant mais bien réel, Ellison donne à son récit la force d'une fable universelle et comprise par tous. La préface est rédigée par Robert Merle, éclaire l'œuvre très anglo-saxonne, à un public francophone.

Source : https://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=34579 (J'ai lu son texte puis j'ai rédigé le mien en m'aidant du sien)

Notes et références

  1. (en) The Modern Library : 100 Best Novels
  2. (en) Lev Grossman, « All-TIME 100 Novels », sur Time, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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