Henri-Ernest de Stolberg-Wernigerode

Henri Ernest de Stolberg-Wernigerode (, Wernigerode , Halberstadt) est un homme politique allemand, Chanoine, doyen et auteur de plusieurs hymnes. Il publie également des poèmes et des collections de chansons. Il est Comte de Stolberg-Wernigerode de 1771 jusqu'à sa mort.

Biographie

Henri Ernest est le fils aîné survivant du comte Christian Ernest de Stolberg-Wernigerode. Sa mère, la comtesse Sophie-Charlotte de Leiningen-Westerbourg, est fortement influencé par le Piétisme et élève son fils dans cet esprit. Henri Ernest étudie dans les universités de Halle et de Göttingen et, déjà en 1739, il reçoit une Prébende au chapitre de la cathédrale à Halberstadt; cette nomination fut confirmée par le Roi Frédéric II de Prusse. En 1739, il reçoit également l'Ordre de Dannebrog par le roi Christian IV de Danemark.

Son père l'implique dans la gestion du comté à partir d'un jeune âge et après 1742, il participe constamment à des réunions de la Chambre de Wernigerode. Il participe, par exemple, au développement de l'industrie de la tourbe sur le Mont Brocken, en 1743, nommé Heinrichshöhe.

Durant la vie de son père, il élargit le département d'hymnologie de la bibliothèque du comte, et collecté et composé lui-même près de 400 hymnes. Il aide également le poète populaire Anna Louisa Karsch. En 1763, Johann Georg Ziesenis fait de lui un tableau montrant le roi Frédéric II de Prusse à ses genoux.

Après la mort de son père le , à 55 ans, Henri Ernest prend le gouvernement dans le comté de Wernigerode, où il a promu le piétiste comme forme de vie religieuse.

Mariage et descendance

Henri Ernest épouse le à Sorau Marie-Élisabeth, fille du comte Erdmann II de Promnitz. Elle est décédée le à Wernigerode la suite de la naissance de leur deuxième fille.

  • Charlotte Auguste (-)
  • Fille (1741-1741)

Après un an de deuil, il se remarie, à Köthen, à la princesse Christiane-Anne d'Anhalt-Köthen, fille de Auguste-Louis d'Anhalt-Köthen et de sa seconde épouse, la comtesse Émilie de Promnitz (la sœur de sa première épouse). Son fils et héritier, est né de ce mariage:

  • Christian-Frédéric de Stolberg-Wernigerode (1746-1824) marié à Auguste-Éléonore de Stolberg-Stolberg (1748-1821)
  • Auguste Frédérique (-) mariée d'abord, le à Gustave-Frédéric d'Isembourg-Büdingen (-), marié en secondes noces, le à Louis Casimir d'Isenburg-Büdingen (-) et marié en troisièmes noces, le à Frédéric de Wendt (décédé le )
  • Louise Ferdinande (-) mariée le à Frédéric-Erdmann d'Anhalt-Pless (1731-1797)

Travaux

  • Poèmes Religieux, édition par Siegmund Jakob Baumgarten, 4 volumes, Halle, 1748-52.
  • Der sel. u. sichere Glaubensweg eines ev. Christen dans gebundene Rede gebracht, Wernigerode 1747
  • Neue Sammlung geistlicher Lieder, Wernigerode, 1752 [éditeur], y compris sa chanson: Fort, fort, mein Herz, du mußt stets aufwärts steigen

Références

Liens externes

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