Hector de Saint-Denys Garneau

Hector de Saint-Denys Garneau (Montréal, - Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, ) est un poète essayiste canadien précurseur de la renaissance littéraire au Québec[1].

Pour les articles homonymes, voir Garneau.

Hector de Saint-Denys Garneau
Hector de Saint-Denys Garneau
Naissance
Montréal, Canada
Décès (à 31 ans)
Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Canada
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

Regards et Jeux dans l’espace (1937)

Compléments

Lettres (édition posthume de 920 pages)


Journal 1929-1939 (édition posthume de 615 pages)


Œuvres en prose : articles et essais (édition posthume de 1183 pages)

Biographie

Né à Montréal, issu d'une famille aisée, Garneau grandit dans un milieu cultivé  il est l'arrière-petit-fils de l'historien François-Xavier Garneau et le petit-fils du poète Alfred Garneau. Il est le fils de Paul Garneau, comptable, et d'Hermine Prévost[2]. Il passe une partie de sa vie à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, au manoir Juchereau-Duchesnay.

Il s'établit d'abord à Westmount, à Montréal, avec ses parents en 1923. La même année, il entreprend ses études classiques, qu'il poursuit de façon erratique dans différentes institutions montréalaises (Collège Sainte-Marie, Collège Loyola et Collège Jean-de-Brébeuf). Pendant trois ans, il fréquente l'école des Beaux-Arts de Montréal pour se former à la peinture, c'est là qu'il rencontre entre autres Jean-Paul Lemieux et Paul-Emile Borduas. Ses études sont souvent interrompues pour des raisons de santé, le jeune homme étant atteint d'une lésion au cœur qui le force à abandonner définitivement son parcours académique en 1934.

À l'âge de quinze ans, Garneau remporte sa première récompense littéraire avec un poème intitulé Le Dinosaure. À partir de 1927, il commence la rédaction de ce qu’il nomme son « Journal » qui s'étendra jusqu'en 1939 (et peut-être au-delà). En 1934, il participe à la fondation de la revue La Relève[3] avec Jean Le Moyne, Robert Charbonneau, Robert Élie et Paul Beaulieu. Il correspond également avec ses ami(e)s Claude Hurtubise, George Beullac, François Rinfret, André Laurendeau et Gertrude Hodge (qu’il invite aux réunions du Cercle Crémazie), Maurice Hébert et sa fille Anne. Il publie régulièrement poèmes et articles dans différentes publications, puis à compte d’auteur un livre intitulé Regards et Jeux dans l'espace.

Il meurt en 1943 à l'âge de 31 ans, dans la région de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, près de Québec, où il habitait. Son décès est dû à une crise cardiaque, survenue le 24 octobre à la nuit tombante, à la suite d'un effort intense : une remontée de la Jacques-Cartier à contre-courant avec son canot lesté par une tente. Il faisait alors escale sur la terre de Joseph-Louis Boucher pour tenter de surmonter un épuisement[4].

Œuvres

Regards et Jeux dans l'espace

Regards et Jeux dans l'espace, fac-simile

Regards et Jeux dans l'espace paraît en mars 1937. C’est le seul livre paru du vivant de De Saint-Denys Garneau[5], bien que ce dernier ait publié de nombreux textes dans différentes revues, dont La Revue scientifique et artistique, La Relève, Les Idées, Le Canada, L'Action nationale, Vivre (dont il a dessiné la couverture), La Renaissance et Nous.

Garneau a construit le livre selon un plan très minutieux : la disposition des titres et des sections n’y déterminent aucunement la disposition des poèmes. En outre, on doit constamment sortir du texte et de sa compréhension et sauter à la table des matières pour connaître les titres, les numéros ou l'ordre des poèmes, puisque dans le texte certains sont titrés, d'autres pas[6]. Ces choix ne sont nullement arbitraire[7],[8], la table des matières de l'édition originale ayant été méticuleusement préparé par De Saint-Denys Garneau[9].

Regards et Jeux dans l'espace est composé de vingt-huit poèmes et divisé en sept sections, unifiées, lorsqu'on ajoute « Accompagnement », non numéroté, à la fin de la septième section, intitulé « Sans Titre »[10]. Comme le souligne Romain Légaré, le livre est soutenu, telle une nécessité vitale, par une loi indéfectible, celle de l’unité des contraires[11],[12].

