Gomméville

Gomméville est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes du pays châtillonnais.

Gomméville

Le village en rive de Seine.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Jean-Paul Rommel
2020-2026
Code postal 21400
Code commune 21302
Démographie
Population
municipale
129 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 42″ nord, 4° 29′ 44″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 355 m
Superficie 9,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Gomméville
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Gomméville
Géolocalisation sur la carte : France
Gomméville
Géolocalisation sur la carte : France
Gomméville

    Géographie

    Gomméville est situé à 15 km au nord de Châtillon-sur-Seine, chef-lieu de canton du nord du département de la Côte-d'Or. Gomméville est à la frontière des départements de la Côte-d'Or et de l'Aube, et de deux régions la Bourgogne et la Champagne. Le village est bordé en bord de Seine par des pâtures puis, plus haut sur les coteaux calcaires, par des cultures céréalières jusqu'à atteindre des massifs boisés principalement constitués de feuillus parsemés des vignes et des vergers.

    Accessibilité

    Gomméville est situé sur la D 971, ancienne RN 71 reliant Troyes50 km) à Dijon100 km). Les deux villages les plus proches de Gomméville sont Mussy-sur-Seine, au nord, dans l'Aube (km) et Charrey-sur-Seine (km), au sud, dans la Côte-d'Or. La deuxième ville la plus proche après Châtillon-sur-Seine est Bar-sur-Seine, située à 20 km au nord, dans l'Aube.

    Hydrologie

    Gomméville est traversée par la Seine qui coule en direction de Troyes. Le fleuve reçoit en rive gauche en amont du village la Noue-Rot descendue du plateau couvert par la forêt communale, après un détour par Noiron-sur-Seine, et en rive gauche en aval le ruisseau intermittent du Val Dîme, venu de l'autre plateau forestier qui touche la commune à l'ouest et qui porte la forêt domaniale de Vauxoué. Un grand déversoir alimentant un bief a été construit pour apporter l'eau au moulin.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Gomméville est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,9 %), terres arables (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La trace manuscrite la plus ancienne qui mentionne le village est une pancarte de l'évêque de Langres datant de 1198[8]. Ensuite, on trouve Gummevilla et Gummuvilla en 1209[9]. Il s'agit d'un toponyme d'époque mérovingienne ou carolingienne en -ville, au sens ancien de « domaine rural » (d'où le dérivé vilain, au sens de paysan médiéval). Le terme est issu du latin villa rustica.

    Le premier élément, comme c'est généralement le cas pour ce type toponymique, s'analyse comme un nom de personne. Il s'agit probablement du nom de personne d'origine germanique Gumulf, basé sur les éléments gum-, homme et ulf, loup[10],[11]. Cependant, si la 1re forme de 1209 est juste, on peut également avoir recours à l'anthroponyme germanique Gommo[12] ou Guma, reconnu dans Gommegnies (de Gummeneis 1146), suivi du double suffixe -in-iacas[13].

    Histoire

    Antiquité

    Une ciste à cordons datée du VIe siècle av. J.-C. découverte avant 1870 et deux tumulus fouillés au début des années 1880 attestent d'une occupation celtique.

    En 1881 une petite cave gallo-romaine est découverte lors des fouilles entreprises pour la construction de la voie ferrée. En 1932 un trésor de 5000 petits bronzes du IIIe siècle est découvert à la combe Martinot puis un lot de monnaies gallo-romaines au sud-est du village en 1938[14].

    Moyen Âge

    Du XIe au XVe siècle, Gomméville dépend territorialement des comtés de Bar-sur-Seine et de Tonnerre[8].

    Époque moderne

    Le haut du village (anc. Gomméville-le-Petit).

    Du XVe au XVIe siècle, Gomméville souffre de la guerre de Cent Ans et de la guerre de la Ligue. À cette époque Gomméville dépend du bailliage de Sens[15]. Construction à la fin du XVIe siècle d'importantes fortifications. Aujourd'hui totalement disparues, il ne reste qu'un fossé tout autour de l'ancien village Gomméville-le-Grand[15].

