Henri Féréol
Henri Féréol, né le à Soissons[1] et mort le [1] à Paris, est un journaliste parlementaire et résistant français proche de Marc Sangnier.
Biographie
Il fonde avec Maurice Lacroix et Raymond Burgard l'un des premiers journaux clandestins : Valmy. Il organise le rassemblement du place des Pyramides et participe aux activités du Groupe de la rue de Lille. Il entre tout d'abord comme ouvrier typographe à l'imprimerie « La Démocratie » dont le directeur est alors Marc Sangnier. Mobilisé, il est blessé à Verdun en 1916 et intègre alors l'aviation comme pilote de chasse. À l'issue de la Première Guerre mondiale, décoré de la Croix de Guerre et de la médaille militaire, il retourne à la presse. Dès 1940, il entre en résistance sous le pseudonyme de Sauvage. Il collabore à la rédaction du journal clandestin qu'il a cofondé, Valmy, aide les réfractaires du S.T.O. et des prisonniers de guerres en les munissant de faux papiers et de cartes de ravitaillement ; et transmet à Londres des renseignements militaires. Lorsque le réseau Valmy est démantelé, il participe à la fondation du groupe « Résistance ». Après la Seconde Guerre mondiale, il devient journaliste et se voit chargé de chroniques parlementaires. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [1]. Il meurt à Paris le [2],[3],[4],[5].
Distinctions
Notes et références
- Base Léonore (Ministère de la culture)
- Le Parisien, 30 novembre 1962
- "L'âme commune; Bulletin des amitiés Marc Sangnier" (décembre 1962)
- Courrier de l'Ouest, 4 décembre 1962
- Carrefour (hebdomadaire), 05/12/1962
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