« La faction solitaire de Saint-Denys Garneau est sans doute la seule façon de se tenir droit entre ciel et terre, la seule façon de supporter le poids du temps, d'être ce chemin que nous sommes entre le début de la fin. »

 Yvon Rivard, 1996[13]

On a longtemps confondu le « je » des différents locuteurs (vivants, objets et 'autres') dans ce livre avec celui, plus effacé[14], du poète lui-même[15] ,[16]. Les poèmes sont toutefois mystère suffisant[17],[18]. Sur la forme inédite de cette poésie, François Hébert écrit : « Dans un discours tout ce qu’il y a de plus dépouillé, de plus simple en surface, mais aux registres extrêmement variés, pour peu qu’on y prête l'oreille, Garneau a incrusté mille et une surprises [...] : rimes ou assonances et renvois inattendus ('chaise', double contraction phonétique et sémantique d’un 'malaise' et d'une 'chose'), syntaxe heurtée ('vivre et l’art'), gambades phonétiques (de 'je' à 'jeu', de 'moi' à 'joie' en passant par 'pas'), brisures et bonds sémantiques (du 'corps' à 'l'âme', de 'soi' au 'monde'). . . [...] Le vers est le plus souvent impair. Et irrégulier, fantasque même, [...] avec ses écarts, ses variations, ses arabesques. [...] Bizarrement disposés sur la page (en escalier, irrégulièrement espacés), les vers abondent en rimes imprévues, en allitérations astucieuses, placées comme au hasard [...] »[19],[20]. Dès 1947, Alain Grandbois en résume l’essentiel : « La poésie de Garneau [...] me semble fournir l'expression la plus parfaite de la plus étonnante liberté. Elle dénoue les chaînes, s’évade et rejoint l'affranchissement total. » [21]. Regards et Jeux dans l'espace est aujourd'hui considéré comme l'un des plus importants livres de la poésie québécoise[22],[23],[24].

Prose et Lettres

Selon François Hébert, de Saint-Denys Garneau « a su dire l'essentiel en peu de mots, avec une terrifiante et admirable authenticité », dire l'essentiel puis, « le taire, pour nous laisser le retrouver »[25],[26] Il a vécu intensément, surtout dans la période qui va de 1934 à 1938, durant laquelle il s'est lancé à corps perdu dans l'écriture. Et dans l'aventure prospective de la pensée : car il y a aussi un philosophe[27]novateur en ce poète[25],[28], philosophe que l'on découvre dans ses articles et essais (Œuvres en prose)[29],[30], dans son Journal (1929-1939)[31],[32],[33], et dans ses nombreuses et très belles Lettres[34],[35]. Selon Michel Biron, De Saint-Denys Garneau se révèle un épistolier remarquable, tant par la qualité que par la quantité de lettres écrites en une douzaine d'années à peine[36].

« […] inégalée jusqu’ici, l’experience intellectuelle de Garneau devrait avoir un sens particulier pour nous et comporter un enseignement précieux, car elle fut très profonde et poussée très loin. »

 Jean Le Moyne[37]

Journal (1929–1939)

De 1929 à 1939 (et peut-être au-delà), Hector de Saint-Denys Garneau a tenu ce qu’il appelait son « journal ». Celui-ci s’étend sur sept cahiers auxquels s’ajoute un certain nombre de feuilles volantes. La diffusion du journal souleva jusqu'en 2012 divers obstacles, notamment la censure et la volonté des amis d’élaguer et de classer les textes selon leurs principes esthétiques. En fragmentant et en classant les textes du journal au nom de la morale, de la poétique ou de la taxinomie, on s’est constamment opposé au désordre du texte. Ce désordre, Garneau le désirait pourtant, dès le début de son projet[38].

La diversité des genres pratiqués et la dimension littéraire de plusieurs d’entre eux font que le mot «journal» ne rend pas compte de sa nature particulière[39]. En tentant de caractériser les formes que le penseur a expérimentées dans les cahiers qui nous sont parvenus — de l’examen de conscience à la fiction, en passant par la lettre, les méditations sur l’art, et le poème — François Dumont considère les rapports qui s’établissent entre elles : « Il ressort de cet examen que Garneau a progressivement mis en relation le discours réflexif avec les ouvertures qu’offraient la poésie et la fiction : une dynamique se développe entre le bilan et l’esquisse, pour aboutir à une forme d’écriture qui intègres divers aspects du journal »[40]. Le trait le plus caractéristique de l’esquisse chez de Saint-Denys Garneau « est de tendre vers l’amélioration de l’existence plutôt que vers une œuvre », en ce sens, « le Journal sera une constante médiation entre la vie et l’art, une sorte d’entre-deux qui fait du poème une introspection et d’une toile une expérience existentielle »[41].

Une grande unité traverse la diversité des formes que Garneau met à l’essai. « Les perceptions sont reprises sous l’angle de l’esthétique, l’approche de l’art conduit à l’examen de conscience, la caractérisation d’impressions devient poème »[42]. Cet empiètement est aussi présent dans les nombreuses notes sur des œuvres picturales ou musicales, qui, comme les descriptions de paysages, se prolongent souvent dans des considérations phénoménologiques sur les fondements de la perception. Une telle pratique, qui associe la délibération à l’expérimentation, est atypique dans la littérature. Car, tout en illustrant « des dimensions de l’écriture du cahier qui transforment les visées habituelles du journal intime […] », les cahiers relèvent « d’une forme erratique et heuristique qui est sans doute plus proche de l’essai tel que l’entendait Montaigne que de ce que le mot «essai» a fini par désigner aujourd’hui »[43]. Au bout de son cheminement de Saint-Denys Garneau arrive à se dégager des conventions littéraires pour trouver une forme totalisante (mais toujours fragmentaire) par laquelle poésie et fiction sont liées à l’existence.

