Gâcogne

Gâcogne est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ne doit pas être confondu avec Gascogne.

Gâcogne

Mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Clamecy
Intercommunalité Communauté de communes Tannay-Brinon-Corbigny
Maire
Mandat
Christophe Gagnepain
2020-2026
Code postal 58140
Code commune 58120
Démographie
Population
municipale
235 hab. (2018 )
Densité 9,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 50″ nord, 3° 52′ 15″ est
Altitude Min. 271 m
Max. 577 m
Superficie 25,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Corbigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Gâcogne
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Gâcogne
Géolocalisation sur la carte : France
Gâcogne
Géolocalisation sur la carte : France
Gâcogne

    Géographie

    Ce village se situe dans le massif du Morvan et fait partie de son parc naturel régional. Il est traversé par l'Anguison.

    La commune regroupe 34 hameaux, huis et domaines répartis sur 2 521 hectares.

    Communes limitrophes

    Lormes
    Vauclaix N Brassy
    O    Gâcogne    E
    S
    Mhère Ouroux-en-Morvan

    Urbanisme

    Typologie

    Gâcogne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,5 %), forêts (44,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Vue de Gâcogne depuis la chapelle du Banquet (Mhère).

    Dans l'antiquité, la ville avait pour nom Vasconium (ou Vascons) et était une colonie de soldats Romains. On y trouve d'ailleurs des traces de la voie romaine reliant Château-Chinon à Vézelay.

    Au VIIe siècle, les bénédictins de Saint-Léonard de Corbigny batissent un prieuré à Jailly, appartenant à Corbon. Leur paroisse, antérieure au XIIe siècle, faisait partie de l’archiprêtré de Corbigny, donc du diocèse d’Autun.

    On retrouve des mentions de la ville sous le nom Gacongne en 1596.

    En 1853, elle comptait 1 274 habitants, mais l’abattage et le flottage de bois ont entraîné une forte migration. Toutefois, elle a su conserver « l'auberge de Gâcogne », un commerce qui tient lieu d'épicerie, station-service, dépôt de pain, point-poste, café-restaurant et chambres d’hôtes. On trouve aussi des chambres d’hôtes dans « l’huis Pillavoine » et un gîte de séjour à « l’huis au Page ». La vie du village demeure animée, grâce à un comité des fêtes dynamique : fête patronale de la Saint-Laurent, soirées thématiques...

    Le Tacot du Morvan

    Au début du XXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer de Corbigny à Saulieu.

    La commune disposait d'une gare, au lieu-dit la Gare, qu'elle partageait avec sa commune voisine de Brassy.

    Le trafic voyageurs fut stoppé le .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995  ? André Vecten    
    mars 2001 En cours Christophe Gagnepain DVG Chef comptable
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

    En 2018, la commune comptait 235 habitants[Note 2], en diminution de 8,91 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3297548091 0301 0001 0301 1911 2821 341
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2741 3211 3001 3721 3771 3031 3131 3061 205
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 031975931796731682614553549
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    505474415344256250268267250
    2018 - - - - - - - -
    235--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11]. |recens-prem=2004 |nomb.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • L’activité économique de la région consiste en l’élevage et l’exploitation forestière.

    Lieux et monuments

    • Le château de Raffigny, datant du XVIe siècle et remanié au XIXe siècle, qui appartenait à l'homme politique et magistrat André Dupin, dit Dupin Aîné (maire de Gâcogne en 1830). Ce château date du XVIe siècle, est privé et ne se visite pas. Il abrite une chapelle castrale consacrée à sainte Barbe du XVe siècle.
    • Le château de Saugny, reconstruit en 1862 sur des fondations datant du XIVe siècle ou du XVe siècle.
    • Le château de Rhuère, datant du XVIe siècle dont les vestiges sont toutefois très difficiles à voir. Aujourd'hui, il ne reste qu'un rempart, grand mur à l'entrée du village, sur la route du bas, et un pigeonnier, seules traces de l'existence du château. Mais les anciens, suivis aujourd'hui par les plus jeunes, appellent le rhuère du bas : « Le Château ».
    • L’église Saint-Pierre-aux-Liens-et-Saint-Laurent, datant de 1871 et consacrée en 1875. À sa construction, on reprocha au maire André Marie Dupin de n’avoir pas restauré l’église du XIIe siècle (déjà remise en état sous Louis XIV). Mais celui-ci a aussi fait ériger la chapelle du Banquet sur la commune de Mhère.
    • Sur la place du village on peut remarquer l'arbre désigné sous le nom de Vieux Sully.
    • À La Roche, on peut voir un ancien atelier de maréchalerie et de travail à bœufs.
    • À Grand Mont, on trouve une croix en fer forgé du XIXe siècle appareillée avec des chaînes d’angles harpées en son socle (une particularité car les socles sont généralement monolithes).
    • À Lavault est situé un abreuvoir à arcades, du XIXe siècle lui aussi.

    Personnalités liées à la commune

    • Le danseur, peintre et sculpteur Cardo résida au hameau du Moulin Granard.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Nièvre
    • Portail du Morvan
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.