Geopora sumneriana

Geopora sumneriana ou Pézize du Cèdre est une espèce européenne de champignons ascomycètes de la famille des Pyronemataceae. Le genre Geopora, auquel elle appartient, caractérise des Pézizes se développant sous le sol sous forme de sphères creuses, pour apparaître à la surface uniquement lors de l'ouverture[2].

Pézize du Cèdre
Geopora sumneriana
Classification
Règne Fungi
Division Ascomycota
Sous-division Pezizomycotina
Classe Pezizomycetes
Sous-classe Pezizomycetidae
Ordre Pezizales
Famille Pyronemataceae
Genre Geopora

Espèce

Geopora sumneriana
(Cooke) M.Torre, 1976

Synonymes

  • Peziza sumneriana Cooke, 1876
  • Lachnea sumneriana Cooke ex W. Phillips 1887
  • Lachnea sumneriana (Cooke) Sacc., 1889
  • Sepultaria sumneriana (Cooke) Massee, 1895[1]
  • Sarcosphaera sumneriana (Cooke) Lindau, 1897

Description

Ce champignon a un ascocarpe tapissé à l'extérieur de longs poils serrés brun-foncé. Il brise la surface du sol au printemps en se déchirant en étoile au sommet pour former une coupe de couleur interne (hyménium) gris blanchâtre à crème ochracé (apothécie) atteignant de cm à cm de diamètre et de cm à cm de hauteur. La chair est blanche, sa saveur insipide et son odeur sans particularité[3],[2].

Par comparaison, les autres espèces européennes de Geopora sont plus petites, de 0,5 cm à cm pour G. tenuis et G. arenicola, ou automnale, pour G. foliacea. Une autre espèce peut être confondue avec G. sumneriana, il s'agit de Sarcosphaera coronaria à la face externe lisse et interne violacée et se développant sous une large gamme de conifères[2].

Cette espèce ectomycorhysienne se rencontre en petits groupes préférentiellement sous les Cèdres[3],[2]. Quoique rares, d'autres associations sont possibles comme avec l'If commun[2] ou le Genévrier grec[4]. Geopora sumneriana peut être parasitée par un mycovirus de la famille des Narnaviridae nommé Mitovirus[5]. Cette espèce se rencontre sur l'ensemble du continent européen[6], dont une majorité du territoire métropolitain français[7].

Références

  1. Massee (1895), In: British Fungus Flora. Agarics and Boleti (Edinburgh) 4:391
  2. Guillaume Eyssartier et Pierre Roux, Guide des champignons France et Europe, Paris, Belin, septembre 2017 (4e édition), 1152 p. (ISBN 978-2-410-01042-8).
  3. Christian Deconchat et Jean-Marie Polèse, Champignons : l'encyclopédie, Paris, Editions Artemis, , 607 p. (ISBN 2-84416-145-6, lire en ligne), p. 75
  4. (en) Chavdarova et al., « Distribution and ecology of hypogeous fungi (excluding Tuber) in the Republic of Macedonia », Biologia Macedonica, vol. 62, , p. 37-48 (lire en ligne).
  5. (en) Ergin Sahin et Ilgaz Akata, « Complete genome sequence of a novel mitovirus from the ectomycorrhizal fungus Geopora sumneriana », Archives of Virology, Springer Science and Business Media LLC, vol. 164, no 11, , p. 2853-2857 (ISSN 0304-8608, DOI 10.1007/s00705-019-04367-x, lire en ligne).
  6. GBIF Secretariat (2019). GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 12 mars 2020
  7. Muséum national d’Histoire naturelle [Ed]. 2003-2021. Inventaire National du Patrimoine Naturel, Site web : https://inpn.mnhn.fr., consulté le 12 mars 2020

Références taxonomiques

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