    Jusqu'au XVIe siècle au moins, il y a deux villages, réunis sous un seul vocable aujourd'hui, Gomméville. Gomméville-le-Grand, qui correspond à la partie située autour de la Seine et positionnée avant l'église, et Gomméville-le-Petit correspondant aux lotissements actuels, partie située après l'église, en lisière de la forêt. Les deux villages réunis totalisent 141 feux en 1571[16]. Philippe le Hardi, Charles VI, Charles IX, Louis XIII et Louis XIV passent par Gomméville étant donné la position du village sur l'axe Troyes-Dijon[16].

    Jusqu'à la Révolution française, Gomméville est lié aux villages de Pothières et de Mussy-sur-Seine (Aube). L'abbaye de Pothières a des possessions à Gomméville et un vicaire, chanoine de Mussy, dessert l'église de Gomméville jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Les abbayes de Clairvaux et d'Auberive ont également des possessions à Gomméville[15]. Durant les troubles de la Révolution, les habitants se montrent fidèles au clergé et au roi[16].

    Durant les guerres napoléoniennes et la guerre de 1870 les habitants de Gomméville subissent l'occupation limitée de l'ennemi bien que des réquisitions élevées touchent les habitants[16].

    Temps présent

    À la fin la Seconde Guerre mondiale, à la suite d'une altercation ayant eu lieu entre des résistants et des soldats allemands, Gomméville faillit être détruit par l'armée allemande en représailles. Partant de Châtillon-sur-Seine et se dirigeant vers Gomméville, les Allemands s'arrêtèrent à Montliot et mirent au courant quelques habitants. L'un d'entre eux appela du café de Montliot, la gare de Bar-sur-Seine, ville dans laquelle l'armée américaine avait stoppé sa progression. Un petit détachement américain (trois véhicules) se rendit jusqu'à Gomméville et mit en déroute les Allemands qui s'apprêtaient à encercler le village[8].

    Gomméville a été, et a continué à être jusqu'à la fin du XIXe siècle, un village essentiellement composé d'agriculteurs, de vignerons et d'artisans. Au début du XXe siècle, un grand nombre d'habitants deviennent des ouvriers et s'en vont travailler à Mussy-sur-Seine, petit bourg industriel aubois alors en plein essor et ce jusqu'à la fin des Trente Glorieuses[8].

    Héraldique

    Blason
    Coupé, au premier d'azur au sautoir cousu de gueules cantonné de quatre fleurs de lys d'or, au second de gueules aux deux clés d'argent, passées en sautoir surmontées d'une fleur de lys d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    En 2018, la commune compte 1 monument inscrit aux monuments historiques[17], 15 monuments ou édifices répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[18], 1 élément classé à l'inventaire des objets historiques[19] et 55 objets répertoriés à l'Inventaire général du patrimoine culturel[20].

    Église Saint-Antoine de Gomméville

    Église Saint-Antoine le Grand, inscrit aux monuments historiques[21].

    Construction
    • Église édifiée au milieu du XVIe siècle, en partie financée avant 1551, par Claude de Longwy de Givry, évêque de Langres de 1530 à 1561.
    • La construction, de style champenois, s'est achevée en 1573.
    • Église qui desservait originellement Gomméville-le-Grand et Gomméville-le-Petit où elle était construite : la disparition de Gomméville-le-Petit laissa l'église isolée.
    • De 1218 à 1790 : église desservie par un vicaire, membre des chanoines de Mussy-sur-Seine.
    Travaux
    • Reconstruction du clocher du au .
    • Reconstruction de la sacristie achevée le .
    • Reconstruction de la première travée des bas-côtés vers 1803.
    • Reconstruction du clocher en 1887.
    • L'église et la croix du cimetière érigé en 1779 ont été inscrites aux monuments historiques par arrêté du [22].

    Chapelle Saint-Hubert

    La chapelle Saint-Hubert située rue du Caron porte la date de sa reconstruction par les habitants de Gomméville, 1786, gravée sur le linteau de la porte. La première pierre aurait été posée par le prieur de l'abbaye de Pothières, dom Barthélémy Rondot. Cette chapelle a été fondée en 1728 par Charles Perreau Perraut, vigneron et sa femme Catherine Profillet[22]. Elle renferme un groupe en bois polychrome représentant saint Hubert et un cerf et une représentation de saint Claude enfant en bois polychrome doré.

