Gouy-en-Ternois

Gouy-en-Ternois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Gouy-en-Ternois

Une entrée de Gouy-en-Ternois.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Gérard Vandentorren
2020-2026
Code postal 62127
Code commune 62381
Démographie
Population
municipale
133 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 12″ nord, 2° 24′ 46″ est
Altitude Min. 111 m
Max. 160 m
Superficie 5,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Gouy-en-Ternois
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Gouy-en-Ternois
Géolocalisation sur la carte : France
Gouy-en-Ternois
Géolocalisation sur la carte : France
Gouy-en-Ternois

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Gouy-en-Ternois
    Ternas Averdoingt
    Monts-en-Ternois Maizières
    Magnicourt-sur-Canche

    Hydrologie

    Gouy-en-Ternois est le lieu où la Canche, fleuve côtier, prend sa source, à l'altitude de 132 mètres, près du lieu-dit les Pierrettes.

    Urbanisme

    Typologie

    Gouy-en-Ternois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,4 %), prairies (21,5 %), zones urbanisées (5,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Gouy-en-Ternois dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie du canton d'Aubigny-en-Artois [8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [9] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[10]. À l'initiative des intercommunalités concernées[11], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[12] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 mai 2011[16] Jean-Luc Scaillierez   Pilote d'avion et d'hélicoptère
    Démissionnaire
    juillet 2011[17] En cours
    (au 1er septembre 2016)
    Gérard Deregnaucourt   Réélu pour le mandat 2014-2020[18],[19]

    Politique environnementale

    Le village a été victime de coulées de boue en 1998, 1999 et 2014. Pour lutter contre ces phénomènes, la commune a planté des fascines sur un terrain réquisitionné et comprenant un limiteur de débit de fuite. Ces ouvrages doivent se poursuivre, en 2016/17 par l'implantation d'un ralentisseur en enrochement (grosses pierres à sceller)[17].

    Elle s'est dotée en 2014 d'une carte communale qui permet de définir les zones constructibles de la commune, et qui prévoit 25 parcelles potentielles destinées à la construction[17].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

    En 2018, la commune comptait 133 habitants[Note 3], en diminution de 15,29 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    307262312343352340341321335
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    336345352334343360347355355
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    345332323239215233230209204
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    182166158150170150164172141
    2018 - - - - - - - -
    133--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,2 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,5 %, 15 à 29 ans = 21,4 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 21,5 %) ;
    • 48,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 18,7 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 16,3 %, plus de 60 ans = 23,7 %).
    Pyramide des âges à Gouy-en-Ternois en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    6,0 
    75 à 89 ans
    5,0 
    15,5 
    60 à 74 ans
    18,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    16,3 
    20,2 
    30 à 44 ans
    22,5 
    21,4 
    15 à 29 ans
    18,7 
    15,5 
    0 à 14 ans
    18,7 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    En 2016, les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique intercommunal qui comprend Gouy-en-Ternois, Averdoingt, Ternas, Ligny-Saint-Flochel, Fouflin-Ricametz, Neuville-au-Cornet et Monts-en-Ternois, soit envirpn −1 100 habitants.

    Ce RPI fut le premier créé dans le département, dès 1972, et gère quatre écoles ainsi qu'une cantine, située à Gouy[17].

    Économie

    La commune constitue un village rural dépourvu de commerces de proximité et comptant, en 2016, quatre exploitations agricoles, spécialisées en polyculture. Un plâtrier et un commerçant ambulant complètent l'activité économique de Gouy-en-Ternois[17].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Vaast.
    • Le monument aux morts.
    • Muches : L'entrée d'un ancien souterrain refuge, hérité des temps troublés, a été découvert sous l'église, lors de la réfection du carrelage[17],[25].
    • Calvaire fleuri au croisement de deux chemins[17].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    parti : au 1) d’or aux deux plumes d’oie de sinople passées en sautoir, au 2) de sinople aux trois gerbe de blé d’or.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    10. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    11. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    12. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. Alexis Degroote, « Maire de Gouy-en-Ternois depuis 1983, Jean-Luc Scaillierez a démissionné : Pour les conseillers municipaux de Gouy-en-Ternois, ce n'est pas une surprise. Lorsqu'il avait été élu maire en 2008, Jean-Luc Scaillierez leur avait en effet annoncé qu'il n'irait pas jusqu'au bout de son mandat. Mais depuis mardi, la chose est désormais officielle. Par courrier, le préfet a en effet annoncé au maire de Gouy qu'il acceptait sa démission », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. Christelle Dourlens, « Ici, la vie est un long fleuve tranquille », L'Abeille de la Ternoise, nos 8586-1635, , p. 23 « À la tête des 157 Gouyésiens et Gouyésiennes, Gérard Deregnaucourt, premier magistrat, gère son village en bon père de famille. Second adjoint de 2008 à 2011, il sera élu maire en 2011 ».
    18. David Derieux, « Le bilan des maires à Gouy-en-Ternois : des travaux de voirie avant d’ouvrir le dossier de la rénovation de l’église : Élu maire en juillet 2011 à la suite de la démission de son prédécesseur Jean-Luc Scaillierez, qui a néanmoins décidé de rester conseiller municipal, Gérard Deregnaucourt s’apprête à clore un exercice de deux ans et demi. Court… mais riche de découvertes pour le nouvel édile, qui briguera à nouveau l’écharpe majorale en mars prochain lors des élections municipales. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. David Derieux, « Gouy-en-Ternois - Après la défense incendie, des travaux prévus dans le clocher de l’église : Élu maire en 2011, et réélu pour un premier mandat complet en mars dernier, Gérard Deregnaucourt se satisfait de voir la population de Gouy se rajeunir et repartir à la hausse. On fait le point avec lui sur les travaux de cette année et ceux à venir dans le village », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Gouy-en-Ternois en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Les «muches», ces souterrains oubliés qui traversent nos villages ternésiens… : On ne le sait pas forcément, mais les charmes du Ternois ne se trouvent pas toujours au-dessus du plancher des vaches. Le sous-sol de certains villages regorge en effet de souterrains. Comme celui de Gouy-en-Ternois. Des souterrains qui font l’objet de recherches de la part du Groupe du d’étude des villages souterrains du nord de la France (GEVSNF) et qui feront l’objet d’une conférence, le 13 juin, à Gouy », La Voix du Nord, (lire en ligne).
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