Hallering
Hallering est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Hallering | |
![]() Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue et mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes du District urbain de Faulquemont |
Maire Mandat |
Luc Ballasse 2020-2026 |
Code postal | 57690 |
Code commune | 57284 |
Démographie | |
Gentilé | Halleringeois |
Population municipale |
112 hab. (2018 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 07′ 13″ nord, 6° 33′ 10″ est |
Altitude | Min. 260 m Max. 378 m |
Superficie | 3,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Faulquemont |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Hallering est un village-rue lorrain traditionnel construit à flanc de coteau sur la rive droite du Perdsbach, petit cours d'eau prenant sa source sur le ban de la commune de Boucheporn. Le territoire communal comprend trois forêts situées au sud et à l’est.
Urbanisme
Typologie
Hallering est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), forêts (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), prairies (9,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Histoire
Hallering est un ancien domaine de l'abbaye Saint-Martin-des-Glandières de Longeville dont les voués étaient les seigneurs de Varsberg et de Raville, ce qui fit passer le village sous la domination du duché de Luxembourg jusqu'au , date de la réunion des enclaves dépendant des seigneurs de Raville à la couronne de France, Hallering fut ensuite classé au bailliage de Boulay en 1773[9]. Le village dépend sur le plan religieux de la paroisse de Marange-Zondrange depuis le XIIe siècle et dispose d'une chapelle construite à l'extrême-fin du XVIIe siècle[10].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2018, la commune comptait 112 habitants[Note 3], en augmentation de 5,66 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- On trouve dans la commune plusieurs maisons anciennes (malheureusement fortement dénaturées pour la plupart), comprenant des décors de plafond dits « à estrich », c'est-à-dire des motifs imprimés dans des dalles de plâtre formant à la fois un plafond et un plancher pour l'étage supérieur. Ces décors, présentant des fleurs, des signes religieux, des animaux, ont été réalisés entre le XVIIe et le XIXe siècle exclusivement en Lorraine germanophone.
- Belle croix du Choléra, érigée en 1832 et restaurée en 2007. On y voit des représentations de saint Sébastien et saint Roch.
Édifice religieux
- Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, construite en 1698, dont le décor a été complété au XIXe siècle. La chapelle a été restaurée au cours des années 2000 en raison d'importants dégâts causés à la maçonnerie lors d'un accident impliquant un camion.
Héraldique
![]() |
Blason | De gueules à trois chevrons d'argent, accompagnés de trois lys de jardin du même, tigés et feuillés de sinople [15]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Metz », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Alain Simmer, "Toponymie mosellane", 2002
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Alexandre Burtard, Les mémoires de nos trois clochers, Marange-Zondrange-Hallering et l'ancien château de Henning, chez l'auteur, 2004, 430 p.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=10905
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