Gare Centrale du Camp de Tarragone

La Gare Centrale, aussi appelée Gare Centrale du Camp de Tarragone, était un projet de nouvelle gare ferroviaire espagnole appartenant à l'ADIF. Elle devait être placée au sud de l'aéroport de Reus, dans la région du Camp de Tarragone, pour permettre un raccordement entre les villes de Tarragone et Reus (séparées d'environ km), avec la LGV Madrid-Barcelone-Figueras et le Corridor Méditerranéen[1].

Pour les articles homonymes, voir Gare de Tarragone (homonymie).

Gare Centrale
du Camp de Tarragone
(projet)
Localisation
Pays Espagne
Commune Reus
Coordonnées géographiques 41° 08′ 22″ nord, 1° 09′ 50″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire ADIF
Caractéristiques
Ligne(s) LGV Madrid-Barcelone-Figueras
Corridor méditerranéen
Voies 4 (prévision)
Quais 2 (prévision)
Historique
Mise en service (en projet)
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Catalogne

La zone où devait être située la gare a été réservée pendant de nombreuses années, en raison d'incertitudes quant à sa construction. Cette dernière a finalement été annulée, et remplacée par la construction d'une simple ligne à double voie.

Les maires de la zone avaient signé un pacte concernant les chemins de fer[2], dans lequel un des points concernait la « gare intermodale du Camp de Tarragone », en faisant référence à la connexion entre l'aéroport et la gare de Camp de Tarragone. Ces maires ont proposé un arrêt (2 voies centrales, sans arrêt, et 2 voies latérales, disposant chacune d'un quai) pour réduire les coûts de cette hypothétique nouvelle gare, puisqu'une grande partie de son budget a déjà été consacrée à l'actuelle gare à grande vitesse du Camp de Tarragone, située entre La Secuita et Perafort.

Gare projetée

La gare devait disposer de six voies, dont des voies à écartement normal, qui devaient se raccorder, au nord-est, à la LGV Madrid-Barcelone-Figueras et, au sud-ouest, à un convertisseur d'écartement normal à ibérique pour aller sur le Corridor Méditerranéen.

La gare devait ouvrir en 2012. Avec cet équipement, le ministère de l'Équipement voulait ainsi permettre à la LGV d'atteindre la ville de Tarragone.

Trois vues d'artiste de cette hypothétique gare ont été publiées[3],[4],[5].

Situation actuelle

Le projet n’est pas officiellement abandonné, mais, à l'emplacement de la gare, une double voie a été construite ne permettant pas l'arrêt commercial des trains ; elle est néanmoins équipée d'un convertisseur d'écartement pour chacune de ces deux voies[6]. Les maires de la région appelaient cette gare « gare intermodale du Camp de Tarragone » et en réclamaient sa construction.

À la suite de l'annonce de la nouvelle gare pour trains à grande vitesse de l'aéroport de Gérone, diverses personnes[Qui ?] se sont prononcées sur la gare intermodale (projet qui serait relancé dans le cadre du développement de l'aéroport de Reus, qui pourrait permettre de délester l'aéroport de Barcelone-El Prat)[7],[8].

Le , les Chemins de fer de la généralité de Catalogne ont rédigé l'étude informative sur le projet de train-tram du Camp de Tarragone[9], dont la deuxième phase envisage une connexion entre cette hypothétique gare et l'aéroport de Reus. Toutefois, ni l'ADIF, ni le ministère de l'Équipement ne se sont prononcés sur ce projet[10].

Notes et références

Article connexe

  • Portail du chemin de fer
  • Portail de la Catalogne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.