Hôtel des Trésoriers de France

L'hôtel des Trésoriers de France ou hôtel de Lunaret, dit aussi palais Jacques-Cœur de Montpellier, est situé entre la rue des Trésoriers-de-France et la rue Jacques Cœur. Il est l'un des plus anciens hôtels particuliers de cette ville.

Pour les articles homonymes, voir Palais Jacques-Cœur (Bourges).

Historique

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2018). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Il a été bâti pour Jacques Cœur dans les années 1430[1], au moment où le grand argentier de Charles VII choisit Montpellier pour en faire le centre de ses activités commerciales. Par la suite il devient la demeure des gouverneurs pour le roi. Les trésoriers et grands voyers de France en font l'acquisition en 1632 et le remanient.

Cette demeure fut le pied-à-terre des souverains en visite en Languedoc : François Ier en 1537, Henri de Navarre en 1632, Anne d'Autriche et d'autres y séjournèrent[2].

Appartenant au conseiller Dampmartin en 1632, Louis XIII y logea durant douze jours avant de se rendre à Toulouse pour réprimer la révolte de son frère le duc d'Orléans et de Montmorency[3].

L'hôtel est acheté au lendemain de la Révolution par Jean-Jacques Tandon[4] qui le céda en 1826 à François-Xavier de Lunaret, grand-père d'Henri de Lunaret[5]. L'hôtel est propriété de la famille de Lunaret au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Il appartient, depuis un legs reçu en 1910 d'Henri de Lunaret, à la Société archéologique de Montpellier qui y a installé, en 1992, le musée languedocien présentant au public d'importantes collections rassemblées depuis sa création en 1833, qui s'étendent de la préhistoire au XIXe siècle.

Le , l'hôtel des Trésoriers de France est classé parmi les monuments historiques, à l'exception de son attique[6].

Description

Situé dans le quartier de l'Écusson, l'hôtel des Trésoriers de France demeure entre deux rues parallèles portant le nom de ses propriétaires : no 7 de la rue Jacques Cœur (anciennement rue Sainte-Foy) et no 5 de la rue des Trésoriers-de-France (anciennement rue Embouque d'Or)[2].

Cette demeure aristocratique déploie ses fastes sur trois étages.

Notes et références

  1. « Hôtel des Trésoriers de France », notice no IA34000260, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Hôtel des Trésoriers de France (ou hôtel de Lunaret) », notice no PA00103592, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Société archéologique de Montpellier, Mémoires de la Société archéologique de Montpellier : Compte-rendu des travaux, t. 8, Montpellier, Jean Martel aîné, , 637 p., 29 cm (OCLC 903587479, notice BnF no FRBNF32813242, lire en ligne sur Gallica, lire en ligne sur Gallica), p. 476.
  4. Fabrice Bertrand, Montpellier, une vraie ville bourgeoise aux origines de la ville contemporaine, Publications de l'Université Paul Valéry Montpellier 3, 2001, p. 25.
  5. Société archéologique de Montpellier, Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, t. X (2e série), Montpellier, Imp. de la charité (Pierre-Rouge), 1932-34, 318 p., 24 cm (notice BnF no FRBNF32813242, lire en ligne sur Gallica, lire en ligne sur Gallica), p. 266.
  6. Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts, « Arrêté et plan cadastral » [PDF], sur Ministère de la Culture, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Michelin, Guide Vert Languedoc-Roussillon, Michelin Éditions du Voyage, Collection « Le Guide Vert », 2010, 701 p.

Article connexe

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail des monuments historiques français
  • Portail de Montpellier
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.