Heuilley-Cotton

Heuilley-Cotton est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Heuilley-le-Grand.

Heuilley-Cotton

L'église de Heuilley-Cotton.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais
Maire délégué Francis Thirion
2016-2020
Code postal 52600
Code commune 52239
Démographie
Population 279 hab. (2013)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 27″ nord, 5° 21′ 59″ est
Altitude Min. (La Mouillère) 310 m
Max. (Grigot) 407, (Nourois) 418 m
Superficie 10,09 km2
Élections
Départementales Villegusien-le-Lac
Historique
Commune(s) d'intégration Villegusien-le-Lac
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Heuilley-Cotton
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Heuilley-Cotton
Géolocalisation sur la carte : France
Heuilley-Cotton
Géolocalisation sur la carte : France
Heuilley-Cotton

    Le , elle devient commune déléguée de la nouvelle commune de Villegusien-le-Lac[1].

    Géographie

    Le village d'Heuilley-Cotton se trouve dans le sud haut-marnais. Il fait partie du canton de Villegusien-le-Lac, de la communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais et appartient à l'arrondissement de Langres. C'est un village rural situé à km de la route nationale 74 (Langres / Dijon), à 12 km de Langres, à km de Chalindrey au pied de la côte Sainte-Anne et de Vernois, sur le ruisseau Saint-Hubert qui deviendra le ru de Chassigny, affluent de la Vingeanne. Autrefois ce ruisseau faisait tourner deux moulins, l'un situé à la sortie nord-ouest du village -la rue porte le nom de rue du moulin-, l'autre détruit avant la Révolution s'appelait le moulin du Soc et était situé à quelques centaines de mètres du village au sud-est.

    Le territoire est de 1 009 hectares (10,09 km2). Il est traversé par les routes D 26, D 241 et D 122, la voie ferrée de Dijon à Culmont-Chalindrey et le canal de la Marne à la Saône (devenu le canal entre Champagne et Bourgogne).

    Autrefois les coteaux plantés de vignes, entre autres ceux de « Grigot » (point culminant avec 407 mètres), produisaient un vin estimé. Les vignes ont complètement disparu faisant place aux bois des particuliers ou aux pâturages.

    Communes limitrophes

    Histoire

    Origines du nom

    L'étymologie est incertaine. Oylleio Coton en 1201, Yleyo Coton en 1216 Eulleium Coton en 1225, Euilleyum Cotho au XIVe siècle, Eully Cothon en 1498, Heuilley Coton en 1675, Hulleyum, Huilleyum apud Cothonem... La première partie proviendrait du patronyme Ullius ou Ollius, suivi du suffixe -acum désignant un domaine. Il s'agirait donc d'une villa gallo-romaine, domaine d'Ullius ou Ollius. C'est pour le distinguer d'Heuilley-le-Grand qu'on a ajouté à son nom celui du village voisin, Cohons, en latin du Moyen Âge, Cotho. Homonyme de Heuilley, Huillé, Huilly, Euilly, Œuilly, etc.

    Une autre explication relative à Cotton pourrait être la suivante. Cotton remonte à Cotto, variante alémanique d'un Goddo francique. Le domaine d'Ullius ou Ollius ayant été démembré en deux paroisses, Heuilley le grand et Heuilley-Cotton, il s'agirait de la partie ayant échu au personnage Cotto.

    Histoire[3]

    Le village ressortissait à la généralité de Champagne et pour le temporel à l'élection et au bailliage de Langres. La seigneurie appartenait au chapitre de la cathédrale qui percevait les dîmes. Le château fort d'Heuilley-Cotton, construit vers le XIIIe siècle, ayant été occupé par les ennemis, fut repris par les Langrois sous le règne de Charles VI et détruit, comme plusieurs autres des environs. Son emplacement diverge. Il était soit sur une butte au milieu du village appelée « le ressort », soit en bas du village (où se trouve d'ailleurs sur l'ancien cadastre, la rue du château). Quel qu'ait été son emplacement, il fut ensuite reconstruit et habité durant quelque temps par les gouverneurs de Langres. Il était entouré de fossés remplis d'eau. Enfin au début du XIXe siècle, on a trouvé, dans le village même, cinq cercueils en chêne de douze centimètres d'épaisseur, placés à cinq mètres de profondeur. Ils renfermaient des ossements humains près desquels on a trouvé dans l'un une vieille crosse d'évêque, et dans l'autre une épée oxydée. Ces trouvailles se sont rééditées il y a quelques années quand un habitant qui touche cette butte a voulu agrandir sa maison en entamant le versant est « du ressort ». Il a eu la surprise de trouver six squelettes de grande taille, bien empilés mais sans cercueil avec des dents intactes très blanches.