Postérité

Durant la seule période 1937–1993, la production littéraire québécoise dédiée à de Saint-Denys Garneau se chiffre à 625 titres, selon les calculs de Sylvain Gagner : « soit, en moyenne 10,9 nouvelles entrées par an, ce qui est considérable. La production atteint presque une publication par mois (0,9 en fait). Cet énorme corpus critique constitue probablement l’un des plus volumineux pour un auteur québécois. »[44]. Du reste, celui que Gaston Miron considère comme « le plus grand poète québécois »[45],[46] est lu bien au-delà des frontières canadiennes[47],[48] : en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, mais aussi dans les pays non-francophones où il a été traduit[49],[50]. Gilles Marcotte affirme en 1996 : « On peut soutenir que depuis quelques années c'est l'œuvre de Saint-Denys Garneau qui est lue avec ferveur, qui ouvre les horizons les plus larges, qui pose les questions fondamentales. Je ne suis pas loin de penser, certains jours, qu'il est notre plus grand écrivain. »[51],[52]

Des fonds d'archives consacrés à l'auteur sont conservés au centre d'archives de Montréal[53] et à la Bibliothèque et Archives Canada[54].

Œuvre picturale

Hector de Saint-Denys Garneau a aussi produit une cinquantaine d'huiles sur toile, quelques portraits, mais surtout des paysages représentant la forêt, la campagne ou la ville. La plupart d'entre elles auraient été réalisées entre 1931 et 1937. Ces œuvres jettent un éclairage particulier sur ses poèmes, et inversement. D'après ses lettres, son activité de peintre occupait une grande partie de sa vie intellectuelle et créatrice; il n'a exposé que trois fois de son vivant[55].

Palmarès

  • Maison Henry Morgan, 1926
  • Association des auteurs canadiens, 1928
  • Canadian Authors Association, 1929

