Francisco de Borja

Francisco de Borja (en italien, Francesco Borgia ; en français, François Borgia), le cardinal de Cosenza (né à Xàtiva, Espagne, en 1441, et mort à Reggio d'Émilie le ), est un cardinal espagnol.

Cet article concerne un cardinal. Pour le supérieur général des jésuites, voir François Borgia.

Francisco de Borja

Le cardinal Francisco de Borja
Biographie
Naissance
Xàtiva Espagne
Décès
Reggio d'Émilie Italie
Cardinal de l’Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Alexandre VI
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de S. Cecilia
Cardinal-prêtre de Ss. Nereo e Achilleo
Évêque de l’Église catholique
Fonctions épiscopales Évêque de Teano
Archevêque de Cosenza
Camerlingue du Sacré Collège

.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Repères biographiques

Il est le fils naturel de l'évêque de Valence, Alfonso de Borja i Llançol, qui deviendra pape sous le nom de Calixte III[1]. Francisco est chanoine à Valence. Il se rend à Rome, après l'élection en 1492 de son cousin, Rodrigo de Borja, devenu le pape Alexandre VI. Celui-ci le nomme protonotaire apostolique puis, le , trésorier général[2]. Le , Francisco est nommé évêque de Teano et abbé commendataire des abbayes de San Vincenzo al Volturno et de San Stefano di Sermo. Le , tout en gardant Teano, il devient archevêque de Cosenza[2]. Francisco est également le parrain de Rodrigue d'Aragon le fils de Lucrèce Borgia et d'Alphonse d'Aragon.

Il est créé cardinal in pectore lors du consistoire du . Il reçoit le chapeau le . Le 5, il est installé cardinal-prêtre de Sainte-Cécile-du-Trastevere[3]. L'année suivante, il est légat à Campagna. Alexandre VI le nomme tuteur de son fils cadet Giovanni Borgia, l’infante romano. En 1503 et 1504, le cardinal de Borja est camerlingue du Sacré Collège. Il participe aux conclaves de 1503, au cours desquels Pie III et Jules II sont successivement élus. Le , il est nommé cardinal-prêtre de Santi Nereo e Achilleo. Le , il se démet de son évêché de Teano au profit de son neveu Francisco de Borja[4].

Le , il fait partie des cardinaux qui convoquent le concile de Pise en vue de déposer Jules II[5]. Avec les cardinaux Bernardino López de Carvajal, Guillaume Briçonnet et René de Prie, il est déposé et excommunié le [6]. Quelques jours plus tard, se rendant de Milan à Pise, il meurt subitement — sans avoir appris la sanction — à Reggio, où il est inhumé[2].

Contrairement à certains membres de sa famille, il laisse le souvenir d'un homme pieux et vertueux[1].

Notes et références

  1. Guillaume Attlane, « Le pape Calixte III », sur altesses.eu.
  2. (en) Salvador Miranda, « The Cardinals of the Holy Roman Church », sur fiu.edu, 2012.
  3. (en) David M. Cheney, « Francisco Cardinal de Borja », sur catholic-hierarchy.org, 2011.
  4. (en) David M. Cheney, « Diocese of Teano », sur catholic-hierarchy.org, 2011.
  5. Ivan Cloulas, Jules II, Fayard, 1990, p. 213.
  6. Ivan Cloulas, op. cit., p. 229.

Voir aussi

Articles connexes

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