    En 1750, on comptait 80 feux et 340 communiants. L'église dédiée à saint Loup, du doyenné de Moge, était le siège d'une cure à la collation du chapitre de Langres, avec Noidant-Chatenoy pour succursale. Le chapitre possédait cette église dès le XIIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    09/10/1791   François Camus    
    12 brumaire an I   Joseph MIOT    
    25 frimaire an IV   François Camus   François Miot : adjoint et François Bard : greffier
    5 germinal an V   Pierre Bard    
    5 messidor an VII   François Camus   adjoint : Pierre Gouriet
    29 prairial an VIII   Simon Bard    
    20/03/1815   François Camus    
    04/11/1815   Simon Bard    
    12/01/1832   François Miot    
    05/01/1835   François Vervin   Pierre Macheret adjoint
    21/04/1844   François Gouriet    
    15/11/1846   François Bard    
    02/10/1848   François Gouriet    
    14/10/1849   Jean-Pierre Camus    
    06/02/1873   François Babouot    
    29/01/1876   Jean-Pierre Normand    
    08/10/1876   Pierre Camus    
    01/12/1876   François Camus-Argenton    
    23/01/1881   Alexandre Sellier    
    11/10/1881   François Babouot    
    20/09/1887   Alexandre Sellier    
    12/05/1888   François Camus-Argenton    
    20/09/1887   Alexandre Sellier    
    12/05/1888   François Camus-Argenton   Décédé le 29/06/1916
    12/05/1888   Mammès Camus-Huguenot   faisant fonction puis élu le 10/12/1919
    22/05/1936   Onésime Plubel   faisant fonction depuis un mois
    09/02/1947   Célestin Mocquard    
    10/05/1953   Odette Dautrey   Adjoint Pierre Thirion
    26/05/1959   Maurice Huve    
    28/03/1965   Maurice Maillefert   Décédé le 15/01/1977
      26/03/1977 Maurice André   Faisant fonction
    26/03/1977   Raymond Cardinau   Roland Louis, François Roger adjoints
    17/03/1983   Colette Minot   Francis Thirion, José Moisson adjoints
    23/03/2001 En cours Francis Thirion    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[5],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 279 habitants, en augmentation de 2,57 % par rapport à 2008 (Haute-Marne : −2,51 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    500485519503506545531517531
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    477477500476495905501432423
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    630380342318290274282326282
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013
    309269270272307270272279279
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Photographies, Lieux et monuments

    À partir de 1897 et jusqu'à la Première Guerre mondiale, la carte postale a connu un essor considérable. Toute occasion était bonne pour faire découvrir son village, son lieu de vie à sa famille, à ses amis.

    Ainsi chaque ville, village ou hameau a été immortalisé en nombres importants sur ces supports. Rien que pour Heuilley-Cotton, plus de 120 cartes postales sont répertoriées. Ce sont des témoignages d'une époque révolue.

    Le chemin de fer, ligne de Langres à Dijon

    La construction d'une ligne reliant Langres à Dijon par Is-sur-Tille fut projetée dès 1846, mais sa réalisation n'eut lieu qu'après la mise en exploitation des lignes Paris/Mulhouse et Saint-Dizier/Gray. Trois itinéraires avaient été proposés. Il fallait que le trajet entre Langres et Dijon fût le plus court possible et que le prix de revient fût le moins élevé possible. Ces trois trajets différent surtout par leurs tracés à l'approche de Langres :

    1. Lux, Chazeuil, Le Pailly, Balesmes (construction d'un tunnel) : longueur 72,21 km.
    2. Is-sur-Tille, Heuilley-Cotton, Noidant, Balesmes (construction d'un tunnel) : longueur 72,89 km
    3. Is-sur-Tile, Heuilley-Cotton, Le Pailly et Chalindrey (tunnel de Culmont) : longueur 68,63 km.

    Ces trois lignes devaient franchir par un tunnel, le seuil entre les bassins de la Marne et de la Saône. Mais la construction d'un tunnel dans les deux premiers cas élevait le prix de revient alors que dans le troisième projet on envisageait d'utiliser le tunnel déjà construit de Culmont. Ce projet par Is sur Tille, Heuilley-Cotton et Chalindrey fut définitivement adopté en 1862. Mais il fut remis en question en 1864 car pour répondre aux impératifs militaires, la ligne devait aboutir dans Langres même. Or rejoignant la ligne Paris Mulhouse avant le tunnel de Culmont, la ligne Dijon Langres devait nécessairement passer au pied de la ville.

