Grand Theft Auto: Liberty City Stories

Grand Theft Auto: Liberty City Stories est un jeu vidéo d'action-aventure à monde ouvert, développé par Rockstar North et Rockstar Leeds[2], initialement commercialisé le . Il s'agit du neuvième jeu de la série Grand Theft Auto, précédé par Grand Theft Auto: San Andreas et suivi par Grand Theft Auto: Vice City Stories. Il est publié et distribué par Capcom au Japon. Il est porté sur PlayStation 3 via le PlayStation Network le [3].

Une version sur PlayStation 2 est sortie le en Amérique du Nord et le en Europe[4]. À la période de sa sortie, la version PS2 est commercialisée moitié prix par rapport à celui de la version PSP[5]. Le , Rockstar Games annonce que le jeu sortira sur l'App Store d'Apple le jour même et est sorti sur Android le .

Système de jeu

La ville de Liberty City est très largement similaire à la ville du même nom dans Grand Theft Auto III, mais le jeu incorpore plus de possibilités, tels que le changement de vêtements, la possibilité notamment de prendre des motos. L'histoire se déroulant trois ans avant Grand Theft Auto III, plusieurs différences se font sentir. Ainsi, pour changer d'île, un ferry effectue la navette entre Portland Island et Staunton Island, tandis que le tunnel présent dans GTA III, connectant les îles n'est pas encore terminé et ne parcourt que la portion allant du nord au sud de Shoreside Vale. Le pont Callahan Bridge (celui qui explose au début de Grand Theft Auto III) n'est pas non plus achevé. Dans cet épisode, il est possible d'utiliser des motos. Selon le site officiel de Liberty City Stories, un décret interdira par la suite les motos afin de promouvoir l'usage de la voiture.

La version PSP de Liberty City Stories dispose d'un mode de jeu multijoueur. Jusqu'à six joueurs peuvent jouer dans la même zone via une connexion Wi-Fi. Le jeu comprend sept modes multijoueurs.

Scénario

Les jeux de la série Grand Theft Auto construisent un univers cohérent. Grand Theft Auto: Liberty City Stories raconte l'histoire d'un personnage mineur retrouvés dans Grand Theft Auto III, mais qui cette fois est le personnage principal. Grand Theft Auto: San Andreas est l'épisode qui précède cette histoire. Il se déroule en 1992 et Liberty City Stories en 1998. Dans Liberty City Stories, le joueur incarne Toni Cipriani (Antonio de vrai nom), qui était un ponte de la Mafia dans Grand Theft Auto III. En effet, dans ce jeu, Toni donnait au héros des missions, et dirigeait en même temps un restaurant italien appartenant à sa mère. Il était également très ami (du moins, en apparence) avec Salvatore Leone, Don de la famille Leone.

L'histoire se situe trois ans avant celle de Grand Theft Auto III, Toni n'est qu'un inconnu quand il arrive à Liberty City. Caché depuis plusieurs mois après un assassinat qui a du mal finir, il revient à Liberty, et retrouve Salvatore. Celui-ci lui explique qu'il perd sa place dans la Mafia, et est retombé au bas de l'échelle sociale, et qu'il va devoir remonter. Grand Theft Auto Advance se passe également après Liberty City Stories, mais joue un rôle plus mineur au niveau des évènements.

Développement

Comme indiqué dans une avant-première d'IGN, Rockstar abandonne Renderware pour un nouveau moteur graphique créé en interne. Ce dernier permet une meilleure utilisation des performances de la PSP[6]. Jusqu'à la sortie de Liberty City Stories, RenderWare était le moteur de jeu utilisé par les versions 3D précédentes de GTA (à partir de GTA III, donc).

Accueil

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Joypad (FR) 5/10 (PS2)[7]
Presse numérique
Média Note
1UP.com (US) A[8]
Eurogamer (UK) 9/10[9]
GameSpot (US) 9/10[10]
IGN (US) 9/10[11]
Jeuxvideo.com (FR) 17/20[12]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 88/100[13]

Grand Theft Auto: Liberty City Stories est très positivement accueilli par la presse spécialisée. Il est noté 9 sur 10 sur le site IGN[11]. Au , la version PlayStation 2 de Liberty City Stories dénombre près d'un million d'exemplaires aux États-Unis[14]. Le succès se poursuit puisqu'au , il s'écoule plus de 1,83 million d'exemplaires pour la version PSP et 1,32 million pour la version PS2, et cela, uniquement aux États-Unis[15].

En , selon Take-Two Interactive, Liberty City Stories se serait vendu à plus de huit millions d'exemplaires (PS2 et PSP confondus)[16].

Notes et références

  1. (en) IGN, « Liberty City Stories Set For Japan », (consulté le ).
  2. (en) « Official Grand Theft Auto Liberty City Stories website », sur Rockstar Games, (consulté le ).
  3. (en) R*Y, « Liberty City Stories and Vice City Stories Coming to PSN Next Week », sur Rockstar Games, (consulté le ).
  4. (en) « Rockstar annonce la date de sortie de GTA: Liberty City Stories sur PS2 », (consulté le ).
  5. (en) « GTA: Liberty City Stories PS2 Hands-On Impressions » (version du 21 avril 2008 sur l'Internet Archive), sur Game Informer, .
  6. (en) « Grand Theft Auto: Liberty City Stories Preview », IGN (consulté le ).
  7. Denis (Denis Brusseaux), « Test : Grand Theft Auto: Liberty City Stories - Portage de portable », Joypad, no 165, , p. 89.
  8. (en) « Grand Theft Auto: Liberty City Stories » (version du 2 juillet 2006 sur l'Internet Archive), sur 1UP.com, .
  9. (en) « Grand Theft Auto: Liberty City Stories », sur Eurogamer, (consulté le ).
  10. (en) Tom McShea, « GTA:LCS Review for PSP », GameSpot, (consulté le ).
  11. (en) « Grand Theft Auto: Liberty City Stories », sur ign.com, (consulté en ).
  12. « Test de Grand Theft Auto : Liberty City Stories », (consulté le ).
  13. (en) « GTA:LCS reviews at Metacritic.com », Metacritic (consulté le ).
  14. (en) Colin Campbell, « The games people buy - Positions 30 to 21: 800,000 sales to 1 million sales », sur Next Generation Magazine, Future Network USA, (consulté le ), p. 13.
  15. (en) « US Platinum Videogame Chart », The Magic Box, (consulté le ).
  16. (en) « Recommendation of the Board of Directors to Reject Electronic Arts Inc.'s Tender Offer » (version du 8 avril 2008 sur l'Internet Archive), sur Take-Two Interactive Software, Inc., .

Liens externes

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