Henry Worsley (diplomate)

Il était le deuxième fils de Robert Worsley (3e baronnet) d'Appuldurcombe, île de Wight, et de son épouse Mary Herbert, fille de l'hon. James Herbert, député de Kingsey, Buckinghamshire [1]. Il a été admis au Lincoln's Inn le 30 avril 1690 [2] et inscrit à St. Edmund Hall, Oxford le 14 août 1690 [3].

Il rejoignit l'armée en tant qu'enseigne du régiment de fantassins du colonel William Beveridge (plus tard le 14^e régiment de fantassins) en 1689, devenant lieutenant en 1693 et participant à des actions en Écosse et en Flandre, où il participa aux batailles de Landen et de Namur. Il devint capitaine du régiment de fantassins du colonel Francis Fergus O'Farrell (plus tard le Fusiliers royaux écossais) en 1693, puis capitaine-lieutenant dans la Grenadier Guards en 1700, devenant capitaine et lieutenant-colonel entre 1702 et 1708 [1].

Il a été élu sans opposition en tant que membre du Parlement whig de Newtown, dans l'île de Wight, dans les domaines de son frère, Robert Worsley (4e baronnet), lors des Élections générales anglaises de 1705. Il vota pour le candidat de la Cour comme président le 25 octobre 1705. Il n'était pas un membre actif, il était fonctionnaire, mais avec d'autres membres de la famille à la Chambre, la plupart de ses contributions ne pouvaient pas être identifiées [1]. Il a été élu membre de la Royal Society le 30 novembre 1705 [4].

En 1708, il se retira de l'armée et, après avoir combattu en Espagne, fut nommé envoyé auprès roi Charles III d'Espagne, mais ne parti pas en poste. Aux élections générales britanniques de 1708, il a été réélu sans opposition à nouveau en tant que député whig de Newtown. Il vota pour la naturalisation des Palatins en 1709 et pour la destitution du docteur Sacheverell en 1710. Après les Élections générales britanniques de 1710 avec une administration conservatrice, il passa du côté des conservateurs. Il est devenu membre du club d'octobre et, en 1711, il a été classé comme un «digne patriote» qui a décelé les erreurs de gestion de la précédente législature. Il espérait avoir un poste d'Harley, à qui il avait remis sa collection de manuscrits [1].

En 1711, il se rendit à Hanovre avec Richard Savage (4e comte Rivers) pour expliquer à la cour les conditions de paix proposées, mais refusa un poste permanent au motif qu'il était financièrement insuffisant. Il vota pour le projet de loi sur le commerce français le 18 juin 1713, mais fut plus tard considéré comme un conservateur qui votait parfois avec les whigs. Il fut de nouveau réélu sans opposition à Newtown lors des élections générales britanniques de 1713 et, peu après, fut nommé envoyé au Portugal, avec le soutien de Henry St John (1er vicomte Bolingbroke). Il est arrivé à Lisbonne en avril 1714 et est resté en place après le changement de gouvernement avec l'avènement de George I^er. Il ne s'est pas présenté aux élections générales britanniques de 1715 et est resté au Portugal jusqu'en 1722. En 1721, il fut nommé gouverneur de la Barbade et y arrive en 1723, occupant ce poste jusqu'en 1731, date à laquelle il est démis de ses fonctions à la suite de plaintes [1].

Worsley est décédé célibataire le 15 mars 1740 [1].

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Henry Worsley (ambassador) » (voir la liste des auteurs).

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