Grégoire Ier l'Illuminateur
Saint Grégoire l'Illuminateur ou Grégoire Ier l'Illuminateur (en arménien Գրիգոր Ա Լուսաւորիչ, en grec ancien Γρηγόριος Φωστήρ, en hébreu גרגוריוס המאיר ; né vers 257, mort en 331) est le saint qui a évangélisé l'Arménie et qui en a été le premier catholicos.
Grégoire Ier l'Illuminateur Գրիգոր Ա Լուսաւորիչ | |
Naissance | 257 |
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Décès | 331 |
Désignation | 314 |
Fin | 325 |
Successeur | Aristakès Ier |
Catholicos de l'Église apostolique arménienne
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Biographie
Il naît en Arménie vers 257, et grandit à Césarée, où il vit dans un univers chrétien. Il a deux enfants, Aristakès et Vertanès.
Tiridate IV devient, en 298, roi d'Arménie. Le souverain désire restaurer les fêtes de la déesse Anahit (Tiridate est païen). Grégoire, qui est chrétien, exprime son mécontentement et n'accepte pas d'y participer. Le roi décide de le jeter dans une fosse à Khor Virap, qui sera appelé « Prison de saint Grégoire », où il reste emprisonné durant treize années. Puis Tiridate tombe malade et il décide de le libérer pour qu'il vienne le soigner. Grégoire le guérit miraculeusement et devient officiellement catholicos d'Arménie, le premier de l'histoire, faisant du royaume, le plus ancien pays chrétien au monde. Il se fait ordonner évêque de Césarée de Cappadoce, d'où il ramène les reliques de saint Jean-Baptiste et d'Athanagène, martyr.
L'Église d'Arménie existait, certes plus ou moins superficiellement et de manière presque légendaire[1], avant Grégoire l'Illuminateur ; mais il en est le réel créateur, fonde des évêchés. Les conversions sont nombreuses.
Grégoire meurt vers 331. Ses descendants directs, dont ses deux fils, forment une dynastie (les Grégorides), laquelle contrôle ensuite le catholicossat arménien pendant une centaine d'années et s'oppose parfois à la famille royale arsacide.
Postérité
L'Église apostolique arménienne, indépendante et orthodoxe, est également surnommée grégorienne. Le 30 septembre (la fête la plus importante en Arménie) est la Saint-Grégoire.
Famille
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Notes et références
- Il n'y a pas de réelle preuve de l'existence d'une Église arménienne très structurée.
- Toumanoff 1990, p. 242-244 et 479-481.
- Settipani 1991, p. 53-66.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Christian Settipani, Nos ancêtres de l'Antiquité : étude des possibilités de liens généalogiques entre les familles de l'Antiquité et celles du haut Moyen-Âge européen, Paris, Christian, , 263 p. (ISBN 2864960508).
- Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, .
Liens externes
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