François Nivard Charles Joseph d'Hénin

François Nivard Charles Joseph d'Hénin, né le à Lille (Nord), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire[1].

François Nivard Charles Joseph d'Hénin

Naissance
Lille (nord)
Décès  76 ans)
Paris
Origine France
Arme cavalerie
Grade général de division
Années de service 17891835
Distinctions vicomte
baron de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile, 40e colonne.

Fils de Charles Constant d'Hénin, qui lui est négociant, bourgeois de Lille par achat en date du , et de Marie Catherine Soiret, fille de Charles et Marie de Surlis fut baptisé le en la paroisse Sainte Catherine à Lille[1],[2].

États de service

Il entre en service le , dans la garde nationale de Lille. Le il obtient un brevet de sous-lieutenant au 87e régiment d’infanterie, il est nommé lieutenant le , et capitaine le . Il est employé à Saint-Domingue de 1791 à 1794.

En mars 1795, il devient adjoint aux adjudants-généraux à l’armée des côtes de Cherbourg, et le il passe capitaine au 2e régiment de chasseurs à cheval. Le il est affecté à Constantinople avec le général Aubert du Bayet.

Le , il est adjoint à l'adjudant général Sherlock, puis au mois de novembre il devient aide de camp du général Macdonald à l’armée de Naples. Il se distingue à la bataille de Trebbia le , et il est nommé chef d’escadron sur le champ de bataille par le général Macdonald.

En janvier 1800 il est affecté à l’état-major de la 17e division militaire, puis il rejoint l’armée des Grisons.

Il est nommé chef de brigade le , et en il participe à Expédition de Saint-Domingue, dans la division du général Boudet. Il est nommé adjudant-commandant le . Il est blessé à l’attaque du camp Vallière, et il est promu général de brigade le par le général Leclerc. Il est blessé d’un coup de feu au côté droit le 26 octobre 1802 au combat du Haut Cap. Commandant de la place de Saint-Marc il capitule le , et il est envoyé en Angleterre comme prisonnier de guerre. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Remis en liberté il rentre en France et le , il est mis à la disposition du ministère de la guerre. Le , il est mis dans le corps d’observation de l’Elbe, renommé corps d’observation de l’Océan le .

Le il commande une brigade d’infanterie de la 11e division du 3e corps d’armée lors de la campagne de Russie. Il est nommé officier de la Légion d’honneur le , et il est blessé à la bataille de Borodino le . Il est créé baron de l’Empire le . Il passe commandeur de la Légion d’honneur le .

Le il est autorisé à rentrer en France, et le il prend le commandement de la 2e brigade de la 31e division d’infanterie du 4e corps d’armée. Il participe à la bataille de Leipzig dans la 31e division du 11e corps d’armée, et il est fait prisonnier au cours de cette bataille le .

De retour en France le , le roi louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis le , et il le nomme lieutenant-général le .

Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur le .

Il est créé vicomte par lettres patentes du .

Hommage

Son nom est inscrit sous l'arc de triomphe de l'Étoile pilier Sud, 40e colonne.

Famille

Le , il a épousé Eléonore Jeanne Dickson ; ils ont :

références

  1. Dictionnaire biographique des Généraux et Amiraux Français, Paris, par G.Six, éditions G. SAFFROY 1934
  2. Biographie D'Henin Nivard-Charles-Joseph

Sources

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