Hans Karl Abel

Hans Karl Abel, né le à Baerenthal, alors en Alsace-Lorraine allemande et mort le à Muhlbach-sur-Munster, est un écrivain alsacien de sentiments allemands. Il appartient à la première génération des écrivains alsaciens nés allemands.

Biographie

Fils d’un paysan et garde forestier, il s’est servi dans ses livres de ses propres expériences pour décrire les paysages du Sud de l’Allemagne comme la forêt souabe. Son père était allemand et sa mère alsacienne ainsi que sa femme. Il parlait parfaitement le français et avait des titres qui l’autorisaient à l’enseigner.

Charles Spindler, dans L'Alsace pendant la guerre, le décrit assez inconscient de la situation militaire et politique moins d’un mois avant la fin de la Première Guerre mondiale[1]. Le service de propagande allemand, le Heimatsdienst, désire publier un almanach alsacien-lorrain en allemand et il vient demander sa collaboration à Spindler, qui la refuse évidemment ; cela ne l’empêche pas douze jours plus tard de renouveler sa requête ; cette fois l’album sera publié sous l’égide de l’autonomie alsacienne. Nouveau refus de Spindler qui lui dit sans hésitation qu’en raison de ses prises de position pro-allemandes il risque fort d’être expulsé.

Privé par la guerre de sa maison (détruite lors des combats), expulsé d’Alsace, il perdit une grande partie de son pouvoir créateur qui se réveilla cependant en 1941 quand il put retourner dans sa petite patrie. Il rédigea alors quelques nouveaux ouvrages.

Son œuvre

Après ses débuts et la pièce de théâtre D´Waldmühl - E-n-elsassisch Volksstück en 3 actes (1901), écrite en collaboration avec René Prévot, parurent Die silbernen Glocken vom Ilienkopf (1913), Was mein einst war (1916, 5e édition 1927), Nach Mariä Lichtmess (1918), Ruf in der Nacht (1918), Die Melker im tauben Klang (1918) ainsi que ses autobiografische Briefe eines elsässischen Bauernburschen aus dem Weltkriege an einen Freund 1914–1918 (lettres autobiographiques d’un jeune paysan alsacien pendant la guerre mondiale à un ami 1914-1918) (publiées en 1922, 2e édition en 1941), où il décrit sa propre expérience pendant ce temps-là.

Parmi ses autres publications figurent Am Römerwall (1925), Die Forellen (1927), Reise-Humor (1929), Sporthumor (1929), Veits Aufstieg und Liebe (1931), Liebe und Verhängnis (1934), Der Schwäbische Wald (1938), Do lacht mi Elsaß (1941), Morgensonne im Herbst (1942) et Der Heimat Wiegenlied (1942).

Notes et références

  1. Charles Spindler, L’Alsace pendant la guerre, Strasbourg 1921, Treuttel &Wurtz, aux dates du 12 et du 24 octobre 1918

Liens externes

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