Notes et références

  1. Roger Cardinal, "Hector de Saint-Denys Garneau", Oxford Companion to French Literature, Answers.com
  2. « Hector de Saint-Denys Garneau (1912-1943) : biographie détaillée », sur www.saintdenysgarneau.com (consulté le ). Pour une biographie détaillée de De Saint-Denys Garneau, voir également : Giselle Huot, Édition Critique des Œuvres en Prose d'Hector de Saint-Denys Garneau [Thèse], Ottawa, ON, National Library of Canada, (lire en ligne).
  3. Melançon, Benoît et Popovic, Pierre (directeurs), « Saint-Denys Garneau et La Relève », Actes du colloque tenu à Montréal le 12 novembre 1993, Montréal, Fides / CÉTUQ, coll. « Nouvelles études québécoises », 1995, 133 p. (ISBN 2762117461 et 9782762117462).
  4. Biron, Michel, De Saint-Denys Garneau : biographie, Boréal, 2015, 451 p. (ISBN 978-2-7646-2400-5 et 2-7646-2400-X), (OCLC 913612483), p. 409-410.
  5. en 1938, une année après sa parution, loin de renier Regards et Jeux dans l'espace, de Saint-Denys Garneau en envoie un exemplaire à son nouveau correspondant Jean Bélanger (voir lettre à Jean Bélanger, Lettres, op. cit infra, 2020, p. 670 (ISBN 978-2-7606-4226-3 et 2-7606-4226-7), (OCLC 1141740650), dans son journal Garneau écrit : «cela me permet de communiquer par des points où, tout à coup, j’ai été réel. [...] Mais cela suppose déjà qu’il y a une certaine réalité dans mon livre, une réalité valable, authentique. Que, donc, j'ai été, que j’ai eu quelque chose à dire.» Hector de Saint-Denys Garneau, Journal (1929-1939), op. cit infra, 2012, p. 518 (ISBN 978-2-89518-423-2 et 2-89518-423-2)
  6. Thibodeau, Serge Patrice, L'appel des mots : lecture de Saint-Denys-Garneau : essai, L'Hexagone, (ISBN 2-89006-485-9 et 978-2-89006-485-0, OCLC 30918755, lire en ligne), p. 62-63
  7. Ouellet, Pierre, « Le jeu du regard dans l’espace poétique de Saint-Denys Garneau », Voix et Images, vol. 20, no 1, , p. 58 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/201138ar, lire en ligne, consulté le )
  8. c’est lors d’une conférence que Marina Zito en donne l’illustration la plus frappente : « La notion de marge dans l’œuvre de Saint-Denys Garneau », Communication de Marina Zito, Istituto Universitario Orientale de Naples, au colloque Le Canada: ses marges et ses frontières, au Centre culturel d’Escaldes (Principauté d’Andorre), 14 juin 1995. Voir Zito, Marina, « L’architecture de Regards et jeux dans l’espace », dans Paul Bélanger (dir.), Saint-Denys Garneau : La clef de lumière, Montréal, Éditions du Noroît, 2004, coll. « Chemins de traverse », p. 107-123 (ISBN 978-2-89018-510-4 et 2-89018-510-9)
  9. Biron, Michel, De Saint-Denys Garneau : biographie, Boréal, (ISBN 978-2-7646-2400-5 et 2-7646-2400-X, OCLC 913612483, lire en ligne), p. 295
  10. Thibodeau, Serge Patrice, L'appel des mots : lecture de Saint-Denys-Garneau : essai, L'Hexagone, (ISBN 2-89006-485-9 et 978-2-89006-485-0, OCLC 30918755, lire en ligne), p. 64
  11. Légaré, Romain, L'aventure poétique et spirituelle de Saint-Denys Garneau, Fides, , 190 p., p. 59 et 86. Comparer à Lambert, Vincent, « Le consentement à l’image : Saint-Denys Garneau, octobre 1935 », Voix et Images, vol 39, n°2, 2014, p. 117 et 125 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/1025192ar)
  12. Blais, Jacques, « Saint-Denys Garneau et le jeu des variantes », Études françaises, vol. 20, no 3, , p. 46 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/036839ar, lire en ligne, consulté le )
  13. De Saint-Denys Garneau, Hector et Hébert, François (éditeur), Regards et jeux dans l'espace, CEC, (ISBN 2-7617-1301-X et 978-2-7617-1301-6, OCLC 35926460), p. 6. Yvon Rivard constate : « Saint-Denys Gameau est mort à l'âge de trente et un ans, en 1943. Il a connu depuis sa mort un long purgatoire dont il émerge lentement depuis quelques années [...] la plupart des écrivains québécois préféraient au mauvais pauvre de Saint-Denys Garneau des œuvres de révolte, de libération, d'affirmation. [...] On comprend que plusieurs se soient détournés de ce poète qui a refusé tous les subterfuges et toutes les consolations que lui offraient la littérature, la religion ou le pays. Saint-Denys Gameau n'écrit pas pour affirmer sa singularité, il écrit pour essayer de trouver une réponse à la seule question qui importe [...] Quand il cesse d'écrire, ce n'est pas par révolte ou par déception, c'est que le silence lui est apparu comme la seule façon d'être [...] En 1993, a eu lieu a l'université McGill une journée d'hommage à Saint-Denys Gameau pour célébrer le cinquantenaire de sa mort, Fernand Ouellette et Gaston Miron, à qui j'avais demandé de participer à cette journée, ont décliné l'invitation à peu près pour les mêmes raisons : jadis, nous ne voulions pas nous reconnaître en Saint-Denys Gameau, nous lui préférions [...] tout autre écrivain qui nous promettait la libération. Mais aujourd'hui, me dit Miron, je reconnais que Saint-Denys Garneau est notre plus grand poète. » Rivard, Yvon, « L'héritage de la pauvreté », Littératures, Montréal, Université McGill, n° 77, 1998, p. 205-219: p. 214-215