    Construite à partir de Dijon, cette ligne ne fut achevée qu'en 1875, retardée par la guerre de 1870/1871. En 1874, elle était partiellement en service entre Is-sur-Tille et Vaux-sous-Aubigny. Elle fut électrifiée en 1964/1965. Cette ligne est importante car elle assure la liaison directe entre la Lorraine, le nord-est, les pays frontaliers et le sud-est, l'Espagne et l'Italie.

    Un silo à grains desservi par un embranchement particulier a été construit en 1938. Malheureusement, la concurrence routière allait porter un coup fatal à la pérennité des petites gares. Dès le début des années 1960, l'utilisation voyageur fut suspendue et la passerelle démolie en 1962. Le trafic des marchandises perdura jusqu'en . La gare étant devenue vétuste et exigeant trop d'entretien, elle fut démolie en 1990. Le linteau de pierre gravé avec le nom de la station qui se trouvait sur le bâtiment abattu, trône désormais sur la place du village, témoin lapidaire et muet d'une époque révolue[8].

    Canal de la Marne à la Saône

    Au XVIIIe siècle, les maîtres de forge, établis dans la vallée de la Marne, recherchant la possibilité d'expédier aux meilleurs coûts leur production, eurent l'idée de rendre la rivière Marne navigable à l'amont de Saint-Dizier puisqu'elle l'était déjà en aval. La construction du canal de la Marne à la Saône fut réalisée en quatre temps. Le premier tronçon, de Vitry-le-François à Chamouilley fut donc entrepris en 1863 et mis en service en 1866. La poursuite est alors réclamée pour desservir le bassin métallurgique situé au sud.

    En 1870, les 72 km de canal de la Haute-Marne sont construits et permettent de rejoindre Donjeux. Il reste à réaliser les 152 km les plus difficiles et les plus coûteux pour que le canal de la Marne à la Saône devienne une réalité. Les travaux pour atteindre le bief de partage de Balesmes, au sud de Langres, sont lancés en 1879 et en 1895, le premier bateau à vapeur rejoint Heuilley-Cotton, terminus provisoire du canal imposé par l'insuffisance des moyens financiers dégagés par l'état.

    En 1900, la chambre de commerce et d'industrie obtient de contracter un emprunt pour finir cet ouvrage et c'est en définitive le que l'achèvement des travaux rendit possible la circulation sur toute la longueur. Le remboursement de l'emprunt sera assuré par un droit de péage à percevoir pendant cinquante ans, sur le tronçon d'Heuilley-Cotton à Licey sur Vingeanne (soit 39 km). Ces droits étaient perçus à l'écluse no 1 pour les péniches se dirigeant vers la Saône.

    Le canal de la Marne à la Saône, d'une longueur de 224 km traverse cinq départements (Marne, Meuse, Haute-Marne, Haute-Saône et Côte-d'or). Le canal est à bief de partage d'une longueur de 10 km situé sur le plateau de Langres, qu'il franchit par un tunnel de 4,820 km. Ce dernier délimite :

    • Le versant Marne, d'une longueur de 152,420 km et compte 71 écluses rachetant une dénivellation de 239 m.
    • Le versant Saône de 61,328 km de long qui comprend 43 écluses pour une dénivellation de 156 m.

    L'alimentation du canal est assurée à partir de quatre réservoirs tous situés dans la région de Langres :

    • Réservoir de la Liez, 15 300 000 mètres cubes de capacité,
    • Réservoir de la Mouche, 7 700 000 mètres cubes de capacité,
    • Réservoir de Charmes, 9 300 000 mètres cubes de capacité,
    • Réservoir de la Vingeanne, 8 100 000 mètres cubes de capacité, et est complétée, sur son parcours, par les apports des rivières de la Marne et de la Vingeanne, au moyen de prises d'eau aménagées à cet effet.

    1931 : Crash d'un avion sur Heuilley-Cotton

    En ce dimanche de , jour de la fête patronale à Cohons, Arthur Thirion avait invité à sa table quelques amis de l'Aéro-club de Haute-Marne, quand, au début de l'après-midi, arrive hors d'haleine et complètement affolé, un homme qui hurle : « Un avion vient de s'écraser sur votre maison à Heuilley-Cotton ». Le premier moment de stupeur passé, chacun saute dans sa voiture et fonce vers les lieux de l'accident. Effectivement, sur la place, face à l'église, un avion est planté dans la toiture d'une ferme et seule, la queue de l'appareil émerge de la brèche creusée au milieu des tuiles.

