Gouvernement Fischer

Dirigé par le nouveau président du gouvernement indépendant, Jan Fischer, précédemment directeur de l'Office statistique tchèque, il est soutenu par le Parti démocratique civique (ODS), le Parti social-démocrate tchèque (ČSSD) et le Parti Vert (SZ), qui disposent ensemble de 153 députés sur 200 à la Chambre des députés, soit 76,5 % des sièges.

Il succède au second gouvernement de Mirek Topolánek, formé d'une coalition gouvernementale entre l'ODS, l'Union chrétienne démocrate - Parti populaire tchécoslovaque (KDU-ČSL) et le SZ. Il est renversé par le vote, le 24 mars 2009, d'une motion de censure de l'opposition sociale-démocrate, par 101 voix contre 96.

Le 23 mars 2010, le SZ, déçu des orientations prises récemment dans le domaine de la politique environnementale annonce le retrait de son soutien au gouvernement, qui ne dispose plus désormais que de 148 voix sur 200 à la Chambre, soit 74 % des sièges.

À la suite de la large victoire du centre droit aux élections législatives des 28 et 29 mai 2010, le gouvernement remet sa démission le 25 juin. Il est officiellement remplacé, le 13 juillet, par le gouvernement de Petr Nečas, formé de l'ODS, de TOP 09 et des Affaires publiques (VV).