    • Plusieurs croix sur la commune, cinq croix de chemin et celle du cimetière sont répertoriées à l'inventaire général du patrimoine culturel. Une croix de Chemin datée de 1890 porte l'inscription « érigée par Minette Jean BT Justine Bourgin et leur fille Marie »[22], le piédestal de la croix du cimetière est gravée de l'inscription "CETTE CROIX A ETE ERIGEE A LA DEVOTION DE JEAN PERROT MUNIER DE CE LIEU ET D'ANE CATHERINE BOURGIN SON EPOUSE"[23]. Celle de l'ancien chemin de Gomméville à Noiron-sur-Seine est datée de 1855 et celle de la rue du Pâtis de 1866.
    • La cure, rue de la Broche a été construite en 1790 pour accueillir le curé de la paroisse.

    Patrimoine civil

    • Pont en pierre à cinq arches et quatre piles à becs, situé sur la Seine à l'aval du déversoir séparant le fleuve du bief du moulin. Il a été construit en pierres de taille en 1825 (répertorié à l'I.G.P.C. 1993)[24].
    • Mairie-école en pierres de taille et moellons fin XIXe siècle inscrite à l'(I.G.P.C. 1993)[25].
    • Le lavoir situé Sentier 30 dit des Mérons date de 1889 d'après l'inscription au-dessus de la porte « M. Minet maire 1889 h. Guyot adjoint »[22] (répertorié à l'I.G.P.C. 1993)[26].
    • Maisons remarquables, rues du Pont et du Carron [27].
    • Micro centrale hydroélectrique sur le bief du moulin, la turbine est visible dans la rue du pont.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 en cours Jean-Paul Rommel PCF Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Gomméville appartient :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2018, la commune comptait 129 habitants[Note 3], en diminution de 10,42 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    472521533460450486496484480
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    442434410380362380380328310
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    294280255183180226260204205
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    186198194161142132143152140
    2018 - - - - - - - -
    129--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Loiselet David, Gomméville, un village entre Bourgogne et Champagne, les Cahiers du Châtillonnais, no 245, Association des Amis du Châtillonnais, 2010
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979 (réédition), p. 323.
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    11. Gérard Taverdet, Les noms de lieux en Bourgogne, Centre régional de documentation pédagogique de l’Académie de Dijon, 1re partie : la Côte d’Or, p. 36.
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II, p. 936.
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 323.
    14. René Paris 1987, p. 78.
    15. Loiselet/Micard
    16. Micard
    17. « Liste des monuments historiques de la commune de Gomméville », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Liste des lieux et monuments de la commune de Gomméville à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Gomméville », base Palissy, ministère français de la Culture.
    20. « Liste des objets de la commune de Gomméville à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. « Église Saint-Antoine-le-Grand », notice no PA00112766, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Base Mérimée
    23. Notice no IA00096085, base Palissy, ministère français de la Culture.
    24. Notice no IA00096078, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Notice no IA00096077, base Palissy, ministère français de la Culture.
    26. Notice no IA00096079, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Notice no IA00096331, base Palissy, ministère français de la Culture et Notice no IA00096333, base Palissy, ministère français de la Culture.
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Bibliographie

    • Loiselet David, Gomméville, un village entre Bourgogne et Champagne, Les Cahiers du Châtillonnais, no 245, Association des Amis du Châtillonnais, 2010. Il s'agit du document le plus complet jamais publié sur l'histoire de la commune (211 pages).
    • Micard Auguste, Monographie de la commune de Gomméville, Les Cahiers du Châtillonnais, Association des Amis du Châtillonnais, 1re éd : 1891, réed. par l'A.A.C. Ce document constituait avant la parution de l'ouvrage de D. Loiselet, le seul et unique document retraçant succinctement l'histoire du village (20 pages).
    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
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