  14. sur le difficile effort d’impersonnalisation de Garneau, voir Robert Melançon, « Notes de relecture de Saint-Denys Garneau », dans Paul Bélanger (dir.), Saint-Denys Garneau : La clef de lumière, Montréal, Éditions du Noroît, coll. « Chemins de traverse », 2004, p. 56 (ISBN 978-2-89018-510-4 et 2-89018-510-9)
  15. Mainguy, Thomas, « Saint-Denys Garneau : le jeu de l’ironie », Études françaises, vol. 48, no 2, , p. 45 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/1013333ar, lire en ligne, consulté le )
  16. comparer Popovic, Pierre, « Le différent des discours dans Regards et Jeux dans l’espace », Voix et Images, Montréal, vol. 12, n°1, 34, automne 1986, p. 87-104 (DOI 10.7202/200608ar)
  17. Pour un saisissant survol des jugements extra-littéraires sur le «personnage» Saint-Denys Garneau, voir Gagner, Sylvain, Les figures du poète Saint-Denys Garneau dans le discours critique de 1937 à 1993, Études françaises, Université de Montréal, 1996, 409 p. Voir également Jean-Louis Major : « Petit exercice à propos du mythe de Saint-Denys Garneau », dans Saint-Denys Garneau, Le Jeu en étoile. Études et essais, Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, 1978, 189 p. (DLC 80455487, OCLC 564889817) p. 83-113, et le témoignage d’un ami des dernières années, Louis Rochette, « De Saint-Denys Garneau, joyeux compagnon », dans Mémorial : Inédits de De Saint-Denys Garneau de parents et d'amis, Fondation De Saint-Denys-Garneau, 1996, p. 63-65 (ISBN 2-89018-364-5 et 978-2-89018-364-3), (OCLC 50738397)
  18. Il serait naïf de penser que la publication de Regards et Jeux dans l'espace modifie l’humeur de Garneau : « être dont l’inconstance est légendaire » et, cela, « peu importe le contexte » Michel Biron, op. cit, 2015, p. 318. Pas un mot dans son journal des aléas de sa 'plaquette de poèmes' — Déjà absorbé dans le paysage d’Oka (où il séjourne du 21 mars jusqu’au début de mai 1937), deux importants essais (Propos sur l’habitation du paysage et Paysage d’Oka) et sa toiles Ciel en automne [cat. n°30] sur le point d’être exposée au Musée des Beaux-Arts de Montréal : ni la critique hostile ni les résultats de la vente de son livre ne touchent Hector de Saint-Denys Garneau (Idem). Il publira de nouveau, voir son article « Les cahiers des poètes » dans L’Action nationale, vol. 11, n°2, février 1938, p.135-142, signé: de Saint-Denys GARNEAU. La fable du poète faisant le tour des librairies pour en retirer ses livres est particulièrement aberrante: un an après la mise en vente, au moins deux librairies lui versent encore une redevance et, en juin 1939, Guy Sylvestre « affirme avoir trouvé facilement un exemplaire dans une librairie » (Biron, Ibid., p. 319). Voir en détails l’année 1937, dans Huot, Édition Critique des Œuvres en Prose d'Hector de Saint-Denys Garneau [Thèse], op. cit, 1998, p. 83-99 (lire en ligne)
  19. De Saint-Denys Garneau, Hector et Hébert, François (éditeur), Regards et jeux dans l'espace, CEC, (ISBN 2-7617-1301-X et 978-2-7617-1301-6, OCLC 35926460), p. 144-145
  20. sur l’inapparente complexité structurale des poèmes, voir l’article de Jacques Blais, op. cit., p. 29-50 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/036839ar) et Stratford, Madeleine, « Saint-Denys Garneau dans le prisme de ses traducteurs hispano-américains », TTR (Association canadienne de traductologie), vol. 28, nos 1-2, 1er semestre–2e semestre 2015, p. 153–179 (ISSN 0835-8443 et 1708-2188, DOI 10.7202/1041655ar, lire en ligne)
  21. Grandbois, Alain, Notre Temps, 17 mai 1947, cité dans De Saint-Denys Garneau, Hector et Hébert, François (éditeur), Regards et jeux dans l'espace, CEC, 1996, p. 151.
  22. Huot, Giselle, « L’aventure artistique du peintre de Saint-Denys Garneau », Mens : revue d'histoire intellectuelle de l’Amérique française, vol. 4, no 2, , p. 255 (ISSN 1492-8647 et 1927-9299, DOI 10.7202/1024597ar, lire en ligne, consulté le ). Pour une critique dévastatrice de l’œuvre de Garneau, voir Hector de Saint-Denys Garneau — son pire critique. En effet, ce dernier juge sans appel tout ce qu’il a écrit : « [Ainsi] aucun autre poète, que je sache, ne s’est retourné si violemment contre sa poésie pour la dénoncer comme une imposture : «Qu’y a-t-il de nécessaire dans tout ce que j’ai écrit?» se demande Garneau (Journal, op. cit infra 2012, p. 551) ; [et voici] les raisons [qu’il] allègue pour écarter la plupart de ses poèmes — il en retient moins de dix entre tous ceux qu’il a écrits — : «Pompage illégitime, verbeux et la plupart du temps mensonger, hasardeux. La première partie de mon livre n’a en moi aucune réalité véritable : c’est une flatterie en portrait. […] Un romantisme tragique qui ne peut que tromper, qui le voulait peut-être. […] illisible […] un délayage infâme […] exploitation d’une petite sensation. Dans tout cela, je me parais des plumes du paon, à quoi je n’avais aucun droit; je donnais le change en revêtant d’un aspect brillant un vide absolu.» (Ibid., p. 551-554) [...] On aimerait que certains critiques se soient souvenus de cette page ». Melançon, Robert, « Poésie et vérité », Études françaises, vol. 48, n° 2, 2012, p. 13-14 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405), DOI:10.7202/1013331ar, (consulté le 10 décembre 2020)
