Guillac (Morbihan)
Guillac [gijak] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Pour les articles homonymes, voir Guillac.
Guillac | |
La mairie de Guillac. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Ploërmel Communauté |
Maire Mandat |
Stéphane Rouault 2020-2026 |
Code postal | 56800 |
Code commune | 56079 |
Démographie | |
Gentilé | Guillacois, Guillacoise |
Population municipale |
1 350 hab. (2018 ) |
Densité | 62 hab./km2 |
Population agglomération |
11 700 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 41″ nord, 2° 27′ 53″ ouest |
Altitude | 80 m Min. 19 m Max. 91 m |
Superficie | 21,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ploërmel (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ploërmel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | guillac.fr |
Géographie
Guillac se trouve au nord du Morbihan entre Josselin (à l'ouest) et Ploërmel (à l'est).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploërmel », sur la commune de Ploërmel, mise en service en 1951[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 749,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Guillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ploërmel, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41 %), terres arables (20,3 %), forêts (19,7 %), prairies (13,7 %), zones urbanisées (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Toponymie
Attesté sous les formes Giliac Plebs[20], Giliac en 834[20], Gilliac en 851 [21], Gillac, Guillac, Gilac et Glac au XVIe siècle.[réf. nécessaire][22]
Comme beaucoup de toponymes en -ac, celui de la commune de Guillac trouve son origine dans l'existence d'un domaine rural gallo-romain dont le propriétaire devait être un certain Guillus.[réf. nécessaire]
Histoire
Le , Guillac a vu se dérouler le combat des Trente, près du « chêne de la lande de Mi-Voie[23].
Le , Guillac est cerné par les Allemands. Ils ont appris la présence du commandant des parachutistes Pierre-Louis Bourgoin à l'écluse. En effet, le commandant s'y trouve en réunion avec le lieutenant parachutiste Henry Corta, le parachutiste René le Touzic et trois chefs F.F.I., le colonel Morice (Paul Chenailler), le commandant Emile Guimard et le commissaire de police Edouard Brunet-Dramart. Une jeune fille avertit l'éclusier de l'arrivée des soldats allemands. Les Résistants parviennent de justesse à échapper à la capture sauf le soldat René Le Touzic qui est arrêté, il sera torturé et fusillé à Josselin le . Deux agentes de liaison de la Résistance sont également arrêtées, emprisonnées et torturées à Josselin, Anne Créquer et Madeleine Rolland[24].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2018, la commune comptait 1 350 habitants[Note 6], en diminution de 4,46 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'abbaye de Saint-Jean-des-Prés
- La colonne des Trente
- La croix de cimetière édifiée au bourg
- La croix du Hambot
- La croix de la Brassée
- La croix de la Lande du Temple
- La croix de La Ville Méno
- La fontaine Saint-Bertin
- L'église Saint-Bertin
- L'église Saint-Bertin (XVIe siècle – XIXe siècle).
- L'abbaye de Saint-Jean-des-Prés.
- La colonne des Trente.
- La croix de cimetière.
- La croix de la Brassée.
- La croix de la Lande du Temple.
- La croix de la Ville Méno.
- La fontaine Saint-Bertin.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Ploërmel - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Guillac et Ploërmel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ploërmel - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Guillac et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ploërmel », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans un acte du cartulaire de Redon, cet acte a été édité sous une forme abrégée par Morice (éd.), 1742-1746, t. 1, col. 265.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 206.[réf. incomplète].
- « La base de données KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne », sur www.fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57730291/f47.image.r=guillac.langFR
- Livre de Joseph Jego (1991) : 1939-1945 rage, action, tourmente au pays de Lanvaux
- Source
- Démission le 26 juin 2008. Source : Ouest-France
- « Municipales à Guillac. Stéphane Rouault démarre un second mandat », sur Ouest-France, .
- « Jumelage Guillac - Tard », sur guillac.fr (consulté le ).
- « 33 personnes du comité de jumelage en voyage à Tard », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
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