Henry Michaud

Henry Michaud, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et mort en déportation à Buchenwald (Allemagne) le , est un militaire français. Général de division aérienne, il est le premier chef d'état-major général des forces aériennes françaises de à .

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 Henry Michaud

Henry Michaud (date inconnue)

Naissance
Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Décès
Buchenwald (Allemagne)
Origine France
Arme Armée de terre, Armée de l'air
Grade Général de division aérienne
Années de service 1893 – 1937
Commandement Chef d'état-major général des forces aériennes (1930-1931)
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur

Biographie

Formation

Henry Michaud est élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1893 à 1895 (promotion de Jeanne d'Arc).

Carrière militaire

Henry Michaud est d'abord affecté au 37e régiment d'infanterie en 1895[1].

Breveté pilote le , il est affecté l'année suivante à l'Aéronautique militaire au sein du premier groupe d'aviation[1]. Du au , il commande le 172e régiment d'infanterie.

Il est blessé au début de la Première Guerre mondiale. Il intègre ensuite l'état-major du Groupe d'armées du Nord[1].

Dans les années 1920, il commande successivement le 22e régiment d'aviation de bombardement, la 11e brigade aéronautique et enfin la 11e brigade de bombardement[1]. Stagiaire du Centre des hautes études militaires en 1926-1927, il est promu général de brigade aérienne en [1].

De à , il commande la 1re division aérienne[1]. Promu général de division aérienne, Henry Michaud devient le premier chef d'état-major général des forces aériennes françaises de à et siège ensuite au Conseil supérieur de l'Air jusqu'en 1933[1].

Promu général d'armée aérienne en 1933, il exerce comme inspecteur général des Forces aériennes d'outre-mer d'avril à septembre de cette même année[1].

Retraite et résistance

Henry Michaud est admis dans la 2e section des officers généraux en 1937[1].

À partir de [1], il s'engage dans l'Organisation de résistance de l'Armée, dont il devient chef de la région Nord. Le , il est arrêté par la Gestapo et déporté pour fait de résistance au camp de concentration de Buchenwald, où il meurt le [1].

Reconnu mort pour la France, il reçoit la croix de guerre 1939-1945 et la médaille de la Résistance à titre posthume[1].

Décorations

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Général Charles Christienne (dir.) et Service historique de l'Armée de l'air, Du ballon de Fleurus au Mirage 2000 : les responsables de l'arme aérienne, Paris, Service d'information et de relations publiques de l'Armée de l'air, , 157 p. (ISBN 978-2904521027).

Liens externes

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