Oiselay-et-Grachaux

Oiselay-et-Grachaux est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Oiselay-et-Grachaux

Façade de la fontaine-lavoir.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays riolais
Maire
Mandat
Christelle Cuenot
2020-2026
Code postal 70700
Code commune 70393
Démographie
Population
municipale
423 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 20″ nord, 5° 56′ 03″ est
Altitude Min. 254 m
Max. 432 m
Superficie 22,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Oiselay-et-Grachaux
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Oiselay-et-Grachaux
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Oiselay-et-Grachaux
Géolocalisation sur la carte : France
Oiselay-et-Grachaux
Liens
Site web http://www.oiselay-et-grachaux.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Oiselay-et-Grachaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,1 %), terres arables (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), prairies (16,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones urbanisées (2,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire[8]

    Le site de Oiselay-et-Grachaux, la « colline aux oiseaux » fut occupée dès la préhistoire comme l'atteste la découverte d'une station néolithique. Dans l'antiquité, Oiselay était situé sur la voie romaine reliant Besançon à Langres. Jusqu'au XVIIIe siècle , le seigneur d'Oiselay régnait sur les alentours. Étienne II d'Oiselay, chef de la branche cadette de la maison de Bourgogne, fit élever un château fort en 1227 après J.C..

    Lors de la Guerre de Dix Ans (1634-1644), le vieux baron d'Oiselay, après la perte de son jeune fils, montre que, malgré son âge, sa détermination reste intacte. Avec ses gens, il se retranche dans son château et tient tête aux Reîtres qui dévastent le pays. Il a aussi obtenu la permission de lever des troupes dans la région d'Oricourt et dès 1634, une garnison d'une quarantaine d'hommes défend le château.

    Louis XI et Louis XIV détruisirent cette importante place forte Il reste encore une tour sur le site ainsi que deux pans de murs éboulés, ainsi que quelques pierres ayant appartenu aux fenêtres ogivales de la chapelle du château. Le bourg d'Oiselay était protégé également par une muraille construite au XIVe siècle.

    Par une charte d'affranchissement du , Jean d'Oiselay autorisa quiconque à s'établir au village, moyennant une redevance dans les corvées du seigneur : d'où les noms de « grande corvée » et de « petite corvée » qui désignent encore les noms de deux rues du village à ce jour. La maison des Oiselatais subsista pendant cinq siècles. Elle s'éteignit au décès d'Hermonfray d'Oiselay, mort en 1634 sans héritier.

    Le hameau de Grachaux faisait partie intégrante du Bourg car D'Hermonfray d'Oiselay s'était proclamé baron-seigneur de Grachaux, de Frasne, Fretigney, Gezier et Montarlot. L'ancienne église datant du XIIe siècle fut reconstruite en 1705 après J.C aux frais des habitants. Devant l'église actuelle, l'on voit une très belle croix assez bien conservée. Elle provient de la chapelle du château, seul vestige connu à ce jour de cet édifice. Grachaux fut rattaché à Oiselay en 1807.

    La commune de Oiselay, constituée lors de la Révolution française, a absorbé en 1807 celle de Grachaux, et porte depuis son nom actuel Oiselay-et-Grachaux[9].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays Riolais.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Gy[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays riolais, créée le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 André Laroche    
    mars 2008[11] mai 2020 Christophe Ramseyer [12]    
    mai 2020[13] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Christelle Cuenot   Vice-présidente de la CC du Pays Riolais (2020 → )

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2018, la commune comptait 423 habitants[Note 3], en augmentation de 0,48 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    658792704718775870734807832
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    731720685655619606601610550
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    537502479418389338305324324
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    319332326362371381393398423
    2018 - - - - - - - -
    423--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste (reconstruite début XVIIIe siècle sur base médiévale XIIIe siècle) : plan en croix latine ; trois vaisseaux ; voûte d'arêtes ; nombreuses peintures, sculptures[17],[18].
    • Fontaine-lavoir (XIXe siècle) : bassin ; borne fontaine ; pierre de taille ; colonnes[19].
    • Chapelle du cimetière recouverte de lierre.
    • Nombreuses maisons et fermes anciennes[20].
    • Croix de chemin du XIXe siècle[21].
    • Mairie-école, du XIXe siècle[22].
    • Ruines du château-fort édifié au XIe siècle ou au XIIIe siècle, détruit au XVe siècle par les armées de Louis XI et démantelé par Louis XIV au XVIIe siècle[23].

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la bande vivrée d'argent.
    Détails
    Armoiries des chevaliers de la Maison d'Oiselay (voir armorial du Tournoi de Chauvency).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Tourisme à Oiselay et Grachaux: lien vers le site de l'Office de Tourisme au Pays des 7 Rivières: www.tourisme7rivieres.fr

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Archives de la commune de Oiselay-et-Grachaux
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. « Les maires de Oiselay-et-Grachaux », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    11. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
    12. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
    13. « Fraîchement élue et... nouveau maire ! : Oiselay-et-Grachaux. Maman très active de deux petites filles, Christelle Cuenot, 39 ans, a plusieurs cordes à son arc. Présentation », La Presse de Gray, (lire en ligne, consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « L'église de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste », notice no PA70000079, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « L'église paroissiale de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00016296, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Le lavoir », notice no IA00016298, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « maisons et fermes », notice no IA00016293, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « La croix de chemin », notice no IA00016301, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « La mairie-école », notice no IA00016295, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « Le château fort », notice no IA00016294, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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