  23. De Saint-Denys Garneau, Hector et Biron, Michel (éditeur), Lettres, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, , 920 p. (ISBN 978-2-7606-4226-3 et 2-7606-4226-7, OCLC 1141740650), dos de couverture
  24. Regards et Jeux dans l'espace n’est « jamais présenté par Garneau comme un «recueil» mais bien comme un livre unifié. » Biron, op. cit., 2015 (ISBN 978-2-7646-2400-5 et 2-7646-2400-X), (OCLC 913612483), p. 301
  25. De Saint-Denys Garneau, Hector et Hébert, François (éditeur), Regards et jeux dans l'espace, CEC, (ISBN 2-7617-1301-X et 978-2-7617-1301-6, OCLC 35926460), p. 9
  26. Selon Robert Melançon : « Garneau s’est expliqué à lui-même les raisons qui l’ont amené à se détourner de la poésie. […] Dans une longue entrée du Journal datée du Mardi gras 1938, Garneau se livre à une critique radicale de ses poèmes. C’est une page extraordinaire, dont je ne connais aucun équivalent […]. » Melançon, Robert, « Poésie et vérité », Études françaises, vol. 48, n° 2, 2012, p. 13 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405), DOI:10.7202/1013331ar, (consulté le 10 décembre 2020). Voir l’article fort pertinent d’Yvon Rivard, « Qui a tué Saint-Denys-Garneau? », Liberté, Vol. 24, n° 1 (139), janvier/février 1982, p. 73-85 (ISSN 1923-0915), https://id.erudit.org/iderudit/29991ac)
  27. « Pour discerner en ce poète un philosophe, il nous faut revenir à ce qui fait l'essence même de l'expérience philosophique. […] Toute la philosophie a commencé par l'interrogation […]. » Lagacé, Martin, Saint-Denys Garneau : l'art et l’Être, Faculté de philosophie, Université Laval, Québec, 2013, 135 p., p. 2
  28. Huot, Giselle, « L’aventure artistique du peintre de Saint-Denys Garneau », Mens : revue d'histoire intellectuelle de l’Amérique française, vol. 4, no 2, , p. 234 (ISSN 1492-8647 et 1927-9299, DOI 10.7202/1024597ar, lire en ligne, consulté le )
  29. De Saint-Denys Garneau, Hector, et Huot, Giselle (éditrice), Œuvres en prose, Édition critique établie par Giselle Huot, Montréal, Fides, 1995, 1183 p. (ISBN 2-7621-1694-5)
  30. cet ouvrage, « [c]ulturellement inestimable », épuisé dès sa parution, mais non réimprimé[!] par Fides, contient tous les articles et essais de De Saint-Denys Garneau. Il ne doit pas être confondu avec la Thèse de même nom (Huot, Édition Critique des Œuvres en Prose d'Hector de Saint-Denys Garneau [Thèse], op. cit, 1998), qui est son complément.
  31. De Saint-Denys Garneau, Hector et Dumont, Francois (éditeur), Journal (1929-1939), Québec, Nota bene, coll. « Cahiers du Centre Hector-De Saint-Denys-Garneau », n°5, 2012, 613 p. (ISBN 978-2-89518-423-2 et 2-89518-423-2)
  32. Dumont, François, « Pratiques du cahier chez Saint-Denys Garneau », Études françaises, vol. 48, no 2, , p. 50–60 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/1013334ar, lire en ligne, consulté le )
  33. Voir Hébert, Pierre et Baszczynski, Marilyn, Le « Journal » de Saint-Denys Garneau et ses structures actantielles, « Le journal intime au Québec, structure, évolution », Montréal, Fides, 1988, 212 p., p. 133-156, et Massoutre, Guylaine, « Les remous de Pont-Rouge », dans Paul Bélanger (dir.), Saint-Denys Garneau : La clef de lumière, op. cit., 2004, p. 15-23
  34. De Saint-Denys Garneau, Hector et Hébert, François (éditeur), Regards et jeux dans l'espace, CEC, (ISBN 2-7617-1301-X et 978-2-7617-1301-6, OCLC 35926460), p. 10. Comparer à Garneau, De Saint-Denys, et Girard, Steve (éditeur), Hector de Saint-Denys Garneau : Extraits de lettres, Présentation thématique et lexique par Steve Girard, Québec, Édition hors commerce, Akmê / Aquabase, juin 2020, 325 p. (/in/monsieur-steve-girard-58a82577), p. 7
  35. De Saint-Denys Garneau, Hector et Biron, Michel (éditeur), Lettres, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, coll. « bnm* », , 920 p. (ISBN 978-2-7606-4226-3 et 2-7606-4226-7, OCLC 1141740650), p. 24-25
  36. Biron, Michel, « L’impudeur épistolaire : sur quelques lettres inédites de Saint-Denys Garneau », Études françaises, vol. 48, no 2, , p. 66 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/1013335ar, lire en ligne, consulté le )
