Maritsa
La Maritsa ou Maritza[1] (en bulgare : Марица, translittération internationale Marica), ou l’Évros ou l’antique Hèbre (en grec moderne : Έβρος), ou Mériç (en turc : Meriç), est un fleuve de la péninsule balkanique arrosant la Bulgarie avant de servir de frontière entre la Grèce et la Turquie d'Europe.
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Maritsa (Évros, Hèbre ou Meriç) | |
La Maritsa dans la vallée de sa source. | |
Maritsa en bleu et Arda en rouge | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 480 km |
Bassin | 53 000 km2 |
Bassin collecteur | Maritsa |
Débit moyen | 200 m3/s it.wiki |
Cours | |
Source | Rila |
· Altitude | 2 378 m |
Embouchure | mer Égée |
· Localisation | à 14,5 km à l'est d'Alexandroúpoli |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 40° 43′ 50″ N, 26° 02′ 06″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive droite | Arda |
Pays traversés | Bulgarie Grèce Turquie |
Principales localités | Plovdiv |
Géographie
Née dans les montagnes de Rila en Bulgarie occidentale, elle coule au sud-est entre les Balkans et les montagnes de Rhodope et traverse Plovdiv. Au sud d’Edirne, en Turquie, elle se partage momentanément en deux bras, ne constituant plus dans cette zone la frontière entre la Turquie et la Grèce. Elle s’oriente alors au sud pour se jeter dans la mer Égée, après un parcours long de 480 kilomètres, par un delta près d’Enez. Sur la rive grecque, le parc national du delta de l'Évros occupe de nos jours les derniers kilomètres avant l'embouchure.
Mythologie
Les Ménades, dépitées de voir qu'Orphée restait fidèle à Eurydice, le déchiquetèrent et jetèrent sa tête dans l'Hèbre. Le courant vint la déposer sur les rivages de l'île de Lesbos, terre de la Poésie. Les Muses, éplorées, recueillirent ses restes pour les enterrer au pied du mont Olympe, à Leibèthres, en Thessalie. On prétendait que sa tête continuait dans son tombeau à chanter son amour pour Eurydice.
Aménagements
La haute vallée de la Maritsa est le principal itinéraire est-ouest en Bulgarie. Le fleuve n’est pas navigable, mais est employé pour la production d’énergie et l’irrigation.
Chanson
La Maritza est le titre d'un album en 1968 de Sylvie Vartan[2].
Voir aussi
Notes et références
- En français, de manière discutable, le nom bulgare est souvent translittéré en « Maritza » (comme dans la chanson La Maritza (1968), de Sylvie Vartan). Toutefois, la translittération habituelle de la lettre cyrillique Ц/ц reste Ts/ts.
- « La Maritza / Sylvie Vartan (plagiat) », sur hallydayplagiat.com (consulté le )
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