Gervans

Gervans est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Gervans

Gervans.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Pascal Claudel
2020-2026
Code postal 26600
Code commune 26380
Démographie
Gentilé Gervandois, Gervandoises
Population
municipale
552 hab. (2018 )
Densité 168 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 06′ 31″ nord, 4° 49′ 55″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 350 m
Superficie 3,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tain-l'Hermitage
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Gervans
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Gervans
Géolocalisation sur la carte : France
Gervans
Géolocalisation sur la carte : France
Gervans
Liens
Site web www.mairie-gervans.com/

    Géographie

    Localisation

    Gervans est situé à km au nord de Tain-l'Hermitage.

    Urbanisme

    Typologie

    Gervans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (35,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,9 %), cultures permanentes (30,9 %), eaux continentales[Note 3] (18,1 %), zones urbanisées (10,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 909 : Villa que dicitur Gervanciaco (cartulaire de Romans, 77).
    • 909 : mention de l'église Saint-Cyrice : Ecclesia Sancti Cirici de Gervanciaco (cartulaire de Romans, 77).
    • 1323 : Girvant (de Gallier : Essai sur Clérieu, 72).
    • 1521 : mention de la paroisse : Ecclesia Hocasinae Murae et Gervand (pouillé de Vienne).
    • 1705 : Gervand (dénombr. du royaume).
    • XVIIIe siècle : Gervant (carte de Cassini).
    • 1891 : Gervans, village et paroisse de la commune d'Érôme (voir ce nom).

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    Découverte d'un vase en cuivre avec monnaies (IIIe siècle et IVe siècle)[9].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[8] :

    • Fief des Bressieu.
    • 1329 : passe (par mariage) aux Claveyson.

    Avant 1790, Gervans était une paroisse de la communauté de Serves et du diocèse de Vienne, dont l'église était sous le vocable de Saint-Cyrice, et dont les dîmes, données à l'abbaye de Romans en 909, appartenaient ensuite au prieur de Notre-Dame-de-la-Mure, qui présentait à la cure (voir Saint-Antoine)[8].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, le village fait partie de la commune d'Érôme (voir ce nom)[8].

    En 1948, Gervans devient une commune distincte[9] du canton de Tain.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Delhome    
    mars 2008 mars 2014 Monique Fayolle    
    mars 2014 En cours
    (au 12 mars 2015)
    Pascal Claudel[10]   Employé

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2018, la commune comptait 552 habitants[Note 4], en diminution de 2,99 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    282278267272313339434511524
    2012 2017 2018 - - - - - -
    565554552------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    En 1992 : céréales, fruits, vignes (vins AOC Crozes-Hermitage et Côtes-du-Rhône), porcins[9].

    La châtaigne

    Châtaignes.

    La châtaigne d'Ardèche est protégée par une AOC depuis le [15]. Cette AOC concerne la châtaigne fraîche et sèche, les brises de châtaignes sèches, la farine, la purée et les châtaignes entières épluchées. Son terroir couvre 108 communes de l'Ardèche, 7 du Gard et 2 de la Drôme[16] : Gervans et Tain-l'Hermitage.

    Industrie

    Usine hydro-électrique[9].

    Artisanat

    Céramique d'art[9].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église du XIXe siècle[9].
    • Écluse pour bateau hors gabarit[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    • Musée de la canne[9].

    Patrimoine naturel

    • Rives du Rhône[9].
    • Vue des côteaux[9].

    Héraldique, logotype et devise

    Gervans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 159.
    9. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Gervans.
    10. Gervans sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 12 mars 2015).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Castagnades d'automne en Ardèche
    16. Décret no 2010-1290 du 27 octobre 2010 relatif à l'appellation d'origine contrôlée Châtaigne d'Ardèche entérinant la décision de l'INAO
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