    Le pilote, penaud, est descendu avec précaution et, sans perdre une minute, Arthur Thirion le transporte vers l'hôpital de Langres. Fort heureusement, il n'est atteint que de blessures superficielles et, seul son amour propre aura à souffrir vraiment de cette aventure. En réalité, l'avion n'est pas un de ceux appartenant à l'Aéro-Club, mais au centre d'entraînement civil de Dijon, centre auquel appartenait, comme plusieurs de ses collègues haut-marnais, le pilote de réserve G. et qui, à ce titre, étaient admis à faire chaque année, un certain nombre d'heures d'entraînement. Bien entendu, les consignes n'autorisaient pas les réservistes à s'écarter de l'aérodrome au-delà de limite strictement fixées, et Heuilley-Cotton se trouvait situé hors de la zone prescrite.

    En dépit de ces instructions formelles, il avait déjà survolé au cours de la matinée, la commune de Noidant-Chatenoy, passant, avaient déclaré, les fidèles assistant à la messe, au niveau des vitraux de l'église. Fort de ces performances, il était revenu l'après-midi saluer ses amis d'Heuilley-Cotton qui se trouvaient réunis au café du village, situé derrière l'église. Effectuant des passages de plus en plus bas, le dernier lui fut fatal, puisque l'accrochage du coq surmontant le clocher le fit basculer puis, traversant la place, s'enfoncer dans la toiture de la ferme qui lui faisait face.

    Cette démonstration, dont l'auteur n'avait pour but que d'épater la galerie, aurait pu se terminer par une catastrophe, compte tenu, d'une part, que quelques minutes avant ce bouquet final, c'était la sortie de Vêpres et de nombreuses personnes se trouvaient sur le parvis de l'église. D'autre part, qu'un incendie, le plus souvent inévitable dans ce genre d'accident (l'essence traversant le fourrage entreposé au grenier, s'écoulant lentement sur le sol de la grange) aurait pu entraîner la destruction de plusieurs bâtiments.

    Un mystère plana longtemps sur la commune. Qu'était devenu le coq ?... Malgré les recherches, il était introuvable. Plus tard, bien plus tard, il fut enfin retrouvé, mais où et dans quelles circonstances ?

    Le massacre

    La stèle commémorative.

    Le , un massacre a été commis sur le territoire de la commune. Ce jour-là, huit français faisant partie d'un convoi de déportés pour Buchenwald ont été sauvagement abattus sur le bord de la voie ferrée Dijon-Chalindrey, à la suite d'une tentative d'évasion. Ils ont été enterrés le lendemain par les habitants du village après avoir été photographiés et décrits scrupuleusement.

    Entre les jambes de chacun fut placée une bouteille, laquelle contenait une feuille de papier portant les renseignements qui pourraient éventuellement permettre une ultérieure identification.

    Après l'armistice, six défunts ont été formellement identifiés, l'identification du septième est présumée mais non confirmée quant au huitième, il restera à tout jamais dans l'anonymat d'une tombe lingonne, un disparu pour les siens et pour les gens de son pays. Il s'agit d'un homme d'un âge approximatif de trente ans, très petit : 1,54 mètre. Il a les cheveux noirs, crépus, une barbe rousse, le teint basané, le nez fortement convexe et long. Il porte une chemise bleue, un chandail kaki, un pantalon de drap kaki, retenu par une ceinture de cuir de un centimètre et demi de large, des chaussettes grises, des souliers de cuir montants.

    Le , à l'initiative de diverses associations d'anciens combattants et victimes de guerre de la région, a été inauguré un nouveau monument dédié à la mémoire de ces martyrs.

    La Libération

    La libération le 13 septembre 1944

    Le , soit plus de trois mois après le débarquement en Normandie, Heuilley-Cotton est libérée.

    La rue de la cure a été débaptisée et s'appelle la rue du , la rue de la ruelle se nomme désormais rue de la libération et la place du village, place de la libération.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Arrêté 2821 du 27 novembre 2015 », sur www.haute-marne.gouv.fr
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Abbé Roussel, Le diocèse de Langres, histoire et statistique, tome II, 1875 ; Émile Jolibois, La Haute-Marne ancienne et moderne, 1858 ; F. Mauchamp, l était une fois... Heuilley-Cotton, juin 1972.
    4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    8. Roger Fillon, Les cahiers haut-marnais no 58-59, 3e et 4e trimestres 1959, d'après un mémoire présenté en 1959 à l'école normale d'instituteurs de Chaumont
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