Greng

Greng (prononcé "grin") est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district du Lac. Son nom dérive du latin grangia (grange). La langue officielle de cette commune est toujours le français, même si dans les faits la langue allemande prédomine.

Greng

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Fribourg
District Lac
Syndic Markus Hediger
NPA 3280
No OFS 2261
Démographie
Gentilé Les Grengois / Les Grengoises
Population
permanente
173 hab. (31 décembre 2019)
Densité 178 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 40″ nord, 7° 05′ 39″ est
Altitude 491 m
Min. 479 m
Max. 511 m
Superficie 0,97 km2
Divers
Langues Français (officiel), allemand (majoritaire)
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
Greng
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Greng
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Greng
Liens
Site web www.greng.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Géographie

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Greng mesure 97 ha[2]. 13,9 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 73,3 % à des surfaces agricoles, 9,9 % à des surfaces boisées et 3,0 % à des surfaces improductives[2].

    Greng est limitrophe des communes fribourgeoises de Morat (à l'est) et Courgevaux (au sud), et de la commune vaudoise de Faoug à l'ouest. Le nord de la commune est bordé par le lac de Morat.

    Démographie

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Greng compte 173 habitants en 2019[1]. Sa densité de population atteint 178 hab./km2.

    Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Greng entre 1850 et 2008[3] :

    Histoire

    Dès l'installation au château du fermier général Gigot de Garville en 1784, ancien administrateur des domaines royaux, Greng devint le principal foyer d'un cosmopolitisme différend[4]. Sa fille, veuve du comte d'Affry et belle-sœur du futur landamann, dirigeait la maison. À la Révolution, le cadre des habitués s'agrandit encore : on voit arriver les abbés Valeur et Rousseau, l'évêque de Saint-Dié, une demoiselle de Saint-Marc, Norvins, le neveu de Garville pour les fidèles et d'autres, occasionnels, tels le duc d'Ayen, le général de Montesquiou, Mme de Montolieu, Benjamin Constant, qui établirent un cercle philosophique dont les disputes savantes portèrent le nom de Greng loin à la ronde.[5]

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. [zip] « Evolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    4. Henri Perrochon, Evasion dans le passé romand, Lausanne, Librairie Payot, 1941, p.154.
    5. Henri Perrochon, ibid,, p.154.
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