Front révolutionnaire d'action prolétarienne

Le Front Révolutionnaire d'Action Prolétarienne (FRAP) était une organisation terroriste anarcho-communiste belge, active au cours de l'année 1985, liée au groupe français Action Directe.

Front Révolutionnaire d'Action Prolétarienne
FRAP
Idéologie Anarcho-communisme
Anti-impérialiste
Objectifs Révolution prolétarienne
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1985
Pays d'origine Belgique
Actions
Victimes (morts, blessés) Aucune
Zone d'opération Belgique
Période d'activité 1985
Organisation
Chefs principaux Chantal Paternostre et Luc Van Acker
Membres indéterminé
Groupe relié Action directe
Répression
Nombre de prisonniers 2
Considéré comme terroriste par l'Etat belge

Histoire

Le groupe naît à Bruxelles en 1985. Il organise principalement des actions violentes dirigées contre des entreprises qu'il qualifie de « militaristes » (notamment l’Assemblée de l’Atlantique Nord, les firmes AEG/Telefunken et les Ateliers de constructions électriques de Charleroi - ACEC) [réf. souhaitée] .

Le FRAP serait né d'un désaccord politique et stratégique entre les Cellules communistes combattantes (CCC) et Action Directe (AD) dont ils [Qui ?] diront :

« nous estimons qu’AD a fait preuve d’indignité politique et militante dans cette histoire, qu’elle a entretenu une agression délibérée contre notre organisation et le combat communiste révolutionnaire dans notre pays »

[réf. souhaitée] .

En 1985, après avoir effectué plusieurs actions ensemble, AD et les CCC rompent leur collaboration [réf. nécessaire] . AD et le FRAP estiment incarner, avec la Fraction armée rouge allemande, le courant « anti-impérialiste du mouvement révolutionnaire combattant » , tandis que les CCC se revendiquent d'un marxisme-léninisme orthodoxe[réf. souhaitée] .

Répression

Les deux principaux animateurs du FRAP, Chantal Paternostre et Luc Van Acker, sont arrêtés et condamnés après, le , à cinq ans de détention[1], lors d'un procès commun avec les CCC[2], notamment pour leur participation à l'attentat contre les ACEC.

Les jurés n'ont pas retenu lors de leur jugement, des faits matériels qui jetaient un doute sur la probité avec laquelle les gendarmes avaient mené l'enquête[pas clair].

Lors d'une entrevue publique avec Paternostre, la juge d'instruction a reconnu plus tard avoir été l'objet de manipulations de la part des enquêteurs.[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. Alain Guillaume, « C.C.C. : perpétuité ; F.R.A.P. : 5 ans », sur lesoir.be, .
  2. (en) Michael Y. Dartnell, Action Directe : Ultra Left Terrorism in France, 1979-1987, Routledge, .

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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