Galargues

Galargues [ga.laʁ.ɣə] (en occitan est [ga.'lar.ɣɛs]) une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Galarguois.

Ne doit pas être confondu avec Gallargues-le-Montueux.

Galargues

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Lunel
Maire
Mandat
Denis Devriendt
2020-2026
Code postal 34160
Code commune 34110
Démographie
Gentilé Galargois
Population
municipale
734 hab. (2018 )
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 17″ nord, 4° 01′ 19″ est
Altitude 54 m
Min. 29 m
Max. 257 m
Superficie 11,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunel
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Galargues
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Galargues
Géolocalisation sur la carte : France
Galargues
Géolocalisation sur la carte : France
Galargues

    Géographie

    Carte

    Galargues est un village situé dans les garrigues à 21 km au nord-est de Montpellier, 14 km au nord-ouest de Lunel et 28 km à l'ouest-sud-ouest de Nîmes.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 785 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Drezery », sur la commune de Saint-Drézéry, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 768,4 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 17 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[14], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16] : l'« aven du Mounmaou » (280 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Gard et deux dans l'Hérault[17] et la « plaine de Campagne » (1 681 ha), couvrant 6 communes dont trois dans le Gard et trois dans l'Hérault[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Galargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (42,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,7 %), forêts (11,5 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des sans-culottes » en l’an II[26].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 mars 2008 Pierre Pubellier    
    mars 2008 4 avril 2014 Jean-Marie Hurthemel    
    4 avril 2014 En cours Denis Devriendt SE Directeur de travaux dans le BTP[27]

    Depuis le 1er janvier 2013, la commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lunel. Jusqu'alors, elle faisait partie de la communauté de communes Ceps et Sylves.

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 734 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    375389371415427431397405416
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    432493515510455370416427420
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    424419408405390386358305281
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    265279253342404519608619629
    2013 2018 - - - - - - -
    664734-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La façade de l'église et une de ses deux tours.
    • Église de Notre dame de l'Assomption.
    • La croix de mission qui la jouxte.
    C"est d'abord une Croix de mission consacrée au Sacré-Cœur de Jésus. Un beau travail de croix en fer forgé sur le fût de laquelle sont représentés, en partie basse, un Arbre de Jessé et les Armes du Christ, en partie haute le Triomphe de l'Eucharistie et le Titulus crucis, INRI. Au croisement le Sacré Cœur, sur les croisillons, les palmes de sainteté, symbole d'adoration du Christ. La lanterne du croisillon de gauche, symbolise la rémission des péchés et le Jugement dernier car c'est le croisillon sur lequel on attachait une lanterne pour signaler un décès suspect lors de la grande épidémie de peste qui ravagea le Languedoc dans les années 1630.
    Ensuite, le revers de la croix, consacré à la Vierge Marie comme c'est l'usage; de fervents catholiques ont même ajouté une petite statue de la Vierge, au pied de la croix. Mais dans l'urgence, elle a été transformée en monument aux morts des deux guerres mondiales. Ironie de l'histoire, les drapeaux français ont été fixés au sommet de l'arbre de Jessé, une vivante illustration de l'alliance « du sabre et du goupillon »[30], en somme.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à Notre-Dame d'argent, la dextre sur la poitrine.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Saint-Drezery - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Galargues et Saint-Drézéry », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Saint-Drezery - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Galargues et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Galargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Galargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF l'« aven du Mounmaou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF la « plaine de Campagne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 412.
    27. Site Web « Agir ensemble pour Galargues », page sur les candidats, consultée le 6 avril 2014 «  »
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. « Le sabre et le goupillon » dans le Wiktionnaire

    Voir aussi

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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