Liste des hôtels particuliers de Nancy
Nancy, ancienne capitale du duché de Lorraine, possédait une cour composée de familles nobles qui se firent construire de nombreux hôtels particuliers au cours des siècles passés. Plus récemment, c'est au XXe siècle que furent édifiés de nombreux hôtels particuliers de style école de Nancy.
Renaissance
XVIe siècle
- Hôtel d'Haussonville, construit pour Jean d'Haussonville, Sénéchal de Lorraine.
- Hôtel de Lillebonne, ancien hôtel de la famille de Beauvau
- Hôtel de Bassompierre, reconstruit au XIXe siècle selon son aspect original.
- Hôtel de Rogéville, actuellement Le Petit Théâtre, dans la ville....
- Hôtel de Croismare puis de Viange (partiellement reconstruit au XVIIIe siècle
- Hôtel Lambert, actuellement restaurant.
- Hôtel de Rennel (29 grande-rue).
- Hôtel Toussaint.
- Hôtel Chuppin.
- Hôtel de Chastenoy.
- Hôtel Philbert
- Hôtel d'Olonne (modifié au XVIIIe siècle) (27 rue de la Source)
- Petit-Hôtel de Lunati-Visconti.
- Maison des deux sirènes, du nom de la décoration d'angle.
- Maison Vallée, orfèvres.
- Maison Callot, où naquit le graveur Jacques Callot.
- Hôtel d'Haussonville
- Hôtel de Rogéville
- Maison des deux Sirènes
- Hôtel de Chastenoy
XVIIe siècle
- Hôtel Courcol.
- Hôtel de Gellenoncourt (4 rue des Loups).
- Hôtel de Lignéville, construit pour Ferry de Lignéville, bailli de Lorraine.
- Hôtel des Loups ou hôtel de Curel, construit par Germain Boffrand pour monsieur de Curel, maître des chasses du duc Léopold.
- Hôtel de Lunati-Visconti, modifié au XVIIIe siècle, actuellement hôtel. Impressionnante galerie Renaissance aujourd'hui remontée au château de Renémont à Jarville.
- Hôtel de Martigny
- Hôtel du marquis de ville (10 rue de la Source)
- Hôtel de Lenoncourt
- Hôtel de Boufflers (4 rue de la Salpêtrière)
- Quartier de la Primatiale avec ses maisons de chanoines :
- Ancien palais primatial (puis palais épiscopal en 1777) , construit à partir de 1609 pour Antoine de Lenoncourt, second primat de Lorraine[1] (modifié au XVIII°), actuellement Hôtel des Prélats.
- Hôtel de Stainville
- Hôtel de Myon (7 rue Mably )
- Hôtel de Lignéville
XVIIIe siècle - Classique
Germain Boffrand, architecte du Duc Léopold Ier de Lorraine fait élever de nombreux hôtels :
- Hôtel de Custine (1715), ancienne demeure des comtes de Custines, puis hôtel de Ludre, ancienne demeure des comtes de Ludre. L'État étant propriétaire, c'était la Trésorerie municipale de Nancy qui occupait les lieux. Depuis le , c'est la "SNC hôtel de Ludre"[2].
- Hôtel Ferraris pour la famille Ferrari, actuellement DRAC Lorraine.
- Hôtel de Beauvau-Craon, actuellement Cour d'appel de Nancy.
- Hôtel de la Monnaie (1721-1725), actuellement Archives départementales de Meurthe-et-Moselle.
- Hôtel de Raigecourt
- Hôtel de Malleloy (8 rue Callot),
- Hôtel de Bressey (18 rue de Guise),
De nombreux hôtels Renaissance furent édifiés place d'Alliance et place de la Carrière. Sous le règne de Stanislas Leszczynski, l'architecte Emmanuel Héré fit unifier les façades des hôtels Renaissance de cette place en les passant à la mode classique. Il y fit notamment édifier :
- l'hôtel de Bassompierre
et de part et d'autre des colonnades du palais de l'Intendance :
- l'hôtel Héré, demeure de l'architecte
- l'hôtel de Morvilliers, réplique de la demeure précédente. Également appelé hôtel Guerrier de Dumast
- Hôtel Ferraris- Loggia qui surplombe l'escalier.
- Hôtel de Beauvau-Craon
- Hôtel de la Monnaie
- Hôtel de Morvilliers
- Pavillon Héré
Autres hôtels particuliers :
- Hôtel de Fontenoy, actuellement Cour administrative d'appel de Nancy.
