Harmonie du soir

Harmonie du soir est un faux pantoum[1], une forme très rare dans la poésie française, écrit par le poète Charles Baudelaire. Il s'agit d'un poème du recueil Les Fleurs du mal publié en 1857.

« Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
— Charles Baudelaire »

Notes et références

  1. Versification Et Métrique De Charles Baudelaire, de Albert Cassagne, Réimpression de l'édition de Paris 1906, (ISBN 2-05-100390-4)

Lien externe

  • Baudelaire Harmonie du soir analyse
  • Pourquoi Baudelaire ?, Yves Bonnefoy, au Collège de France, séminaire,  : https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/seminar-2012-01-10-17h30.htm [archive] (audio), 55"58 minutes.
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