Hector Horeau

Hector Horeau, né à Versailles le et mort à Paris le est un architecte français.

Hector Horeau
Présentation
Nom de naissance Hector Horeau
Naissance
Versailles
Décès
Paris
Nationalité France

Biographie

Hector Horeau entre à l'École des Beaux-arts le , il est élève de Frédéric Nepveu et de François Debret[1]. Au début de sa carrière, il réalise plusieurs hôtels particuliers à Paris et à Lyon. Il illustre le Voyage à Méroé de Frédéric Caillaud, avant de partir lui-même en voyage en Orient entre 1837 et 1839. Il réalise de nombreux dessins d'Égypte, il expose au Salon de 1841 une Vue du Grand Temple d'Ipsamboul et l'entrée de Sésostris. Il est connu pour ses projets de grandes halles de fer et de verre dont un pour les halles de Paris en 1845. Mais c'est finalement Baltard qui obtint la commande. Il participa au concours lancé par les organisateurs de l'Exposition universelle de Londres de 1851. Mais il fut écarté car son projet ne respectait pas l'une des conditions qui était d'épargner les arbres d'Hyde Park. Le vainqueur est Joseph Paxton avec son Crystal Palace qui, quant à lui, surmonte les arbres du parc. L'architecture anglaise, pittoresque, intègre la nature tandis que la française, rationnelle, met du temps à saisir ce concept. Il participe à la Commune de Paris, il est nommé "chef de l'édilité hygiénique". Cet engagement lui vaut d'être emprisonné à Versailles puis sur l'île d'Aix, cela l'affecte grandement et il meurt peu de temps après[2]. Au cours de cette dernière année il avait notamment proposé que le très contesté Opéra de Charles Garnier soit transformé en palais du Peuple.

Il est le héros du roman de Michel Ragon Un si bel espoir, collection Livre de Poche, Albin Michel, 1999 et un

personnage central du roman Castelli di Rabbia (1994) de Alessandro Baricco

Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise, (49e division).

Notes et références

  1. INHA, « Hector Horeau », sur base AGORHA (consulté le )
  2. François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, Karthala, , 1073 p. (ISBN 978-2-8111-0790-1, lire en ligne), p. 525

Source

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.