Hervé de Kergorlay

Jean-Florian-Hervé, comte de Kergorlay (, Paris - , Paris 7e), est un avocat, agriculteur et homme politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Kergorlay.

Biographie

Fils de Gabriel-Louis-Marie de Kergorlay et Marie Elisabeth de Carbonnel de Faudoas, il succéda à son père à la Chambre des pairs en 1830 après son décès. Il était alors avocat.

Propriétaire, il s'occupa principalement d'agriculture, et organisa, dans son domaine de Canisy (Manche), une ferme modèle de deux cents hectares.

Membre de la Société d'agriculture (1835), du conseil général des hospices sous le règne de Louis-Philippe, il prépara les plans de l'Hôpital Lariboisière de Paris, et obtint que l'on enseignât la musique à Bicêtre.

Il fut conseiller général du canton de Canisy, (Manche) de 1848 à 1864 et de 1871 à sa mort.

Il était aussi membre du congrès central d'agriculture, du conseil général d'agriculture, du commerce et des manufactures.

Partisan du coup d'État du 2 décembre 1851 et du prince Louis-Napoléon Bonaparte, il se présenta, comme candidat officiel au Corps législatif, dans la 1re circonscription de la Manche, et fut élu, le .

Le , il s'exprima en faveur de l'agriculture, et, quoique non libre-échangiste, réclama des réductions de tarifs pour l'importation des machines destinées à fabriquer les tuyaux de drainage et pour le guano.

Il fut réélu, le , mais il échoua, le .

Mariage et descendance

Par contrat passé le , Hervé de Kergorlay épousa Louise Catherine Julienne d'Hervilly (1813-1888), unique enfant de Louis François César, comte d'Hervilly, lieutenant-colonel de chasseurs, chevalier de Saint Louis, maire d'Estrées-Deniécourt, conseiller-général du canton de Chaulnes, et de Louise Charlotte Thaïs d'Hervilly. Elle était la petite fille du général Louis Charles d'Hervilly. Il en eut un fils :

  • Louis Jean Octave comte de Kergorlay (1851-1921), marié en 1878 avec Marie de La Rochefoucauld (1857-1933).

Publications

  • De la réduction des droits d'entrée sur les bestiaux étrangers (1838)

Source

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