  37. Le Moyne, Jean, « Le témoignage de Saint-Denys Garneau », Notre Temps, Montréal, vol. 2, no 31, , p. 3.
  38. Dumont, François, « Pratiques du cahier chez Saint-Denys Garneau », op. cit, 2012, p. 52 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/1013334ar, lire en ligne)
  39. Ibid, p. 59
  40. Dumont, François, op. cit, 2012, p. 50 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/1013334ar, lire en ligne)
  41. Ibid, p. 53
  42. Ibid, p. 58
  43. Ibid, p. 50
  44. Gagner, Sylvain, Les figures du poète Saint-Denys Garneau dans le discours critique de 1937 à 1993, op. cit, 1996, p. 25.
  45. cité dans Huot, « L’aventure artistique du peintre de Saint-Denys Garneau », op. cit, 2004, p. 255 (ISSN 1492-8647 et 1927-9299, DOI 10.7202/1024597ar). Comparer à Miron, Gaston, Les livres à lire, « Maclean », Montréal, vol. 7, n° 5, mai 1967, p. 82 et Miron, Gaston, Observations complémentaires, Colloque « Aspects de Saint-Denys Garneau », Université de Montréal, 19 octobre 1968.
  46. On peut prendre connaissance de la riche tradition critique des études garnéliennes dans une « Bibliographie sélective » de Dumont, Francois (avec Andrée-Anne Giguère), Saint-Denys-Garneau en revue, Québec et Montréal, Presses de l’Université du Québec / Voix et images, coll. « De vives voix », 2010, 184 p.
  47. Alors « que la lecture des poètes francophones du Québec en anglais est rare, […] » remarque E. D. Blodgett, « Saint-Denys Garneau continue à être un des poètes les plus fréquemment traduits. » Blodgett, Edward D., « De la difficulté de traduire Saint-Denys Garneau en anglais » Études françaises, vol. 48, n°2, 2012, p. 111 et 114 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/1013337ar). Voir E. D. Blodgett, Five-Part Invention : A History of Literary History in Canada, Toronto, University of Toronto Press, 2003, p. 81-85, et Thomas D. Ryan, «The Textual Presence of the Translator: A Comparative nalysis of F. R. Scott’s and John Glassco’s Translations of Saint-Denys Garneau », Montréal, Université Concordia, 2003, p. 16.
  48. des grands poètes canadiens de sa génération « de Saint-Denys Garneau est de loin le plus traduit en espagnol. » Stratford, Madeleine, op. cit 2015, p. 153. Pour plus d’information bibliographique, consulter les bases de données TEPOQAL I et II: http://linguistech.ca/tepoqal
  49. Huot, Giselle et Lacroix, Benoît, Mémorial : inédits de De Saint-Denys Garneau de parents et d'amis, Fondation De Saint-Denys-Garneau, (ISBN 2-89018-364-5 et 978-2-89018-364-3, OCLC 50738397, lire en ligne), p. 8.
  50. Voir notamment l’article pionnier d’Eva Kushner : « Poésie et idéologie : un tournant de la littérature québécoise contemporaine », Cahiers roumains d’études littéraires, vol. 7, n° 1, 1979, p. 67-83: 69-72
  51. Popovic, Pierre, Entretiens avec Gilles Marcotte : de la littérature avant toute chose, Liber, (ISBN 2-921569-35-3 et 978-2-921569-35-4, OCLC 35971359, lire en ligne), p. 55.
  52. « Saint-Denys Garneau est le plus grand écrivain québécois […]. [Or, on a longtemps] interprété son œuvre comme "un symptôme de l’aliénation canadienne-francaise" […] Jacques Brault en a parfaitement résumé la démarche: «[L’œuvre de De Saint-Denys Garneau] a fini par ne plus servir qu'à illustrer des [thèses littéraires] où psychologie, sociologie, morale et théologie s'en donnèrent à cœur joie.» […] Ne pourrait-on pas, ne serait-ce qu'à titre d’hypothèse, prendre [désormais] au sérieux sa dimension spirituelle ? On y découvrirait du coup tout autre chose que des "misères psychologiques" engendrées par une prétendue "impuissance à vivre". […] Je persiste, pour ma part, à y lire une aventure intérieure menée à ses ultimes conséquences avec une intransigeance héroïque […], [par] un esprit libre. […] La solitude et la pauvreté furent pour lui un choix et une conquête. […] Libre à chacun de penser ce que bon lui semble d’un tel choix, mais on ne peut en aucune façon lui dénier sa noblesse. Et on peut encore moins se prononcer sur 'l’échec' de la quête intérieure qu’il engage. Au nom de quoi se le permettait-on  [sic] ? Nous ne savons rien des dernières années de Saint-Denys Garneau dans une solitude qu’il semble avoir âprement défendue comme le donne à penser sa dernière lettre laconique à ses amis. Qui pourrait affirmer qu'il n'y a pas atteint […] à cette tranquillité de l’âme, à cet abandon de soi qui s'ouvre fugacement dans quelques poèmes ? » Robert Melançon, « Notes de relecture de Saint-Denys Garneau », op. cit., 2004, pp. 55-61.
  53. Fonds Hector de Saint-Denys-Garneau (MSS200) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  54. Fonds d'archives Hector de Saint-Denys Garneau, Bibliothèque et Archives Canada.
  55. France Gascon, « Hector de Saint-Denys Garneau (1912-1943) : peintures », sur www.saintdenysgarneau.com (consulté le )

