Grands jours d'Angers

Les Grands Jours d'Angers furent des tribunaux exceptionnels, appelés Grands Jours, qui jugèrent en dernier ressort les affaires qui localement ont donné lieu à des décisions contestables ou ont été soustraites à la justice. Présidés par un Commissaire du roi et composés de magistrats professionnels et de conseillers du Parlement de Paris, mais étrangers à la province d'Anjou, ils durent ramener l'ordre et la paix civile[1].

Les Grands-jours d'Angers ou les grands-jours du duc d'Anjou, furent accordés par le roi Charles V de France à Louis, son frère, duc d'Anjou, avec la faculté de les tenir, soit à Paris ou dans telle ville de ses duchés qu'il voudrait[2].

Louise de Savoie, mère du roi François Ier, fit en 1516 ériger des Grands-jours à Angers. Une autre session des Grands Jours d'Angers eurent lieu pour le roi François 1er dans cette ville en 1539[3]. Le poète Germain Colin-Bucher y est dénoncé comme hérétique et ensuite condamné par le Parlement de Paris à une amende et au bannissement du royaume pour 10 ans[4].

Bibliographie

  • Diderot et d’Alembert, Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers, Tome XIX, page 51, Éditions Sociétés typographiques, Lausanne : 1782.

Sources

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