Granta

Granta est une revue littéraire et un éditeur au Royaume-Uni. La revue a été initialement créée par des étudiants de l'université de Cambridge, en 1889. La revue associe fiction et non-fiction. Son audace, la qualité de ses collaborateurs, son flair pour découvrir de nouveaux talents littéraires en ont fait une des revues littéraires les plus lues au monde. Son palmarès des vingt meilleurs jeunes romanciers britanniques, publié tous les 10 ans, est très commenté. À la revue s'est greffée une maison d'édition, Granta Books.

Histoire

Granta est au départ une publication trimestrielle, créée en 1889 par des étudiants de l'université de Cambridge qui lancent ce magazine autour de la littérature, mais aussi, plus accessoirement, de politique, d'arts et d'autres choses. Le nom vient de la rivière qui traverse la ville de Cambridge[1]. Elle a eu notamment comme collaborateurs emblématiques des écrivains comme E. M. Forster, Sylvia Plath et Alan Alexander Milne[2].

À la fin des années 1970, alors que la revue périclite, elle est reprise par un Américain, étudiant dans « la vieille Europe » à Cambridge, Bill Buford. Celui s'entoure à nouveau de collaborateurs franc-tireurs et la revue fait découvrir Salman Rushdie, Graham Swift, Kazuo Ishiguro, etc. Procédant souvent par thème (« la Mort du roman », « le Corps », « la Famille », « l'Argent », « l'Afrique », etc.), Granta associe des textes littéraires et des reportages ou des récits de voyage. Bill Buford complète la revue d'une maison d'édition, Granta Books, publiant une quinzaine de livres par an[2].

En 1995, Bill Buford quitte Granta pour le The New Yorker et Ian Jack lui succède à la tête de la revue littéraire Granta[3]. En , Jason Cowley succède à Ian Jack, puis, en , c'est au tour de John Freeman de succéder à Jason Cowley.

Depuis 1983, Granta établit tous les dix ans un palmarès très attendu des vingt meilleurs jeunes romanciers britanniques[1][4],[1],[5][6].

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) The Best of Granta Reportage, Granta Books in association with Penguin Books, , 424 p. (ISBN 978-0-14-014071-2).
  • Rédaction Le Monde, « Grande-Bretagne : Ian Jack prend la tête de la revue littéraire Granta », Le Monde, (lire en ligne).
  • Andrea Petrini, « Après avoir dirigé la revue britannique «Granta», l'Américain Bill Buford prend en mains la fiction au «New Yorker» », Libération, (lire en ligne).
  • Rédaction Le Monde, « À l'étranger, polémique autour des vingt meilleurs romanciers », Le Monde, (lire en ligne).
  • Martine Silber, « Granta à l'honneur », Le Monde, (lire en ligne).
  • David Boratav, « Granta, troisième génération », Le Monde, (lire en ligne).
  • Fabrice Arfi, « Connaissez-vous Granta ? », Mediapart, (lire en ligne).
  • (en) M. H. Miller, « Our Man in London, Back in New York: What’s Next for John Freeman After Granta? », The New York Observer, (lire en ligne).
  • Rédaction Mag. Littéraire, « Sélection Granta des meilleurs romanciers britanniques », Le Magazine littéraire, (lire en ligne).

Liens externes

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