Gabriel Despland

Après avoir suivi ses études de vétérinaire à Lausanne (où il devient Helvétien[1]), puis à Berne, il est élu à la municipalité et syndicature de sa commune de naissance. En 1934, il est député au Grand Conseil du canton de Vaud.

En 1941, il siège au Conseil national puis, en 1943, passe au Conseil des États qu'il quitte en 1944, pour y retourner en 1947 jusqu'en 1967. Il présidera le conseil en 1960.

Le 3 décembre 1944 il entre au Conseil d'État vaudois où il prend en charge le Département des travaux publics et ensuite le département de l’intérieur. Il quitte l'exécutif cantonal en 1961.

Il joue un rôle majeur dans l'obtention du droit de vote des femmes dans le Canton de Vaud. À la suite d'un décret adopté le 19 mai 1958 par le Grand Conseil, il décide d’organiser une votation cantonale sur le droit de vote et d’éligibilité des femmes au niveau cantonal en même temps que la votation fédérale sur le même sujet, le 1^er février 1959. Ainsi, les Vaudoises deviennent les premières Suissesses à obtenir les droits politiques, huit ans après l’échec en votation populaire de 1951. Gabriel Despland co-préside avec Antoinette Quinche le comité d’action qui a milité en faveur du « oui » lors de la votation cantonale du 1^er février 1959[2].

Dès 1961, il préside l'Exposition nationale suisse de 1964[3].

• « Despland, Gabriel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.

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