Georges Marçais

Georges Alfred Marçais est un historien, orientaliste et universitaire français né à Rennes le et décédé à Paris le .

Pour les articles homonymes, voir Marçais (homonymie).

Biographie

Georges Marçais est issu d'une famille d'artistes[1] et d'hommes de lettres. Il entame sa formation à l'École des beaux-arts de Paris. En 1902, il commence des études d'histoire et de géographie à la faculté de lettres de Rennes. Il est peintre et écrivain avant de découvrir l'art musulman en 1902 lors d'un voyage à Tlemcen où son frère William Marçais est professeur à la Medersa[2].

Arabisant archéologue, il enseigne à la Médersa de Constantine puis il devient premier titulaire de la chaire d'archéologie musulmane à l'université d'Alger. En 1929, il prend la direction du musée des Antiquités et de l'Art musulman d'Alger et en 1935 intègre l'Institut d'études orientales comme directeur[3].

Membre de la Commission de publication des documents archéologiques de l’Afrique du Nord, il est membre l'Académie des inscriptions et belles-lettres et l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique[4].

Georges Marçais a doté l'histoire de l'art et des civilisations du Maghreb d'études exceptionnelles.

Distinctions

Œuvres

  • Les Arabes en Berbérie du XIe au XIVe siècle, Paris, E. Leroux, 1913[5].
  • Le monde oriental de 395 à 1081 (avec Charles Diehl), Paris, Presses universitaires de France, 1936[6].
  • L'Afrique du Nord française dans l'histoire (avec Eugène Albertini et Georges Yver), Paris, Archat, 1937.
  • Les villes d'art célèbres : Tunis et Kairouan, Paris, H. Laurens, 1937.
  • La Berbérie musulmane et l'Orient au Moyen Âge, Paris, Montaigne, 1946.
  • Les Villes d'art célèbres : Tlemcen, Paris, H. Laurens 1950.
  • L'architecture musulmane d'Occident. Tunisie, Algérie, Maroc, Espagne et Sicile, Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1954[7].
  • Algérie médiévale, monuments et paysages historiques, Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1957.
  • Villes et campagnes d'Algérie, Paris, Gouvernorat Général, Imprimerie Nationale, 1958.
  • L'Art musulman, Paris, PUF, collection Quadrige, 1962.

Notes et références

  1. Marie-Claire Mussat, préface de Jean Mongrédien, Musique et société à Rennes aux XVIIIe et XIXe siècles, Genève, Minkoff, , 446 p.
  2. « Georges Marçais », sur babelio.com.
  3. Charles-Edmond Perrin, « Éloge funèbre de M. William Marçais », Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 100, no 3, , p. 363-368 (lire en ligne).
  4. « Georges Marçais », sur cths.fr.
  5. Clément Huart, « Georges Marçais, " Les Arabes en Berbérie du XI au XIVe siecle" », Journal des savants, vol. 12, , p. 541-548 (lire en ligne).
  6. Louis Halphen, « Charles Diehl et Georges Marçais, "Le monde oriental de 395 à 1081" », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 97, , p. 386-387 (lire en ligne).
  7. Élie Lambert, « Georges Marçais, "L'architecture musulmane d'Occident. Tunisie, Algérie, Maroc, Espagne et Sicile" », Revue des études anciennes, vol. 58, , p. 432-435 (lire en ligne).

Bibliographie

  • Jean Alazard, « Georges Marçais", in Mélanges d’histoire et d’archéologie de l’Occident musulman, I, p. 11-15
  • Les Artistes de l'Algérie : dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs 1830-1962, Élisabeth Cazenave, Bernard Giovangeli Ed. Association Abd-El-Tif, Paris 2001;
  • Une famille de savants passionnés du Maghreb : les Marçais. Bernard Lebeau, 2001.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’historiographie
  • Portail de l’archéologie
  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail des universités
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.