- Hôtel de Mahuet-Lupcourt, appelé au XIXe siècle hôtel O'Gorman (17 rue Saint Dizier) et dont le portail monumental est réutilisé à l'entrée du parc Olry.
- Hôtel de Malleloy
- Hôtel d'Havré
- Hôtel de Malte
- Hôtel de Mérigny
- Hôtel de Hoffelize
- Hôtel de Bressey
- Hôtel Haldat
- Hôtel de Hautoy ou Hôtel des Suisses
- Hôtel Fournier
- Hôtel de la Mission Royale, actuellement l'Institut d'Études Politiques communément appelé Sciences Po campus de Nancy
- Hôtel de Spada
- Maison des Sœurs Macarons
XIXe siècle
- reconstruction de l'hôtel de Phalsbourg (XVII°)
- La Douëra à Malzéville, maison familiale de la famille d'artistes : Cournault.
- Hôtel Lang, transformé en 1906 en siège de la Société Nancéienne & Varin-Bernier (actuelle banque CIC)
- Hôtel Simon, actuel centre culturel allemand dit Goethe Institut
XXe siècle - École de Nancy
- maison Corbin, actuellement musée de l'École de Nancy
- villa Majorelle, demeure de l'ébéniste Louis Majorelle
- maison de Georges Biet
- maison du Docteur Paul Jacques
- maison Bergeret
- maison de Lucien Weissenburger
- Maison Houot
- Maison Le Jeune
Le quartier de Saurupt présente la particularité de présenter de nombreuses maisons de maîtres de style art nouveau telles :
Bibliographie
- Frédéric Maguin, les plus beaux Hôtels Particuliers de la Ville-Vieille de Nancy, Nancy, éditions KOIDNEUF, , 50 p. (ISBN 978-2-9532025-0-2)
- Pierre Marot, en collaboration avec l'Abbé Choux, Le Vieux Nancy, Nancy, Le Pays Lorrain, coll. « Les guides du Pays Lorrain », , 272 p.
Notes et références
- [action=show&tx_srilobiblio_list[controller]=Biblio&tx_srilobiblio_list[entite]=132181&cHash=9bbbe6839aae4e02c8a8bbbf2957f47a] CHOUX, Jacques. Le palais primatial de Nancy au XVIIe siècle. Lotharingia, 1991, t. III, p. 123-139
- ("Ludre, la fin d'une histoire administrative Le vendredi 28 septembre, Jean Pierre Beaux, responsable de la politique immobilière de l'État et Gilles Fluck, responsable du pôle immobilier, ont remis les clés de l'hôtel de Ludre aux gérants de la "SNC hôtel de Ludre", les nouveaux propriétaires. Durant l'été, outre l'organisation du déménagement, une vaste opération de débarras avait été conduite par le pôle immobilier, puisque ce sont quatre bennes de 30 m³ de papiers et 1 benne de 30 m³ d'objets divers qui ont été évacuées. Historiquement, c’est en 1715 que Germain Boffrand construisit cet immeuble sur l'ancienne place des Dames pour le compte de la famille de Custine, à laquelle succéda la famille de Ludre. De nombreux services se sont succédé dans ces lieux prestigieux situés au cœur de la ville vieille, où deux appartements de fonction étaient réservés aux trésoriers. Les derniers à y loger furent M. Lutz, trésorier de Maxéville, et M. Pariset, trésorier de Lay-Saint-Christophe. C’est dans cet immeuble qu’étaient situés la Trésorerie générale jusqu'en juin 1979, date de son transfert au 50, rue des Ponts, et le CFPU (Centre de formation professionnelle et universitaire) pour les contrôleurs du Trésor, jusqu'en 1983. Les trésoreries de Lay-Saint-Christophe et de Maxéville occupèrent ensuite les locaux de décembre 1985 à 2003. Enfin, ces dernières années, la Trésorerie municipale, le service des dépôts et comptes financiers, la délégation de l'action sociale et la brigade régionale d'évaluation étaient installés dans les lieux. Ce trésor de l'administration des finances de Meurthe-et-Moselle aura été détenu exactement cinquante ans. Un cinquantenaire émaillé de souvenirs et de personnages hauts en couleur. Les plus anciens se souviennent sans doute des remèdes de "la Guiguite" au guichet ou encore du chat"') Source : DDFiP 54
Articles connexes
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