Bibliographie

  • De Saint-Denys Garneau : Lettres, Édition préparée, présentée et annotée par Michel Biron, Les Presses de l’Université de Montréal, coll. bnm*, 2020, 919 p. (Ouvrage indispensable, cette nouvelle édition critique est la première disponible sur le marché.)
  • Hector de Saint-Denys Garneau, Journal 1929-1939, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Cahiers du Centre Hector De Saint-Denys Garneau», 2012, 615 p. (Édition de référence intégrant tous les textes retrouvés du journal - y compris les lettres et les poèmes - dans leur succession originale. Cette édition permet d'appréhender la véritable unité de l'œuvre garnélienne.)
  • Saint-Denys Garneau, Journal, Texte conforme à l'édition critique établie par Giselle Huot, coll. « Littérature », Bibliothèque québécoise, 2020 (©1996), 479 p.
  • Hector de Saint-Denys Garneau, Extraits de lettres, Présentation thématique avec lexique par Steve Girard, Édition disponible hors commerce, Akmê, 2020, 325 p.
  • Saint-Denys Garneau, Regards et jeux dans l'espace, textes explicatifs et appareil pédagogique établis par François Hébert, coll. « Grands Textes » n°1, éditions CEC, 1996, 159 p.
  • Mémorial, Inédits de De Saint-Denys Garneau, de parents et d’amis, Conçu et réalisé par Giselle Huot et Benoît Lacroix, Cahiers de Saint-Denys Garneau, no 1, Éditions du Noroît / Fondation de Saint-Denys-Garneau, 1996, 119 p.
  • Saint-Denys Garneau, Œuvres, Texte établi, annoté et présenté par Jacques Brault et Benoît Lacroix, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 1971, 1320 p. (édition de référence depuis longtemps •épuisée•)
  • Hector de Saint-Denys Garneau, Œuvres en prose, Édition critique établie par Giselle Huot, Montréal, Fides, 1995, 1183 p. Édition de référence essentielle tirée qu’à dix exemplaires - stratégie d'appropriation ? (Ce dernier volume contenait, en plus des textes déjà parus dans l’édition Brault-Lacroix, quarante-neuf textes de la période 1930-1938, dont quarante-six inédits). Malgré le travail d'édition accompli par Huot, il n'y a jamais eu d'"Œuvres" de Saint-Denys Garneau sur le marché : contrairement à ce qu'annonce jusqu'en 2012 le catalogue Fides, à la suite d'une entourloupette promotionnelle de 1995 à 2001.
  • Hector de Saint-Denys Garneau, Poèmes et Proses (1925-1940), Avec des inédits (textes et illustrations), Choix et présentation de Giselle Huot, Montréal, Éditions de l’Outarde (épuisée), 2001, 413 p.
  • Giselle Huot, « Des femmes, des professeurs et des amis. Poème et lettres inédits de Saint-Denys Garneau », Les Cahiers d’histoire du Québec au XXe siècle, no 1 (hiver 1994), pp. 55-56.
  • Jacques Roy, L’Autre Saint-Denys Garneau. Suivi de cinq lettres inédites de Saint-Denys Garneau, Québec, Éditions du Loup de Gouttière •épuisée•, 1993, 143 p.
  • Michel Biron, « L’impudeur épistolaire : sur quelques lettres inédites de Saint-Denys Garneau », Études françaises, 48 (2), 2012, 65–91.
  • Louis Rochette, "De Saint-Denys Garneau, joyeux compagnon" ; "Le concours de photographie" ; "Les seize ours" ; "Livraison spéciale " in Mémorial, Inédits de De Saint-Denys Garneau, de parents et d’amis, Cahiers de Saint-Denys Garneau, no 1, Éditions du Noroît, 1996, p. 63-74, (Témoignage insigne d’un ami des dernières années).
  • De Saint-Denys Garneau. Nus et autres dessins inédits, conception et texte de Giselle Huot, catalogue de l'exposition, Montréal, Bibliothèque Saint-Sulpice, 2004, 30 p.
  • L’Univers de Saint-Denys Garneau. Le peintre, le critique, (54 peintures) Présentation de France Gascon, Montréal/Juliette, Boréal/Musée d'art de Joliette, 2001, 111 p.
  • Collectif, « Saint-Denys Garneau. Accompagnements », Études françaises, numéro préparé par Michel Biron et François Dumont, vol. 48, n° 2, 2012, 163 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-48-numero-2/).
  • Collectif, « Relire Saint-Denys Garneau », Études françaises, numéro préparé par Benoît Lacroix et Robert Melançon, vol. 20, n° 3, 1984, 127 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-20-numero-3/).
  • Collectif, « Hommage à Saint-Denys Garneau », Études françaises, vol. 5, n° 4, , p. 455-489 (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-5-numero-4/).

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