Hara-kiri (film, 1962)

Hara-kiri (切腹, Seppuku) est un film japonais réalisé par Masaki Kobayashi, sorti en 1962.

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Hara-kiri
Titre original 切腹
Seppuku
Réalisation Masaki Kobayashi
Scénario Shinobu Hashimoto
Yasuhiko Takiguchi
Acteurs principaux
Sociétés de production Shōchiku
Pays d’origine Japon
Genre Chanbara
Durée 135 minutes
Sortie 1962


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Au début de la période d'Edo, le rōnin Hanshiro Tsugumo se présente au château du clan Ii, que dirige l'intendant Kageyu Saito en l'absence du maître. Le rōnin explique que réduit à la misère depuis la perte de son statut de samouraï, il souhaite qu'on lui propose un lieu adéquat pour mettre honorablement fin à ses jours en pratiquant le seppuku, un suicide rituel.

À cette époque de nombreux rōnin utilisent ceci comme une ruse pour se faire prendre en pitié et au mieux recevoir un poste, ou du moins quelque argent pour s'en sortir. Saito lui explique qu'il ne se laissera pas prendre, et que ses samouraï vassaux ont récemment obligé un samouraï venu dans les mêmes conditions, Motome Chijiwa, à aller jusqu'au bout de ses déclarations et à se suicider strictement selon le code d'honneur. Tsugumo lui répond que ses paroles ne sont pas en l'air, mais qu'il souhaite juste qu'on lui donne l'occasion de raconter son histoire avant de se suicider.

Tsugumo commence son récit. Il explique que le seigneur auquel il était rattaché a été déchu car considéré comme une menace par le shogunat. Son ami décida alors de se suicider dans l'honneur plutôt que de se retrouver à l'état de rōnin, mais lui confie auparavant la mission de s'occuper de son jeune fils. Tsugumo, pour tenir cette promesse et s'occuper aussi de sa propre fille, Miho, doit renoncer à son honneur de samouraï et vivre misérablement des petits travaux qu'il peut trouver. Après avoir grandi, sa fille et le fils de son ami finissent par se marier et avoir un enfant. Leur existence à tous les trois est cependant misérable, et le jour où Miho et l'enfant du couple tombent malades, la famille n'a pas les moyens de se payer un médecin. En dernier recours, le mari de Miho décide de recourir à la stratégie de proposer de se suicider dans le château du clan Ii. Lorsque le corps de Motome est ramené par des samouraïs, Tsugumo apprend qu'on l'a contraint à se suicider avec une lame en bambou. Tsugumo décide alors de le venger pour cette ignominie.

Tsugumo révèle qu'il a coupé le chignon à trois samouraïs du clan Ii pour leur cruauté envers Motome. En effet, ils ne lui ont pas accordé un jour de sursis nécessaire pour prévenir sa famille. Et ils ne lui ont pas permis d'utiliser une autre arme pour le seppuku que la sienne, dont la lame est en bois. Déshonoré par leur chignon coupé, les trois samouraïs devraient pratiquer le seppuku, mais prétextent une maladie grave pour échapper à leur sort. L'hypocrisie du clan Ii mis à jour, l'intendant ordonne l'assassinat de Tsugumo, qui tue quatre guerriers au sabre et en blesse plusieurs autres avant de mourir sous des balles de fusils. L'intendant ordonne ensuite de taire le déroulement réel de l'histoire et de rapporter une version maquillée qui permettra au maître du clan d'obtenir des félicitations.

Fiche technique

Distribution

Distinctions

Récompense

Sélection

Notes et références

  1. (ja) Hara-kiri sur la Japanese Movie Database
  2. Hara-kiri (1962) - Prix spécial du jury (ex-aequo) au Festival de Cannes

Voir aussi

Bibliographie

  • Madeleine Garrigou-Lagrange, « Harakiri», Téléciné, no  112, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Paris, , (ISSN 0049-3287).

Liens externes

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